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Comment gérer la jalousie ?

Comment gérer la jalousie ?

Comment gérer la jalousie ?

Cet article a été écrit par Virginie.

Salut les gens !

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler d’une émotion universelle : la jalousie. Certains disent qu’elle est une preuve d’amour, d’autres un manque de confiance. Certains l’assument totalement alors que d’autres en ont honte.

Que les choses soient bien claires : si, encore aujourd’hui, cette émotion existe, c’est qu’elle fait partie du patrimoine génétique des Hommes. Or, pour les évolutionnistes, les émotions nous ont permis de nous adapter à notre environnement quand nous n’étions que des chasseurs-cueilleurs. Donc la jalousie nous a permis de survivre et il est tout à fait naturel de la ressentir.

Voyons d’abord à quoi sert la jalousie. Une réponse évidente serait « à garder une relation exclusive avec notre partenaire ». Mais à quoi cela peut-il servir ? Petit indice : je passe mes journées à pleurer, manger, dormir et faire dans ma couche. Vous l’aurez deviné, la solution est « bébé ». Développons un peu (je ne sais pas pourquoi je parle à la première personne du pluriel alors que c’est moi qui fais tout le travail…). Les humains sont les animaux à qui il faut le plus de temps pour devenir adulte. Pendant longtemps, nous dépendons de nos parents. Or, n’oubliez pas qu’un des buts de la vie est d’avoir des descendants. Il est donc nécessaire de prendre soin de ces p’tits morveux adorables bébés pour s’assurer que notre patrimoine génétique continue à se transmettre. Vous allez me dire : et la jalousie dans tout ça ? Et je vous répondrais : mais laissez-moi finir bordel ! Je vais maintenant développer l’utilité de la jalousie en fonction des sexes :
– Pour l’homme, la jalousie lui évite de dépenser de l’énergie et de risquer sa vie à nourrir des enfants qui pourraient ne pas être les siens. Rappelons-nous qu’à l’époque où s’est développée l’émotion de jalousie, la chasse et la cueillette étaient les seuls moyens de survivre.
– Pour la femme, être jalouse assure à ses enfants d’avoir l’entièreté du produit de la chasse de leur père – et non pas à devoir le partager avec des enfants qu’il aurait eu avec d’autres femmes. Donc cela augmente leur chance de survie.

En résumé, c’est parce que ce sont nos ancêtres les plus jaloux qui ont le plus transmis leurs gènes que, cette émotion existe toujours aujourd’hui.

Maintenant que nous sommes d’accord sur le fait qu’il est normal d’être jaloux (jusque dans une certaine mesure, mais j’y reviendrai après), voyons comment cela se manifeste. Souvent, tout commence par un « flash », quand nous percevons une menace sur la relation. La plupart du temps, de la peur et de la colère se mêlent à ce flash. Ensuite, il y a, en gros, quatre façon de réagir :
– Colère : l’individu se sent frustré (en partie parce que c’est son statut qui est atteint). Cela peut se caractériser par des pensées du type « pour qui se prend-il (elle) ? », « Il (elle) va voir ! »…
– Peur : là, c’est la crainte de la perte qui prédomine. Souvent, cela se traduit par « et s’il (elle) me quittait ? », « je ne contrôle pas la situation ! »…
– Tristesse : caractérisée par un sentiment d’abandon et une atteinte à l’estime de soi, la personne se dit « il (elle) préfère un(e) autre, hélas ! », « je n’ai pas su le (la) retenir »…
– Honte : la personne a, à la fois, honte d’être jalouse mais aussi d’être perdante. Elle pense « c’est une émotion malsaine », « je me fais ridiculiser »…

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Bien sûr, chacun est jaloux à sa manière et cela dépend de pleins d’autres critères tels que la personnalité du jaloux ainsi que de celle du partenaire, la nature du rival, l’éducation, les modèles parentaux, les premières expériences sentimentales, les valeurs, l’engagement dans la relation (au niveau de la dépendance affective et des espoirs pour l’avenir), l’insécurité (l’autre est-il autant engagé que moi ?), l’émotivité (notre capacité à ressentir plus ou moins fortement les émotions) et l’attachement.

Petit aparté pour ceux que ça intéresse : l’attachement est la façon dont, enfant, nous nous lions à nos parents – en particulier à la mère. Il en existe trois grands types : sécure, insécure-évitant et insécure-ambivalent. Les chercheurs ont remarqué que l’attachement que l’on développe pendant l’enfance perdure toute notre vie et dans toutes nos relations. Bien sûr, il est possible de remédier à un attachement insécure (quel qu’il soit) en en prenant conscience et en travaillant sur ce qui ne va pas. Si vous voulez en savoir plus, consultez les travaux de Mary Ainsworth, Bowlby, Winnicott, Lorenz ou Harlow (promis, même si ce sont des psys, ils sont facilement compréhensibles).

D’ailleurs, rendre l’autre jaloux peut être utile à deux niveaux : tout d’abord, cela vous permet de vérifier le prix qu’il accorde à votre relation. Mais, aussi, lui rappeler que vous êtes toujours désirable par d’autres, qu’il a bien de la chance de vous avoir et que s’il ne vous fait pas un super cadeau pour votre anniversaire, ben c’est next direct ! (oui, bon, OK, j’exagère un peu, peut-être). C’est d’ailleurs pour ça qu’un mec (ou une fille) pas du tout jaloux(se), ça ne plaît pas trop au final. Le (la) partenaire se dit que l’autre s’en fout de lui (elle). Parce que, avouez qu’il est difficile de ressentir de la jalousie envers quelqu’un qui nous laisse totalement indifférent(e). Donc, morale de l’histoire : soyez un peu jaloux de temps en temps, ça fera du bien à votre couple. Mais attention à ne pas tomber dans l’extrême inverse et devenir needy, collant, susceptible, etc. D’une part, comme évoqué ci-dessus, ça montre un manque de confiance en soi et on ne peut pas dire que ce soit très attirant. Et, d’autre part, j’en parlerai plus bas mais c’est le meilleur moyen pour que votre partenaire vous trompe, se sentant trop emprisonné.

Comme je le disais plus haut, il est tout à fait humain d’être jaloux. Toutefois, à partir d’un certain seuil, ce comportement peut devenir pathologique. En voici les caractéristiques :
– Surveillance : le (la) jaloux(se) interdit à l’autre de sortir non accompagné(e). Espionne ses mails et ses SMS…
– Restriction des contacts : interdiction de sortir, de téléphoner et un voile doit être porté en cas de sortie à l’extérieur.
– Dévalorisation : la « victime » est maintenue contre son gré dans son rôle d’époux(se) et reçoit constamment des reproches, des critiques, etc.
– Sanction possible de l’adultère (ou d’un soupçon d’adultère) : le jaloux peut aller jusqu’à tuer sa (son) partenaire. C’est d’ailleurs l’un des crimes masculins les plus fréquents. De prime abord, cela peut sembler illogique parce que, ce faisant, le jaloux se prive de descendance. Sauf que, en fait, le jaloux montre aux « concurrents » qu’il est un mâle dominant et, ainsi, cela les dissuade de tenter quoi que ce soit à l’avenir. Reste à savoir pourquoi, lorsqu’il y a vraiment tromperie, le mari tue l’amant… ? Après tout, il n’y est pour rien lui. P’t’être pour éliminer toutes « traces » de l’adultère… Question à creuser.

Si vous êtes victime d’un(e) tel(le) jaloux(se) ou que vous connaissez quelqu’un qui l’est, il faut absolument en parler à un professionnel (psychiatre ou psychologue).

Pour finir sur quelque chose de plus homosexuel gai, voici quelques conseils pour gérer votre jalousie :
– Reconnaissez votre jalousie, plutôt que de la nier ou de vous en sentir honteux(se). C’est seulement en la reconnaissant que vous pourrez arriver à la gérer. Puis, comme expliqué plus haut, c’est dans vos gènes ! (mais ce n’est pas non plus une raison pour ne rien faire contre).
– Exprimez votre jalousie au lieu de tout faire pour la masquer. En effet, faire ceci permet de montrer à l’autre qu’on tient à lui (ce qui est plutôt une bonne chose quand on sait que certains(es) tentent de provoquer la jalousie de leur partenaire – dans ce cas-là il ne sert à rien d’instaurer un rapport de force), de l’avertir de ce qui vous fait souffrir et de mieux vous maîtriser vous-même car, en la formulant, vous prenez du recul.
– Réfléchissez à votre suspicion, et non pas accuser l’autre d’être la cause unique. Deux cas de figure : si vous ne l’êtes pas habituellement mais qu’avec cette personne, vous l’êtes devenu, demandez-vous si cette personne n’essaie pas consciemment de vous rendre jaloux (et, dans ce cas, fuyez ou parlez-en !). Par contre, si c’est dans votre nature de l’être, posez-vous les questions suivantes : ai-je été traumatisé(e) par une infidélité précédente ? (si oui, votre partenaire actuel(le) n’y peut rien et demandez-vous si vous n’y êtes pas pour quelque chose dans cette infidélité), ai-je le sentiment de ne pas être assez intéressant pour garder quelqu’un ? (l’estime de soi joue un rôle important dans la jalousie et si vous souffrez d’un sentiment d’infériorité, en parler avec un psy pourrait vous aider), ai-je une mauvaise opinion de la fidélité du sexe opposé (ou du même) et, si oui, d’où vient-elle ?
– Laissez l’autre respirer et ne tombez pas dans la suspicion systématique. Imaginez-vous à la place de l’autre : comment il (elle) vit vos soupçons, votre surveillance et vos interdits. En plus, empêcher l’autre de respirer est le meilleur moyen pour qu’il se produise ce que vous redoutez !

Voili voilou. Bon, je suis loin d’avoir fait le tour de ce vaste sujet qu’est la jalousie mais j’espère que ce petit article vous permettra de mieux comprendre cette émotion complexe (et, si en plus il vous aide dans votre quotidien, c’est que du plus !).

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