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Les axiomes de la communication

Les axiomes de la communication

Tiré de Wikipédia…

Les axiomes suivants peuvent (selon l’école de Palo Alto) expliquer comment une mauvaise communication peut se produire. Si l’un de ces axiomes est en quelque sorte perturbé, la communication peut échouer.

Axiome d’impossibilité « On ne peut pas ne pas communiquer » :

La communication humaine est comprise comme des séquences d’échanges de signes, volontaires et délibérés ou non, considérés dans leur dimension interpersonnelle. La communication sociale, médiatique n’est pas l’objet premier de cette théorie. De ce point de vue, tout comportement prend pour tout témoin, valeur de message.

Se comporter c’est devenir accessible à l’observation. Pour un être humain il est impossible de ne pas agir. Dès lors, où tout est interprétable et, par conséquent, tout est communication. Lorsque deux personnes sont en présence de l’une de l’autre, elles n’ont pas d’autre choix que l’acceptation de la communication ou son refus, lequel doit être communiqué. La tentative d’annulation conduit au paradoxe puisqu’on ne peut pas signifier que l’on ne veut pas communiquer sans communiquer.

En conséquence, communiquer c’est exercer consciemment ou non une forme d’influence sur autrui et donc, s’il est impossible de ne pas influencer. Ainsi lorsque deux personnes se voient, chacune ne peut pas ne pas influencer l’autre. L’interaction désigne l’action et les réactions interpersonnelles mettent en jeu les messages verbaux et les conduites.

Le concept rend compte de ce que les conduites d’une personne sont déterminées par les réponses des autres.

On ne peut donc comprendre les actes d’une personne sans les envisager au sein de l’ensemble des actions des personnes de son entourage. Car tout comportement particulier est fonction des restrictions apportées par le groupe qui relèvent de la culture propre au groupe : ses règles.

Axiome d’englobement : « Toute communication présente deux aspects, le contenu et la relation tels que le second englobe le premier et, par suite, est une métacommunication »

La notion de relation, telle que l’entend la pragmatique de la communication humaine, est le lien entre deux grandeurs: le récepteur et l’information. Les propositions relatives à la relation sont des discours sur le discours qui englobent celle relatives aux contenus et leur donnent un sens. Le contenu et la relation dans la communication relèvent de types différents : tout énoncé constatif ou performatif se trouve inclus dans le message reçu d’une personne et qui va donner sa valeur au message.

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La valeur de vérité d’un message est de type supérieur à celui du message puisque, c’est un énoncé sur un énoncé, qui relève de la métalangue. Il est impossible à un message d’affirmer de lui-même qu’il est vrai.

Le conflit interpersonnel constitue un support typique d’étude des perturbations de la communication résultant d’une confusion entre contenu et relation. Toutes les communications sont basées sur la façon dont le locuteur veut être compris et comment il perçoit sa relation avec le récepteur de l’information. L’aspect relationnel de l’interaction est connu comme méta communication : c’est une communication sur la communication où le message et la relation sont toujours les éléments les plus importants dans la communication.

Axiome de la ponctuation : « L’analyse de la communication dépend de la ponctuation des séquences de communication entre les partenaires »

L’expéditeur et le récepteur de la structure des informations du flux de communication interprètent leur propre comportement lors de la communication : chaque partenaire pense que l’autre est la cause d’un comportement spécifique. Au cours de la communication, ils vont eux-mêmes pouvoir isoler un comportement de leur partenaire dans l’échange pour lui attribuer la fonction de déclencheur de leur propre réaction. Un désaccord sur la manière de ponctuer les échanges pourra renvoyer à une opposition sur les causes et les effets d’une situation et par là, entraîner un conflit.

Axiome de la double nature de la communication : « Les êtres humains utilisent deux modes de communications : numérique et analogique »

Les signes échangés dans la communication peuvent être verbaux ou non verbaux. Les premiers sont symboliques, codés et numériques. Les seconds sont imagés et ont été appelés « analogiques ». Imagé est pris au sens large et inclut l’image à proprement dite, les sons, les gestes, les odeurs, les goûts. La communication non verbale est dépourvue de syntaxe.

Axiome de réciprocité : « Tout échange de communication est symétrique ou complémentaire, selon qu’il se fonde sur l’égalité ou la différence. »

La relation est la position relative de deux personnes dans la communication. La notion de symétrie a été introduite par Bateson. Lorsque la relation est symétrique, les participants se co-définissent comme égaux. Si les relations sont fondées sur l’égalité, les partenaires adoptent un comportement en miroir, caractérisé par une minimisation de la différence.

Lorsque les relations sont fondées sur la différence, les comportements des partenaires se complètent et renforcent les écarts. Dans ce cas-là, l’un des partenaires occupe une position qui est qualifiée de haute. L’autre prend lui-même une position complémentaire basse. Des concurrences peuvent naître pour la position haute ou la position basse pouvant faire survenir une dégradation de la relation qui conduit au conflit.

Extrait de : Communication, séduction et manipulation

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