Même déprimé, j’arrive à niquer des bonnasses
J’espère que ce texte sera publié un jour sur mon blog, parce que ça voudra dire que je m’en serai sorti. « La ménagère de moins de 50 ans n’aimera pas ça, dans le Cantal on ne comprendra pas ci » : JE M’EN BATS LES COUILLES moi je raconte les choses comme elles sont sur le blog car personne d’autre n’ose le faire. Rien à cirer des petits connards qui vont essayer de tourner ça en dérision pour se rassurer, parce que je sais très bien que ça peut leur arriver à eux aussi. Et ce jour là, ils feront moins les malins.
Le 23 septembre 2014,
Je n’ai pas très envie de revenir par écrit sur ce que je traverse depuis cet été. Parce que ça me déprime rien que d’en parler. Je le ferai peut-être plus tard, avec le recul, pour que vous compreniez pourquoi j’n’ai pas donné de nouvelles depuis si longtemps. Je me fais pas d’illusions, la plupart d’entre vous s’en foutent royalement de toutes façons, et ne pensent qu’à leur gueule. Je me demande bien pourquoi j’essaye autant d’aider les autres avec mon blog alors que je doute vraiment du fait que mes semblables me rendraient la pareille s’ils en avaient l’occasion. Enfin bon, parlons de trucs plus sympas. J’ai un peu repris goût à la vie ce WE. Je vais vous raconter cette anecdote positive. Parce que c’est bon pour le moral, comme la compagnie créole.
En Juillet, une meuf m’a ajouté sur FB. Insolemment bonnasse. Mais j’avais déjà plus d’énergie, tout le temps mal au ventre, etc. alors je ne l’ai pas calculée pendant près d’un mois. Puis, un beau jour du mois d’Août (non je rigole on a eu un été pourri), j’en ai eu marre qu’elle me nargue comme ça (avec ses yeux bleus magnifaïques et son beau petit cul) alors j’ai décidé qu’on allait jouer un peu. Et pas qu’au Scrabble.
J’ai liké une de ses photos, elle a liké une des miennes. Hum, joueuse. J’aime ça. J’ai reliké une des siennes, elle a reliké une des miennes, etc. Sacrés préliminaires! On a joué comme ça pendant quelques jours, puis on a commencé à se poker. Les choses devenait sérieuses entre nous…
Je lui ai envoyé un message (elle avait une photo déguisée en ange et moi une déguisé en diable donc je lui ai envoyé ça en disant qu’on se complète et que ce serait bien si on se complétait aussi bien au lit), on a discuté et j’ai pris son Snapshat (conseils ici) au bout de deux jours. A partir de là, on s’est mis à s’envoyer des photos coquines. C’était assez bandant. Enfin, surtout moi, je bandais vu comme elle est foutue. Elle, elle devait mouiller, non pas que je sois un Apollon mais tout corps d’homme peut avoir du pouvoir sexuel sur une femme si on sait le gérer (conseils ici bis). C’est ça qui leur fait peur et les pousse à être des connasses pour se protéger. Parmi les Snap mythiques « tu aimes faire du cheval ou chevaucher ?
– J’fais pas de cheval mais chevaucher une monture pourquoi pas« . Une meuf pas trop compliquée et un peu coquine, en gros.
J’avoue qu’elle m’a aidé à garder foi en l’avenir et en l’humanité (surtout concernant les meufs) pendant tout ce temps… mais, en même temps c’était frustrant, surtout quand j’étais au plus mal. Je me disais « putain si j’étais en forme je pourrais aller la déglinguer« . Heureusement, elle a été compréhensive, peut-être parce qu’elle est infirmière. Je n’ai pas menti : je lui ai parlé de mes problèmes de santé, de pourquoi j’étais retourné chez mes parents, etc. Ca ne l’a pas faite fuir. Tant mieux. J’ai été surpris en bien : normalement, un mec malade, ça n’intéresse pas les nanas… Enfin, c’est que j’ai appris dans le game, les critères d’attirance, tout ça. Notons quand même que certaines ont le syndrome de l’infirmière et s’attachent aux mecs à problèmes. Rien n’est absolu en séduction.
Enfin bon, on s’est envoyés des Snap pendant plus d’un mois. Moi j’essayais de la faire venir en voiture sur le parking devant chez mes parents et de l’y baiser sur le siège arrière (vu qu’elle n’habite pas loin) mais elle ne voulait pas. Puis, un beau jour, elle m’a dit avoir enfin la maison de ses parents pour elle toute seule. Et elle voulait que je vienne dormir avec elle! Moi j’étais terrorisé, surtout que j’avais pas vraiment baisé depuis un moment donc j’avais peur de mourir en plein coït. Finalement, je me suis dit que ce ne serait pas la pire des morts alors j’ai tenté le coup. Puis elle est infirmière alors, c’est un peu rassurant. On se rassure comme on peut ! Je me demande d’ailleurs si ce qui me gênerait ce ne serait pas plus de faire un malaise devant une inconnue. Parce qu’apparemment, c’est plutôt ça que je risque. Pas sexy. Mais bon. C’est pas le sujet ici, donc je vais vous raconter brièvement cette merde qu’il m’arrive (petit aparté) et on revient à l’histoire. J’ai passé une épreuve d’effort à l’hôpital pour voir si mon cœur allait bien et je suis devenu tout blanc alors ils m’ont stoppé pour « sensations lipothymiques » (le truc qui ne veut rien dire). J’ai maudit mes parents de m’avoir fait en kit avec un cœur qui fonctionne mal. Sérieux, je leur ai fait scandale. J’ai été injuste. Ensuite, j’ai dû passer un examen pour voir si mon cœur était malformé et non y’a rien… alors j’ai passé 24h de holter et la conclusion c’est que j’ai moins d’extrasystoles que la moyenne des gens… mais je les sens plus car je suis hyper nerveux en ce moment. C’est en tout cas ça, la théorie des docteurs. Il paraît qu’il y a même des gens qui s’évanouissent à cause des nerfs, et que c’est bénin aussi. Moi je prends des coups dans la poitrine, c’est terrorisant. Bref, officiellement je n’ai rien, mais dans la pratique je reste traumatisé par le fait de ne pas avoir réussi cette épreuve d’effort et maintenant j’ai peur de faire crise cardiaque dès que mon cœur monte (dans les escaliers ou autre). C’est grave! Et surtout : ça rend la vie invivable ! Je prends mon pouls dès que ça va pas, parfois je le trouve pas donc je panique. J’ai toujours eu peur de mourir jeune, je sais pas pourquoi… J’me dis que je le mérite pas avec tous les efforts que je fais pour ma santé mais que la vie est injuste. En espérant qu’elle me prouve le contraire! En attendant j’ai peur d’être seul, de faire un malaise et que personne ne soit là pour me sauver. Je n’ai plus envie de rien faire, aucun projet, car je me dis que de toute façon je vais mourir en plein milieu… du coup je m’astreins à réviser mes exams et à faire mon blog quand même. Mais même ça, c’est pas facile.
Samedi soir, je suis arrivé chez elle vers 20h, pour manger du riz… du moins officiellement. Officieusement, c’était plutôt de la viande que j’allais manger (l’accompagnement). Elle m’a informé que sa sœur rentrait du TAF (Mc Do) à 21h30. Elle m’a un peu fait visiter sa maison puis m’a embrassé dans la cuisine comme pour me signifier qu’il était grand temps de passer aux choses sérieuses.
Ensuite, on a commencé à se toucher et elle m’a guidé dans sa chambre. Sa chienne montait sur le lit alors elle l’a foutue dehors. Dommage, j’aimais bien sa chienne, une bonne tête et tout. J’aurais bien aimé qu’elle nous matte. Non, je rigole là, je n’ai pas craqué à ce point. Deux chiennes pour moi tout seul, plus sa chatte qui traînait dans le salon : ça aurait pu être cool.
Je l’ai léchée pendant un bon moment (la fille pas sa chatte enfin si mais bref vous avez compris…) Elle était appétissante puis j’avais envie d’elle depuis un bon moment. Elle a joui une fois. J’ai continué à la lécher, en fait, j’avais peur de niquer. Elle n’en pouvait plus alors elle m’a renversé, on a mis une capote et elle m’est monté dessus pour me baiser avec douceur. J’étais bien là comme ça, alors je la laissais faire. « Advienne que pourra » me suis-je dit. J’ai pas spécialement senti mon cœur ni fait de malaise ni rien. Après, elle a voulu que je vienne sur elle en missionnaire. OK, au bout d’un moment j’ai pris la confiance et ai commencé à vraiment la défoncer. Puis elle s’est tournée, je l’ai prise en levrette en lui caressant le clito. J’ai senti son sexe se contracter « oh oui oui oui« . Elle a rejoui. J’ai repris confiance et me suis laissé éjaculer. C’était bon même si j’aurais préféré finir dans sa bouche. J’aurais peut-être dû lui demander. Peut-être la prochaine fois. Ensuite, on s’est fait un petit câlin, j’étais fier de moi et surtout content d’être toujours en vie. On a pris une douche pour laver nos péchés.
Ensuite, sa sœur est rentrée alors elle n’a plus voulu rien faire de sexuel. J’étais un peu déçu parce que je l’aurais bien rebaisée mais bon… ça va que sa sœur est sexy aussi, on lui pardonne. On a mangé du riz et des tomates, parce que je soigne mon foie aussi. J’ai la totale. Elle avait fait des cookies alors bon je me suis laissé tenter. Ca va, c’est bien passé. Mais j’étais vraiment fatigué vers minuit, plus l’habitude de me coucher aussi tard ni de faire des folies… alors, on s’est calés sur son lit et elle s’est endormie. Moi j’ai eu du mal, déjà à cause des draps « La Petite Sirène » mais aussi parce qu’on était serrés dans ce lit une place et qu’elle ne voulait pas me sucer ni rebaiser parce que sa sœur était à côté (elle pouvait nous entendre mais elle ne voulait pas qu’elle nous rejoigne) et que moi je bandais comme un arc alors j’étais frustré. J’ai hésité à me branler ou à aller dans le lit de sa sœur mais bon, ça se fait pas, il paraît. Je la caressais, la chauffais et tout mais rien à faire. Bon. Tant pis, je respecte.
On a un peu parlé quand même avant qu’elle s’endorme. Elle a deux ans de moins que moi, mais on était au même collège. Puis, on prend le même bus pour rentrer d’Aix (j’avais vraiment l’impression de l’avoir déjà vue). On a parlé de nos souvenirs d’enfance, y’a un mec du bahut que je connaissais, un petit kéké, qui lui envoie sa bite sur Snap. Il veut qu’elle le suce mais c’est tout car il a une copine et que « sucer c’est pas tromper« . Elle, ça ne la tente pas trop (c’est ce qu’elle dit en tout cas). Mais recevoir des bites sur Snapchat c’est flatteur, comprenez-la. 😉
Sinon, elle m’a dit qu’elle n’avait jamais joui encore. Pourtant elle avait déjà connu 9 mecs avant moi. Là elle a développé « j’ai jamais eu autant de plaisir, que ça montait autant, que je me contractais, et qu’après, ben, je ressentais plus rien pendant quelques secondes
– Oui, oui, tu as joui ma chérie, c’est bien ça. Et deux fois en plus« . Putain, faut vraiment que je survive à cette épreuve qu’il m’arrive car y’a vraiment trop d’éducations sexuelles à faire.
Elle avait lu certaines de mes aventures. C’est une de ses copines infirmières qui lui avait filé mon blog en lui conseillant « va lire le petit aixois« . Alors j’avais une réputation de fantasme ambulant à honorer auprès de ces deux meufs.
Quand je l’ai remerciée pour les cookies et la levrette, elle m’a remercié pour la langue magique et les coups de reins. Cool ! Je kiffe aussi le fait qu’elle fasse pas mal de sport et notamment de la self defense. J’aimerais bien la revoir un jour. Surtout qu’elle symbolise, peut-être, la fin de ma période « noire ». Maintenant que j’ai touché le fond, j’ai l’impression de sortir un peu la tête de l’eau. En espérant que ce ne soit pas juste une impression.
J’ai vraiment eu du mal à m’endormir, toujours cette foutue peur de mourir pendant la nuit. Mais une fois endormi, j’ai bien dormi. Réveil à 11h, un bisou et je suis rentré chez mes parents.
Dimanche après-midi, je suis allé voir Virginie et je lui ai donné 7 orgasmes. Parce que j’aime bien le chiffre 7 (il est beau, il se la pète). L’homme perd de l’énergie en jouissant ou plutôt en éjaculant mais la meuf en jouissant en gagne alors elle était contente. C’est un peu injuste la vie quand même mais bon je suis généreux avec elle. Je sais pas pourquoi mais si je peux faire du bien à quelqu’un et que ça me coûte pas grand chose, je le fais.
Sinon, j’ai découvert sa colocation, avec 6 filles dans une maison à Aix, c’est cool. Quand je serai en forme on pourra p’t’être faire une méga touze dans la cuisine avec Padawan. Et jouer avec la nourriture, bien sûr. J’ai envie d’œufs sur le plat. Non, plutôt de deux jolies petites oranges.
Enfin bon, j’étais content de voir que, même diminué, je faisais encore des one night stands de qualité. Et des baises meilleures que la moyenne. Le plus simplement du monde. Ca m’a fait du bien. Ca m’a redonné un peu confiance en moi. Ca a fait du bien à mon amour propre.
C’était cool et j’avais presque retrouvé le moral. Là, cet aprèm, j’ai eu une pas-super-nouvelle-dont-j’ai-pas-trop-envie-de-parler alors je repars un peu en dépression mais il ne faut pas que je me laisse aller même si c’est dur. Et surtout, c’est pas le moment de craquer car il faudrait pas que je rate encore mon diplôme (examen en Octobre). Qu’au moins ça, ça soit fait : un problème de moins dans ma vie. Je me vois pas retaper une année pseudo-sabbatique comme ça. En plus j’ai toujours envie d’aller à Sydney l’an prochain. Bon, en Janvier ça me paraît bien compromis… mais pourquoi pas en Septembre. Je me battrai jusqu’au bout, même dans les moments de doute, parce qu’il paraît que c’est comme ça qu’on fait quand on a un état d’esprit de winner.
Que le Dieu du Game et de la Santé soit avec nous.
PS : Je réponds vite fait à ceux qui m’ont demandé si mon frère avait lu mon article sur lui et sa meuf. J’en sais rien. Il méprise ce que je fais, de toute façon, donc je suppose qu’il ne me lit pas. Et c’est bien fait pour sa gueule.
PS 2 : Pour les petits connards qui n’ont que ça à faire de penser que je m’invente une vie avec autant de détails, au lieu de casser les couilles pour essayer de vous rassurer : essayez donc plutôt de voir ce que vous pouvez en tirer et dites « merci » (ou lisez quelque chose d’autre sinon c’est paradoxal de venir un truc que soi-disant vous n’aimez pas). Ce sera plus agréable pour tout le monde! Si vous n’avez pas encore compris que je n’ai jamais menti pour briller et que c’est pas près d’arriver, alors vous n’avez pas du tout cerné le personnage ni ce que j’essaie de faire. Tant pis pour vous, bande de tocards. Restez dans votre prison de verre.
Moi ce que j’aimerais comprendre c’est de quand date tout ça. Si j’ai bien compris, tu es en couple aujourd’hui et ces aventures font partie de ta vie ancienne. Tu repostes des articles que tu avais écrits à l’époque ?
Je précise toujours la date où j’ai écrit le texte ! Regarde au début des textes.
J’ai bien compris, mais pourquoi publier un texte de 2014 ?
Pour que tous les protagonistes dont moi-même puissent prendre de la distance, surtout vis-à-vis du côté émotionnel de la chose.