J’ai essayé de ne pas éjaculer (masturbation et sexe) pendant un mois
Le jeu, si je puis dire, c’était de ne pas éjaculer pendant un mois. J’pensais que j’allais réussir easy car j’étais à ce moment-là dans une période creuse mais quand j’ai pris cette décision à la con, je crois que je me suis mis l’Univers tout entier à dos car telle n’est apparemment pas ma mission en ce bas monde : j’ai bizarrement reçu plein d’appels… notamment pas mal de nanas que j’avais rangées dans le dossier « mission aborted » depuis des lustres et qui revenaient suBITEment me tenter. Comme si une puissance supérieure me disait « tu viens d’avoir une idée vraiment très conne alors j’vais te la faire regretter : elles vont toutes avoir envie de te sucer… »
Et, en effet, c’était de plus en plus « dur » chaque jour. Au bout d’une semaine, un simple baiser en boîte suffisait à me faire bander pendant toute la nuit. J’ai essayé de faire jouir des copines un peu trop pressantes par téléphone mais voilà, ça m’excitait aussi, quelle torture ! Enfin bon, elles prenaient pas mal leur pied, peut-être en partie parce que je me concentrais sur leur plaisir et pas du tout sur moi. J’ai léché pas mal de chattes aussi sans rien demander en retour.
Au bout de quinze jours, j’ai décidé de baiser pour de bon… mais de me retenir à bloc. C’était dur, très dur, si vous voyez ce que je veux dire. Comme si je voulais arrêter de fumer alors qu’on se grillait une clope devant moi : il faut une grosse motivation pour décrocher. Faut dire que c’est une habitude bien ancrée en moi d’assouvir mes pulsions… J’crois que j’ai plus ou moins giclé en moyenne une fois par jour depuis que je suis né (que ce soit avec une fille ou avec ma meilleure copine : la main.) Alors voilà, je suis une sorte d’éjac-addict et je voulais me sevrer.
L’idée c’était de m’entraîner à jouir sans éjaculer, comme parviennent à le faire les grands maîtres du tantra. J’ai pas réussi à jouir, mais j’ai pas fini non plus… ouf (je me suis simplement arrêté avant)… du coup, cette partie de jambes en l’air m’a plutôt mis en forme au lieu de me fatiguer. Une fois n’est pas coutume. Du coup j’ai répété l’expérience à grande échelle.
Ceci dit, que je ne finisse pas en levrette en a perturbé plus d’une « t’as pas envie de moi en vrai, hein, c’est ça ? CONNARD VA POURQUOI TU ME BAISES ALORS! » Les femmes sont vraiment trop habituées à ce qu’on jouisse, qu’elles se sentent coupables ou dégoûtantes quand ce n’est pas le cas.
Je l’avoue, j’ai perdu pas mal de plans cul pendant cette période. Une vraie hécatombe : mais je suis très têtu (comme le magazine des pédés)! Faut dire que je rendais à mon sperme son caractère sacré, en le rendant rare, et c’était pas rien. Au bout de vingt jours, je n’avais même plus mal aux couilles en m’asseyant. J’arrivais à me dominer, à me contrôler, à me tenir loin des filles. Le plus dur était vraisemblablement derrière moi (non j’ai pas essayé de me faire sodom’).
Du coup j’ai repris mes activités séductorielles sur le réseau social bien connu qui commence par Face et finit par Suckerberglapute. J’ai reparlé à cette fille, une brune mimi. On se chauffait, comme avant que je me lance ce petit défi. Comprenez bien, je n’avais jamais rencontré cette meuf bien qu’elle habite dans la même ville que moi… Parce qu’elle parlait beaucoup mais ne faisait rien (comme beaucoup parce que ça leur permet de rester dans leur zone de confort tout en se sentant désirées), c’était resté une relation fantasmée (tant mieux car c’est ce dont j’avais besoin à ce moment-là).
Elle m’a dit « éjacule pour moi sur Skype et on se voit ». J’ai dit « non ». J’ai un peu résisté puis j’ai fini par craquer au bout du 24ème jour. On ne s’est jamais vus après ça, c’était juste une biatch qui s’était lancé un petit défi : on ne m’y reprendra pas, d’ailleurs « tu me trompes une fois honte sur toi, tu me trompes deux fois honte sur moi ». C’est les hormones qui ont perturbé mon jugement, putain. Et puis, faut dire qu’elle avait des arguments!!!
Mais je m’en fous, parce que je me la suis faite d’une certaine façon… Je l’ai vu à poils, et tout (sur la webcam). Enfin, c’est pas pareil, je sais, mais bon… Comprenez-moi, quand je nique pas, je branche et quand je branche pas, j’imagine des trucs coquins. Les filles dont j’ai envie et que je ne pourrai pas me faire en vrai, je me les ferai dans ma tête. Vous êtes prévenus mesdemoiselles !!!
Je suis en quelques sortes accro et fier de l’être.
Pour la faire courte (au contraire de ta queue, je sais), tu es un putain de queutard !