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Parlons de la sexualisation

Parlons de la sexualisationComment sexualiser une conversation ou une interaction ?

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de la sexualisation parce que beaucoup de mecs ont des difficultés à sexualiser leurs conversations. Pourtant, c’est un passage obligé de votre apprentissage si vous voulez prendre votre pied avec plein de jolies filles. Mon but en écrivant cet article est de vous donner envie d’ajouter un peu de tension sexuelle à vos approches et à vos rencards.

Une conversation dans le genre « c’est quoi ton nom? tu viens d’où ? tu fais quoi comme études/travail ? tu veux faire quoi plus tard ? » a peu de chances de donner envie à une femme de vous chevaucher comme les marocains chevauchent des dromadaires (y’a une grosse bosse). Sauf si elle est vraiment très attirées à la base… mais bon, nous traiterons ici seulement le cas général.

Définition : sexualiser ce n’est pas comme on pourrait le croire = « parler de sexe ». Il vous suffit d’allumer Canal+ pour entendre des chroniqueurs mal élevés faisant un concours de manque de respect et de vulgarité. Il vous suffit d’acheter un magazine féminin pour voir que parler de sexe entre filles n’a rien d’extraordinaire (donc pourquoi ça le serait d’en parler avec un mec ?) Il vous suffit d’acheter un GQ pour lire des niaiseries écrites par des filles payées pour vous expliquer que réaliser vos fantasmes est une mauvaise chose. Donc, même si vous vous voulez provocateur, sachez que lui demander de but en blanc si elle aime la sodomie n’est pas si original que ça et que ce n’est pas efficace. Sexualiser, c’est amener le sexe.

Donc : commencer la conversation en lui demandant « salut tu suces ? » ou « salut je te prends en levrette ? » ça ne marchera pas (j’le fais des fois quand j’suis bourré mais bon c’est pour rigoler plus qu’autre chose). La règle d’or de la sexualisation c’est que plus une conversation est sexuée moins elle pouvoir vous prendre pour un mort de faim. Vous êtes joueur, taquin, vous avez des pensées coquines que vous communiquez… mais si quelque chose lui fait penser que vous n’avez pas touché de femme depuis longtemps, elle perdra de l’attirance pour vous (cf. le principe de présélection par d’autres femmes).

Ce que l’on veut faire quand on sexualise, c’est instaurer une tension sexuelle, un jeu, de la sensualité, la mettre à l’aise avec d’éventuelles pensées coquines (qui l’ont sûrement déjà effleurée) en lui montrant EN PREMIER que l’on est à l’aise sur ce terrain, et également en lui suggérant plus ou moins subtilement des idées peu catholiques de votre crû de manière plus ou moins explicite.

Tout comme au lit, vous devez prendre l’initiative d’amener le sujet, la surprendre par votre culot et vos idées originales qui vous différencient de la masse (évitez quand même les trucs chelous comme le fétichisme) et faire monter ses taux d’hormones (= lui faire vivre des émotions). En lui parlant de sexe, si elle n’est pas trop gênée (coincée) elle s’imaginera faire des trucs cochons avec vous. Ou alors elle repensera à l’acte en lui-même (qu’elle a censément déjà fait) et sera excitée puis vous associera à cette excitation. Dans tous les cas, elle perdra un peu le contrôle, mais attention y’en a à qui ça ne plaît pas : ça les stresse… celles-là peuvent réagir de manière imprévisible. Ca peut aller de la fellation à la baffe en pleine gueule en passant par des insultes.

Pourquoi les comptables ont si mauvaise réputation en séduction ? Ils ont la réputation de s’en tenir aux faits. Les faits, les faits et rien que les faits. Une fille a donc très peur de se faire chier avec un comptable typique. Il a autant de chances d’embrasser Alice David que Alice Isaaz de glisser sur une peau de banane et d’atterrir nue à califourchon sur mon sexe surnommé John-David.

La sexualisation est donc une sorte de préliminaire verbal qui met la fille en conditions pour vous accueillir en elle. Il faut la préparer mentalement. Même pour les plus cochonnes, il faut un minimum. Ca peut se faire en face-à-face ou sur Internet / par SMS pour ceux qui aiment écrire.

Surtout, ne soyez pas un de ces mecs ennuyeux ou soporifiques. Ne rejoignez pas le gang des chiants. C’est ce qui arrive lorsqu’on raconte sa journée de TAF par le menu avec plein de détails qui ne l’intéressent pas… tout ça pour se la péter et/ou pour passer pour un mec « bien ». Selon moi, mieux vaut aller trop loin que pas assez.

Si je résume : la sexualisation c’est toute conversation entre un homme et une femme qui serait déplacée entre deux mecs. Ou au travail. Ou avec votre sœur/mère.

– Les plus timides sexualiseront avec des trucs faciles qui sont indirectement sexuels comme « tu préfères manger un carré de chocolat noir ou bien écouter de la musique en courant dans la forêt ? »

Avec ça, vous sexualisez parce que vous lui faites penser à des trucs agréables que vous vous associez par votre simple présence au moment où elle y pense. Capisch ? Sinon, relisez cette phrase bancale.

Dans tous les cas, vous devez sexualiser en même temps que vous parlez par votre langage corporel (comme expliqué ici et en détails). Parce qu’évidemment, si vous dites des trucs sexy en regardant vos pieds et en montant dans les aigus, ça va gâcher tout votre effet : vous n’assumeriez pas et elle le sentirait, et donc elle ne vous respecterait plus. Pour être sexy, soyez difficiles à déstabiliser. Je vous parle de quelque chose qui révèle du domaine de l’émotion (et du rapport de force parfois) et non pas de celui de la logique (qui serait : vous n’êtes pas moche, vous avez un bon boulot et vous êtes sympa alors vous baisez avec des bonnasses… mais malheureusement ça ne fonctionne pas comme ça).

*Un peu plus osé « où est-ce que tu préfère qu’on te fasse des bisous ? »

*Le niveau encore au dessus « de quelle couleur sont tes sous-vêtements aujourd’hui ? »

*Après, y’a tout ce qui est : sous-entendus, allusions, jeux de mots, lui dire qu’elle a l’esprit mal tourné quand elle a le malheur bonheur de dire un mot ambigu… etc.

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*Le dernier niveau et le plus difficile à maîtriser, c’est le rentre-dedans. C’est la bombe nucléaire de la séduction. J’en fais souvent mais parfois je vais encore trop loin :l’euphorie du moment nous piège parfois en nous faisant perdre tout sens de la mesure. C’est pas très grave en soi mais bon on en choque certaines et on passe parfois pour un relou avec les bienpensants, c’est chiant… Me suis même fait taper une fois.

Pour vous inspirer, je donne plein d’exemples de répliques field-testées qui fonctionnent dans cet ebook.

Le but c’est de vous connecter avec les meufs à un niveau émotionnel. Si tout va bien, elles vous trouveront original, décalé, marrant, fun (sinon calibrez mieux c’est-à-dire adaptez-vous mieux à votre contexte/environnement)…

Avec cette attitude, on est très loin du « mode interview » auquel elles ont droit la plupart du temps. Ceci dit, l’originalité et tout ça peut déstabiliser les meufs habituées aux tâches. Alors elles vous testeront pour voir si vous êtes vraiment cool ou si vous jouez un rôle. Y’a aussi le cas des connasses (souvent des cagoles ou des pucelles) qui ont peur dès qu’on sort des sentiers battus « ayaaa tu m’as parlé de sexe t’es un pervers aller dégage. » Ca se passe de commentaires. C’est souvent celles qui ne comprennent pas le second degré/ironie ou qui redoutent tellement de tomber sur un relou qu’elles en voient partout (leur mère les a trop mises en garde alors qu’en fait elle baisait dans le foin avec le voisin). Faut être vraiment sûr de vous pour faire ça car des poufiasses essaieront de vous faire culpabiliser et de vous faire rentrer dans le moule des mecs manipulables (qui les arrange). Ne vous laissez pas faire!

Vous allez jouer avec elle. Ca la mettra à l’aise. Elle rentrera peut-être même dans votre jeu et se sentira libérée par votre côté nonchalant. Votre interaction, sous couvert d’un petit jeu de rôle, sera ainsi moins perturbée par la pression sociale. Si ça se trouve, elle répondra à vos taquineries par une tape sur l’épaule ou une insulte affective « connaaaareuuuh, je suis pas une blonde stupide qui a une mémoire de poisson rouge ! »

Alternez le chaud et le froid (compliments/taquineries) pour faire monter le plaisir selon le principe du push and pull.

Sachez que l’on peut sexualiser toute conversation (mêmes celles sur les sujets les moins bandantes, faut juste avoir de bons réflexes et rebondir sur certains mots qui permettent une sexualisation facile) avec une meuf qui nous plaît hors des cadres du travail et de la famille. En moins de 5 minutes, c’est tout à fait possible.

Ce que pas mal de gars ont du mal à comprendre c’est qu’il faut ASSUMER. Quoi que l’on fasse. Même si le sexe est sous-jacent à toute interaction homme/femme : vous êtes un gars qui a du désir sexuel et qui ne compte pas le cacher parce que vous n’êtes pas un faux-cul comme la plupart des mecs qui se veulent mielleux mais qui ne pense qu’à la niquer puis la jeter. Ca c’est le grand paradoxe des femmes elles repoussent les mecs francs et prennent les beaux parleurs puis sont déçues et après en veulent aux mecs francs et ça finit qu’on est tous des connards…!

Moralité : la masturbation c’est pas votre truc. Vous êtes habituées aux vraies femmes, aux vrais vagins chauds et humides. Elle doit vous respecter pour ça, si on est logique. Sauf que si ça ne l’arrange pas, vous vous heurterez à la célèbre mauvaise foi féminine et en prendrez plein la gueule « vas-y t’as trop pris la confiance toi je vais te remettre à ta place !
– Ah bon ? Ca va t’apporter quoi ? Pourquoi t’en profite pas pour jouir plutôt ? Retourne donc te taper des mauvais coups alors si les bons coups te font si peur. »

Révélation : elle aussi a des désirs sexuels. Alors, vous pouvez les assouvir ensemble sans que personne n’y perde (si on est franc dès le départ tous les deux sur ce que l’on recherche) ! Tout le monde y gagne à ce compte-là. C’est un scénario gagnant-gagnant. C’est quand même mieux que de regarder la télé tout seul avec son doudou. Ceci doit être votre état d’esprit sous-jacent.

Bref, parlez à son imagination, à son instinct. Utilisez les trois canaux de communication (visuel, auditif, kinesthésique) lorsque vous donnez des détails sur une scène. Mais ceci est une autre histoire.

Le mot de la fin : parlez-lui comme vous parleriez à une vieille amie un peu coquine.

Avec ça, n’oubliez de joindre les gestes à la parole : les kinos.

A bientôt !

« L’ascenseur indique charge maximale 300kg… t’es sûre que tu peux monter ?« 

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