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Comment j’ai embrassé 9 filles dans la rue durant la fête de la musique

Comment j'ai embrassé 9 filles dans la rue durant la fête de la musique

Image : L’homme qui aimait les femmes

Embrasser des filles pendant la fête de la musique à Aix-en-Provence

Le 23 juin 2013,

Vendredi 21 juin : fête de la musique. L’été est ENFIN là. « Comme certains animaux, les femmes pratiquent l’hibernation. Pendant 4 mois, elles disparaissent : on ne les voit pas. Comme si elles s’étaient donné le mot, comme si elles avaient reçu un ordre de mobilisation, elles surgissent par dizaines dans les rues en robe légères et talons hauts. Alors, la vie recommence… enfin… on peut redécouvrir leur corps. »

Je pensais sincèrement que ce serait une grosse soirée, que j’allais pouvoir aborder des centaines de meufs dans la rue et en emballer une trentaine easy peasy. C’est un concept qui fait rêver, je vous l’accorde, car quand on se balade dans la rue on a l’impression de voir des centaines de bonasses. « Mais qu’est-ce qu’elles ont toutes ces femmes de plus que celles que je connais déjà… et bien justement ce qu’elles ont de plus, c’est qu’elles sont des inconnues… »

Mais plusieurs facteurs sont à considérer pour saisir toute la difficulté de la chose :
– la ville n’était pas une boîte géante : l’alcool, les femmes et la musique étaient certes de sortie mais ça restait de la drague de rue… avec les conventions sociales que l’on connait.
– j’avais décidé de faire du crash&burn : réaliser des approches à froid dans le genre « t’es hétéro ? t’as la mononucléose ? t’embrasses bien ? ça te ferait plaisir de me manger la bouche? » Le truc avec cette technique c’est qu’on met les femmes directement au pied du mur (en les gamant sérieusement, on peut avoir un taux de réussite bien supérieur). Déjà : l’approche est à chier… enfin, elle est bien pratique de notre point de vue mais elle ne fonctionnerait que dans un monde idéal. Les femmes peuvent être prises de court, vouloir remettre à sa place un homme un peu trop confiant, etc. Observation : ce sont toujours les moins belles qui sont les plus agressives. « Certaines sont si belles vues de dos que je retarde le moment d’arriver à leur hauteur pour ne pas être déçu. A vrai dire, je ne suis jamais déçu parce que celles qui sont belles de dos et moches de face me donnent une sensation de soulagement puisque, malheureusement, il n’est pas question de les avoir toutes. »
– « Les jambes des femmes sont comme des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie. » C’est un sacré sport que de leur courir après sur les putains de pavés de cette ville de merde : il y a donc eu des moments d’euphorie et des moments de baisse de Mo-Djo où je me reposais, assis sur un banc comme un pestiféré.
– j’ai joué environ 4 heures, mais j’ai mis presque une heure avant de me chauffer suffisamment pour réaliser ma première approche. Heureusement, mes potes pratiquaient la « punition/récompense » : une claque quand j’abordais pas un groupe facile, et j’avais filé mes sous au capitaine qui me les rendait au compte-goutte quand je me lançais. Pour ne pas perdre le compte, un stylo-feutre m’accompagnait dans mes aventures : un trait sur le bras pour chaque succès… ainsi, mon palmarès me tatouait à l’amour.

J’ai abordé un groupe de trois assis sur la Rotonde. « Ca te ferait plaisir de m’embrasser?
– oh oui ça lui ferait plaisir » répondit l’une des copines de ma cible. La pitchoune en question n’osait pas trop et rougissait alors Dieu sait pourquoi, ses potesses lui ont proposé « si tu veux on l’embrasse en premier ». Tant mieux, « Moi je les aime toutes ! » Ensuite, je suis parti en les remerciant, parce que je n’avais pas de temps à perdre « Lorsque je l’avais rencontrée, pour faire sa conquête, je lui avais donné l’impression de vouloir rentrer dans sa vie, alors qu’il n’en était pas question. C’est une erreur que j’ai évité de commettre par la suite. » Trois traits.

J’ai scoré grâce à deux jumelles sur le cour Mirabeau, papotant sous un arbre. Une avec lunettes, l’autre sans. Pratique pour les différencier ! Deux traits.

Plein de confiance et totalement désinhibé socialement parlant, je projetais secrètement de faire une vidéo où l’on me verrait envoyer valser les normes sociales et serrer des nanas de jour avec cette technique. Quand, tout à coup, une nana assise par terre contre une statue me regardait. Direct dans sa face « ça te ferait plaisir de m’embrasser?
– heu peut-être, je sais pas…
– bon, pas le temps de parlementer, désolé. » Et j’me suis arraché (je ne cherche que des filles joueuses et spontanées comme moi). Ca lui fera une anecdote à raconter à ses copines. Les signes d’intérêt… c’est bon pour la séduction, les approches à froid… pour la drague !

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J’ai arrêté un groupe dans la rue « excusez-moi, ça vous ferait plaisir de m’embrasser?
– moi ça me dirait » répondit l’une. Je l’ai kiss. Sa copine l’a saisie par le bras « qu’est-ce qui te prend?! » et elles se sont barrées. Pas grave, un trait. Elle était bien bien canon en plus celle-là…

Y’en a eu deux autres que j’ai arrêtées dans la rue, je leur ai servi la même routine. Un kiss sur les deux. L’autre « non merci, c’est gentil ». Un trait.

Un groupe de trois assis dans une ruelle. « Wesh les poulettes, ça vous ferait plaisir de m’embrasser?
– c’est quoi ton délire?
– si je vous dis que c’est un pari, ça gâche tout? » l’une s’est levée et m’a embrassé. Les deux autres étaient hésitantes mais ma politique était de ne pas les gamer. Juste des approches à froid, et une approche pourrie en plus, ce qui fait que les filles ne me rejetaient pas MOI mais l’APPROCHE (c’est du moins ce qu’on se dit pour se rassurer). En effet, j’ai eu des réactions négatives tellement excessives qu’elles ne voulaient plus rien dire (si vous saviez tout ce que j’ai pris dans la gueule ce soir-là… mais j’essaye de rester positif). Un trait.

Rue de la verrerie, une nana dans la queue d’une boîte. « Ca te plairait de m’embrasser?
– oui » Kiss « deuxième question, tu as déjà fait l’amour aujourd’hui?
– non…
– ça t’intéresse?
– oui… mais là je dois rejoindre des copines.
– OK, prend mon numéro et appelle-moi en fin de soirée, en plus je viens d’adopter un chaton, tu pourras le voir.
– d’accord, je prends ton num. » J’aime pas prendre leur téléphone : je sais que c’est pourtant ce qu’il faut théoriquement faire, mais je distingue ainsi les filles très intéressées et les autres. Puis, je ne me prends pas la tête (à les rappeler), et c’est l’essentiel.

J’espère être l’aixois qui a embrassé le plus de fille ce soir-là, même si mon score m’a déçu. Je vais retourner m’entraîner.

Que le Dieu du Game soit avec vous !

PS = à mater, le film « L’homme qui aimait les femmes ».

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1 commentaire pour “Comment j’ai embrassé 9 filles dans la rue durant la fête de la musique”

  1. J’aime ce jeux hate d’y participer mal gré que j’aime pas le coloriage et les tarte dans la gueul !Mdr falait y pensser putain c la bombe des pote de drague 🙂

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