J’ai dépucelé une marseillaise
Le 11 juillet 2014,
Hier, petite journée tranquille (tant mieux car en ce moment je suis bizarrement tout le temps crevé) : levé vers 11h, petite salade de légumes à midi, et l’aprèm j’ai dépucelé une marseillaise.
J’avais plus de capote donc j’ai dû aller en racheter au Monop’. J’y suis allé vers 14h40 alors que j’avais rendez-vous avec cette pitchoune de 19 ans à 15h. J’suis trop un mec prévoyant. J’aime bien aller acheter des capotes et les tenir fièrement dans le magasin. Beaucoup se cachent car ont honte de se mettre ça sur la bite, comme ce bonnet qu’on est obligés de se mettre sur la tête à la piscine, mais moi je suis fier car j’envoie au monde le message suivant « je suis sur le point de niquer là, et vous ?! »
NB : Au risque de ne pas être très original, sachez que je n’aime pas le sida.
Petite sensation d’étouffement dans la queue pour payer, sûrement l’angoisse… sinon c’est que j’aime pas payer. Non sérieux, j’aime pas me sentir coincé. Bon, ensuite, j’ai caché la boîte dans la poche intérieure de ma veste (ouais j’avais une veste en plein mois de juillet car ça caille en ce moment par chez nous). J’me suis dit que d’arriver avec les préservatifs dans un sachet plastique ça ferait un peu « cheap« . Avec le recul, je pense que j’ai bien fait car elle m’a demandé en montant chez moi « t’as acheté quoi? » et j’me voyais pas répondre « des capotes pour te dépuceler, poulette« .
Comme j’étais en retard (il était environ 15h10), elle s’était assise par terre devant mon bâtiment. J’me suis assis à côté d’elle du coup, pour établir une bonne communication. « Ah, tu t’assois avec moi, c’est cool« . J’lui ai fait un bisou ambigu sur la joue en guise de bise. Elle a souri, cool. J’ai observé et noté qu’elle était habillée comme sur la photo d’Adopte pour laquelle je l’avais complimentée. Ca n’augurait que du bon. D’ailleurs si vous aussi, vous voulez profiter du net pour pécho comme un petit salopard, n’hésitez pas à lire mon livre. Je vous y explique tout en détails.
Ah mais parce que ouais… j’l’ai pas dit encore mais j’l’avais jamais vue cette nana. J’l’ai dégottée sur Adopte… quand on a parlé de cul, elle s’est offusquée pendant 2 semaines, puis je lui ai envoyé le message de la dernière chance dont je parle dans mon bouquin. Et magie : on t’chat sur FB depuis samedi dernier. Elle habite à Marseille. Elle m’a dit qu’elle avait essayé de coucher avec 2 gars déjà cet été mais que c’étaient trop des manches et qu’elle se demandait qui arriverait à la dépuceler. Le premier j’sais plus pourquoi ils l’ont pas fait, j’crois qu’il n’a pas bandé à cause du stress tout simplement, et le second lui a mis un coup de boules tête alors qu’ils étaient tout nus (mais pas tout bronzés)… ça a tout cassé.
Sur le coup, j’me suis demandé si la gente masculin est vraiment si NAZE que ça au lit ou si c’était ELLE qui arrivait à mettre mal à l’aise tout le monde (car quand on est nerveux on fait des conneries plus facilement – et on est souvent nerveux quand on s’apprête à coucher avec une nouvelle personne). Bref, il lui fallait quelqu’un pour dépuceler l’indépucelable, c’était une mission pour Cyprineman !
Pour commencer, elle a voulu aller sur le balcon, histoire de faire connaissance. J’ai commencé à me faire pressant au bout de 10mn. « Déjà ?! » s’est-elle indignée… Elle essayait de me désarçonner comme un chevalier lors d’une joute pour sa belle princesse Cersei mais je sais que le genre « on attend un peu après on le fait » c’est de la merde… ça marche pas comme ça : quand faut sortir de sa zone de confort, vaut mieux y aller d’un coup sec (comme quand on quitte sa meuf). Ce bavardage était une insulte à notre désir, il était grand temps de passer aux délicieuses choses sérieuses.
J’l’ai embrassée (elle a arrêté d’esquiver mes baisers candides), tripotée, etc. Elle me disait « attends » ou me tenait le bras comme pour m’accompagner ou plutôt comme pour contrôler mon mouvement. Bref, elle n’était pas en confiance. Je peux le comprendre. Mais bon. J’ai tenu bon la barre, comme le capitaine Haddock, et j’lui ai caressé les seins par dessus son soutif et la chatte par dessus son string (car elle ne voulait pas que je rentre ma main dedans au début). Mais quand elle fut bien excitée (sa partie émotionnelle ayant pris le dessus sur sa partie logique) j’ai rentré ma main dedans et elle n’a plus protesté.
Bref, après ça, on est rentrés. On s’est installés sur le canap’ : elle en train de prendre son pied car elle est à fond clitoridienne et moi en me disant qu’elle était mignonne quand même et que c’était donc étrange qu’elle soit encore vierge à 19 ans… mais bon plus rien ne m’étonne comme dirait Aurélien. D’habitude ce sont quelques mots sublimes qui me caressent la langue, là, c’était son clitoris.
Elle est montée très haut sur ce canapé… même si j’ai pas pu trop la doigter car ça lui faisait mal, ma langue lui plaisait beaucoup. Et elle voulait absolument « me donner du plaisir aussi » car elle en prenait pas mal apparemment. On est donc allés dans la chambre, je l’ai guidée pour me déshabiller… Elle voulait gagner du temps encore et tout mais la vérité c’est qu’elle ne savait pas trop comment s’y prendre alors j’ai pris le temps de la rassurer et de lui expliquer. Une fois nus elle a paniqué « je sais pas quoi faire ? faut faire quoi ? je dois faire quoi ? » Une jolie p’tite blonde aux yeux bleus qui te demande ça, avec ses jolis petits tétons à l’air, c’est carrément craquant.
« Du calme, chérie ! Tu ne DOIS rien, tu fais ce que tu as envie« . Elle voulait me donner du plaisir, alors je lui ai appris à me branler. Ensuite, elle a hésité une heure avant de se décider à me sucer « j’y vais, j’y vais pas« , elle a pris mon gland dans sa bouche et a fait 3 va-et-vient « c’était bon ?
– oui sauf l’hésitation qui gâche tout« . Bon, faudra qu’elle fasse mieux que ça pour ses amants futurs mais pour une première fois : je l’ai trouvée très courageuse, de très bonne volonté, et c’est le principal à mes yeux. Ce qui l’a décoincée c’est quand je lui ai dit « je suis ton cobaye aujourd’hui moi je t’explique tout donc profite-en pour essayer ce qui tu as envie de découvrir sinon tu vas rentrer chez toi en te disant que t’aurais bien aimé tenter ci ou ça mais que t’as pas osé« . Ceci dit, elle n’a pas eu l’air de trouver qu’une bite a très bon goût alors j’lui ai mis une fessée et elle l’a mal vécu.
Du coup, j’lui ai refait un cunni, pour me faire pardonner. Ca l’a rendu folle et au bout d’un moment « vas-y mec on le fait maintenant je veux trop savoir ce que ça fait« . Ah OK. Bon ben, j’aurais p’t’être dû continuer et la faire jouir avec ma langue mais je l’ai pénétrée. Ca lui a fait mal bien sûr. On y est allé doucement, blablabla. On s’y est repris à plusieurs fois. Ca lui a donné un peu de plaisir mais ça lui faisait encore mal. A un moment, elle a voulu qu’on stoppe alors elle m’a branlé pour me finir. C’était très bon : ça y est, elle sait branler! « Vas-y serre-moi dans tes bras« . Son kiffe c’était de me sniffer dans le cou et de me dire « oah tu sens bon.
– c’est pas moi c’est Paco Rabanne! »
NB : Tout ça m’a rappelé ma propre première fois. Sauf que la meuf avec qui je l’ai fait n’a pas souhaité me finir et a été très désagréable. Quelle connasse quand j’y repense !
Elle m’a dit qu’elle me trouvait « assez » beau (« désolée j’n’ai pas l’habitude de faire des compliments« ) et très gentil. Ca fait du bien à la confiance. Elle pensait que je serais un connard mais en fait « t’es plutôt un bisounours« . Ouais, pas vraiment non plus… mais bon. Apparemment j’renvoie une image de connard sur mon blog, etc. J’pense qu’elles confondent connard et alpha, en fait. On peut être très gentil et alpha… en tout cas moi, j’aime aider mon prochain. Surtout ma prochaine.
Y’avait un peu de sang sur mon lit quand elle est partie, mais bon. Au moins ai-je eu l’honneur de dépuceler une nouvelle fille. J’espère l’avoir débloquée et mise sur la bonne voie pour qu’elle soit plus heureuse dans sa vie sexuelle future. Elle m’a dit qu’elle avait rencard samedi et lundi prochains avec d’autres gus d’Adopte. Pour ma part, j’étais ravi de découvrir ses 3 jolis tatouages (comme quoi, toutes les tatouées ne sont pas des folles du cul…)
En gros, elle m’a utilisé comme homme-objet pour découvrir les plaisirs charnels. Y’a pire comme B.A. quand même. Ce fut une mission honorable et délicate, mais je pense l’avoir remplie car elle est repartie enchantée et déterminée à s’éclater cet été. Je suis content parce que, vous savez, c’est difficile de combiner PUA et hypersensibilité émotionnelle… j’rigole pas je crois que j’ai trop d’empathie.
Que le Dieu du Game ne nous la mette pas profond !
Parfois je me demande où s’arrête la part autobiographique et où commence la fiction….
L’autobiographie ne s’arrête qu’au profit de l’auto-dérision.