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Les 9 MST et IST les plus courantes: symptômes et risques

Aujourd’hui, nous allons parler des MST (maladie sexuellement transmissible) et des IST (infection sexuellement transmissible) qui se chopent couramment. On va parler des modes de contamination, des symptômes, de comment se protéger, de où et comment se faire dépister, et des différents traitements à prendre si on en est atteint. Je raconterai aussi des situations où j’ai rencontré ces IST ou MST.

Pour en savoir plus sur comment bien baiser tout en évitant les MST, découvrez : Le guide du bon coup !

ist mst

 

Définition MST : Qu’est-ce qu’une IST ?

Une MST (même si aujourd’hui on parle plutôt d’IST (ou ITS au Canada) mais c’est concrètement la même chose) peut se transmettre par les différents types de relations sexuelles : oral, vaginal ou anal.

Que nous dit Wiki sur les maladies MST : MST Wikipedia

Si on prend en compte toutes les maladies sexuellement transmissibles qui existent, y’en a plus d’une trentaine donc nous ne parlerons ici en détails que des plus répandues.

 

Les MST et IST les plus répandues

Quelles sont les MST qui existent que vous avez le plus de « malchances » de choper ?

Les chlamydias

La chlamydiose est l’infection bactérienne la plus fréquente chez les 16/24 ans. Elle touche principalement les femmes. C’est une IST assez fourbe parce qu’il y a peu, voire même pas du tout, de symptômes.

En fait, la capote peut protéger des chlamydias lors des rapports vaginaux ou anaux… mais il y a d’autres modes de contamination. En fait, le simple contact de peau à peau peut suffire (il faut quand même qu’il y ait relation sexuelle pour que ça puisse passer mais pas besoin de pénétration).

Il y a généralement pas de symtômes mais parfois, peuvent apparaître 1 à 2 semaines après la contamination, des symtômes assez similaires à ceux de la chaude pisse (voir ci-dessous).

Si vous pensez avoir été exposé aux chlamydias, il faut consulter urgemment. Il y a des risques de stérilité, de grossesse extra-utérine, etc.

Le dépistage est simple c’est soit un prélèvement local indolore à l’entrée du vagin pour les femmes, soit une analyse d’urines pour les hommes.

Le traitement consiste à prendre des antibiotiques, généralement pendant une semaine. Il faut aussi prévenir ses partenaires pour qu’ils soit soignés au risque de se refiler indéfiniment cette saloperie.

Une fille que je connais avait refusé de coucher avec moi parce qu’elle était très amoureuse de son gus. Mais lui n’en avait rien à foutre et elle s’en est aperçue parce qu’il lui a ramené des chlamydias. Il a été obligé de lui avouer son infidélité et elle est vraiment tombée de haut. Mais je pense que c’était la chose responsable à faire de son côté à lui.

La chaude pisse (ou gonorrhée)

La « chaude pisse » ou blennoragie gonoccique est également une IST assez commune. Elle se transmet lors de rapports anaux ou vaginaux non-protégés et lors de rapports bucco-génitaux. On peut aussi la choper en s’asseyant sur des toilettes publiques.

Les symptômes sont des brûlures au niveau du sexe, de la fièvre, des douleurs au bas-ventre. Il peut aussi y avoir un écoulement jaune par le pénis, le vagin ou l’anus. Ces symptômes apparaissent généralement 2 à 7 jours après le rapport contaminant.

Le diagnostic se fait généralement par prélèvement local à l’aide d’un coton-tige que l’on frotte à l’entrée du vagin chez les femmes. Et par analyse d’urine chez les hommes.

Si vous êtes atteint de chaude pisse, il faut absolument vous soigner sinon ça peut infecter vos articulations et même vous rendre stérile. Cela peut aussi, et c’est plus fréquent, dégénérer en cystite (une saloperie d’infection urinaire).

Le traitement c’est des antibios et des crèmes ou ovules. Tous les partenaires sexuels doivent être prévenus pour éviter de se réinfecter mutuellement !

J’ai rencontré une fille qui avait souffert de chaude pisse, quelques mois avant de me rencontrer. Je ne me souviens pas comment on en était venu à parler de ça mais il paraît que ça fait affreusement mal. Du coup, ouais, je pense que c’est une infection assez courante et qu’il vaut mieux prendre des précautions pour ne pas en chier (c’est presque le cas de le dire).

L’herpès buccal (ou labial)

L’herpès buccal se manifeste par périodes de crise. En période de crise, ça donne des petits boutons douloureux en forme de cloques sur la bouche.

On est bien sûr plus contagieux en période de crise mais le virus peut aussi se transmettre par la salive, en l’absence de symptômes. Les baisers et les rapports sexuels oraux/génitaux sont les principaux modes de contamination.

Syndrome MST : les symptômes apparaissent généralement 1 semaine ou plus après la contamination.

Cela se diagnostique par un prélèvement local sur les cloques.

Y’a pas vraiment de complications sauf en cas de grossesse : si la mère est infectée, elle peut le transmettre à l’enfant.

Le plus gros problème de l’herpès buccal, c’est qu’il existe des traitements (médicaments sur ordonnance) pour soulager un peu mais le virus ne peut être éliminé. Les crises peuvent donc réapparaître à tout moment !

L’herpès génital

L’herpès génital se manifeste par périodes de crise. En période de crise, ça donne des petits boutons douloureux en forme de cloques sur les organes génitaux.

On est bien sûr plus contagieux en période de crise mais le virus peut aussi se transmettre par la salive, en l’absence de symtômes. Les rapports sexuels oraux/génitaux sont les principaux modes de contamination et le préservatif ne représente qu’une protection partielle.

Les symptômes apparaissent généralement 1 semaine ou plus après la contamination.

Cela se diagnostique par un prélèvement local sur les cloques.

Y’a pas vraiment de complications sauf en cas de grossesse : si la mère est infectée, elle peut le transmettre à l’enfant.

Le plus gros problème de l’herpès génital, c’est qu’il existe des traitements (médicaments sur ordonnance) pour soulager un peu mais le virus ne peut être éliminé. Les crises peuvent donc réapparaître à tout moment !

Un de mes clients allait régulièrement aux putes avant de se former au game. Aujourd’hui, il le regrette parce qu’il y a laissé des milliers d’euros… mais aussi sa santé. En effet, il y a chopé un herpès qu’il gardera toute sa vie.

Le papillomavirus

Le papillomavirus se manifeste par de petites verrues sur les organes génitaux et/ou l’anus.

Le papilloma se transmet, comme les chlamydias, par contact de peau à peau. La capote n’est donc pas une protection suffisante. On estime d’ailleurs que 85% de la population sexuellement active est contaminée.

Les signes apparaissent généralement 1 à 8 semaines après la contamination.

Chez l’homme, les condylomes sont visibles donc un examen médical suffit. Chez la femme, il faut parfois procéder à un frotti.

Le principal risque c’est qu’une femme qui a un papillomavirus accroit ses risques d’avoir un cancer du col de l’utérus. Heureusement, un vaccin existe mais, malheureusement, il ne protège pas contre tous les types de papillomavirus. Donc, il faut se faire dépister régulièrement !

Pour soigner un papillomavirus, on n’a pas trouvé mieux que des crèmes (traitement local des verrues).

J’ai moi-même eu un papillomavirus, y’a plusieurs années. J’étais alors en couple (c’était mes débuts dans le game) avec une nana qui me l’avait refilé. Quand je m’en suis aperçu, je le lui ai dit mais elle a refusé d’aller se faire examiner pour se faire soigner. Je l’ai donc quittée… Le résultat ? J’ai passé 3 mois à aller me faire brûler des verrues sur la verges à intervalles réguliers. Heureusement, en moins d’un an, tout a disparu.

Certaines personnes pensent que le papillomavirus peut provoquer le cancer de la gorge. En fait, ça peut arriver mais c’est très rare. C’est seulement le type 16 de papillomavirus que l’on retrouve dans 90% des cancers, et il n’est pas fréquent. C’est une papilloma que l’on peut d’ailleurs choper lors de rapports bucco-génitaux.

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Les mycoplasmes et la trichomonase

On choppe ces merdes lors de rapports non-protégés ou lorsqu’on échange de sex toys qui ont été mal nettoyés (désinfectés).

Il s’agit de maladies bactériennes et parasitaires.

Les symptômes des mycoplasmes et de la trichomonase sont des écoulements par la verge, l’anus ou le vagin, des brûlures et des démangeaisons.

Ils apparaissent généralement 1 semaine après la contamination.

Ils se diagnostiquent par prélèvement local.

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Le traitement ? Des antibiotiques et des crèmes ou ovules. Les autres partenaires sexuels devraient être traités en même temps pour éviter que cela ne revienne.

L’hépatite B

Environ 2500 personnes sont infectées chaque année en France par l’hépatite B. La contamination se fait par des rapports sexuels non-protégés, et par le partage de matériel chez les drogués.

Les symptômes sont de la fatigue, des douleurs musculaires et articulaires, de la fièvre, des maux de tête, des nausées, des diarrhées, le teint jaune…

Les signes apparaissent 2 à 8 semaines après la contamination.

L’hépatite B se diagnostique par prise de sang.

Il faut absolument être pris en charge si on souffre de l’hépatite B car il y a un risque de cirrhose du foie et de cancer du foie. Si la maman est infectée, elle peut aussi la transmettre au nouveau-né.

Heureusement, un vaccin existe et protège toute la vie. Perso, je ne suis pas vacciné parce qu’on soupçonne ce vaccin d’être à l’origine de certaines scléroses en plaque.

Je n’ai jamais rencontré personne qui avait (ou qui m’a dit avoir) l’hépatite B.

La syphilis

La syphilis est une maladie qui devient de plus en plus fréquente. Surtout dans les milieux homosexuels et bisexuels. On peut choper cette merde par contact sexuel, par contact avec une lésion de la peau ou par le sang.

Les signes possibles de la syphilis sont des petites plaies indolores (chancre) ou des plaques rouges sans démangeaisons sur les muqueuses et la peau.

Les signes apparaissent généralement 4 à 8 semaines après la contamination.

Cela se diagnostique par examen médical et prise de sang 15 à 20 jours après l’exposition.

Si ce n’est pas traité, cela peut se compliquer par une atteinte du cerveau, des nerfs, du cœur, des artères, des yeux… et la maman peut le transmettre à l’enfant.

Je n’ai jamais rencontré personne qui avait (ou qui m’a dit avoir) la syphilis.

Le SIDA (ou VIH)

Toute les IST fragilisent les muqueuses et augmentent considérablement le risque de contamination par le virus du sida. Inversement, si on est atteint par le virus du sida, les IST peuvent être plus grave et le traitement plus compliqué.

On peut attraper le sida lors de rapports sexuels non-protégés ou en étant en contact avec le sang de quelqu’un de contaminé.

Les symptômes du VIH (ou SIDA) apparaissent environ 15 jours après la contamination. Il s’agit de fièvre, éruptions  cutanées, fatigue, diarrhée. Ils témoignent de l’affaiblissement immunitaire. Souvent, ils apparaissent puis disparaissent et reviennent plus tard.

Le diagnostic se fait généralement par prise de sang.

Il n’existe pas de traitement et on ne peut pas guérir du VIH. On peut vivre avec, un peu diminué, mais on ne peut pas en guérir. Des traitements à vie peuvent bloquer l’évolution de l’infection.

En cas de rapport à risque, il existe un traitement d’urgence qui dure 4 semaines. Il faut pour cela se rendre dans les 48h au service des urgences les plus proches… si possible avec son partenaire.

Un de mes potes a fait le traitement post-exposition. Il était en train de baiser une pute tranquille en Argentine quand la capote a craqué. Il a flippé et s’est fait rapatrier d’urgence pour être pris en charge aux hôpitaux de Paris.

Sinon, je n’ai jamais rencontré personne qui avait (ou qui m’a dit avoir) le SIDA ni être séropositif.

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Les tests de dépistage

Si vous êtes un gros baiseur, n’hésitez pas à aller faire un test de dépistage au moins une fois par an.

Je  vais personnellement dans les centres de dépistage anonymes et gratuits. Si je n’ai pas de signes, j’attends au minimum 3 semaines pour y aller (c’est le délai à partir duquel les tests du SIDA peuvent révéler la maladie).

En tant que pick-up artist, j’ai subi une grosse pression aux MST. Beaucoup de nanas se méfiaient de moi pour ça. Je me souviens d’une allemande qui a exigé de voir mon test de MST avant de coucher avec moi.

Je me souviens aussi d’une petite nana de 18 ans qui m’a accusé de lui avoir refilé des chlamydias. Soi-disant, elle n’avait couché qu’avec son ex, moi et son mec actuel. Sauf que je l’avais prise avec capote. Alors j’ai fait un test et je n’avais rien. La triste vérité ? Soit son ex ou son actuel lui ont menti, soit ils l’ont trompée.

Perso, c’est pas tant le SIDA qui me fait peur. Même si ça me fait très peur parce que je suis hypocondriaque. J’ai surtout peur des trucs comme l’herpès. Je sais que ça se choppe beaucoup plus fréquemment. Entre ça et les chlamydias, c’est une raison pour laquelle, par exemple, j’aurais vraiment la trouille d’aller aux putes.

Du coup, je vais régulièrement me faire dépister. Tous les 6 mois/1 an, au moins. Et je suis responsable au quotidien. Je mets la capote quasiment à chaque fois. Même si ça m’est arrivé plusieurs fois de « l’oublier » ou d’avoir assez confiance pour ne pas la mettre. J’ai dû baiser 20 ou 30 meufs sans capote et j’ai rien choppé. A part le papillomavirus y’a 6 ans, dont je suis aujourd’hui guéri.

 

maladies sexuellement transmissibles

Quels sont les vrais risques ?

Ça me gave tout ce tapage merdique où on nous bassine à coup de remontrances moralisatrices pour un risque pratiquement nul… Mais justement, « pratiquement ».

Alors sans tomber dans le : « Quoi ? T’es suicidaire ? T’as couché avec une fille sans capote ? Mais mec, t’es dingue. Inconscient, pauvre fou. Tu pourriras en enfer. », ni dans le : « Oh bah, 5 chances sur 10 000… Megan Fox a plus de chance de marcher sur une peau de banane, de glisser et de tomber sur ma bite, que moi d’attraper le SIDA. », on peut rester un brin logique et responsable en mettant un préservatif avant de baiser.

Ça coûte pas cher, puis même y’a plein d’endroits où en avoir gratuitement (planning familial, hôpitaux, diverses associations en distribuent). Si jamais on baise sans (ça m’est arrivé), c’est pas la fin du monde, mais bon, on ne sait jamais… Alors go dépistage.

Puis même sans parler du SIDA, y’a un paquet d’autres merdes qui elles, s’attrapent beaucoup plus fréquemment. Pour les adeptes du « Autant de chance de mourir foudroyé que de mourir du SIDA », ma foi, si vous voulez. Mais vous ne prenez pourtant pas le risque de courir monter sur un gigantesque pique en métal une nuit d’orage, pas vrai ? Alors ne prenez pas non plus ce risque et mettez la capote.

Perso, pour éviter de perdre trop les sensations avec la capote (et donc pour pas trop rechigner à en mettre), je prends les capotes Skyns. En tout cas, moi, elles me conviennent ! Et puis, faut savoir aussi que certains milieux sont plus à risques : les homosexuels et les drogués, notamment sont plus souvent victimes de MST et d’IST que les hétéros.

A lire : Bref, j’ai baisé sans capote

infection sexuellement transmissible

 

Que faire si on a une MST ?

Tout d’abord, il faut contacter un médecin et se soigner.

Puis, la meilleure chose à faire si on a une MST ou une IST c’est de prévenir ses partenaires sexuels actuels et passés. Comment leur dire ? Le mieux c’est d’être franc et direct, pas tourner autour du pot. Mais franchement ça ne serait pas responsable de continuer à coucher avec quelqu’un sans capote quand on sait qu’on a pris un risque avec quelqu’un d’autre.

Certes, l’une ou l’autre nous l’a sûrement refilé. Mais on a pu leur donner aussi. Du coup, il faut être responsable et le leur dire. Ca évitera aussi de se les refiler indéfiniment. Je sais que c’est délicat, que c’est tabou, et que ça peut permettre à ton ou ta partenaire de griller que t’as été infidèle… mais bon ! C’est le jeu !!!

Ma conclusion c’est qu’il faut être prudent mais ne pas vivre dans la peur. Le risque 0 n’existe pas. Mais si j’ai rien chopé en baisant 300 meufs, c’est qu’on peut largement éviter tout ça ! Tout ce que j’ai eu ce sont des rougeurs dû à trop de frottements. Mais voilà faut prendre des précautions, pas faire n’importe quoi avec n’importe qui mais pas se priver de tout non plus. Par exemple pour le sexe oral, j’ai dû mettre une capote une seule fois dans ma vie.

Que le Dieu de la santé soit avec vous !

A lire avant de partir : Pourquoi relativiser la religion de la capote ?

test depistage

Fab,

Coach en séduction, qui fait aussi un peu de l’éducation sexuelle et de la prévention

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1 commentaire pour “Les 9 MST et IST les plus courantes: symptômes et risques”

  1. J’ai acheté ton e-book sur la vérité qui dérange
    J’ai longuement hésité
    Car y’a tellement d’ébook pourri sur le marché
    Mais il est vraiment bien
    Notamment le fait d’aborder en soirée et le prendre comme une blague
    Me prenait souvent plus de râteau en soirée
    Les rares râteaux violent étaient en soirée
    Du coup je n’abordais qu’en journée
    J’ai compris qu’en fait c’est normal
    C’est le meilleur e-book que j’ai lu

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