Quand je vois le nombre hallucinant de femmes qui lisent des articles de séduction (qui sont légions dans les magazines féminins) et ce, de la manière la plus ostensible possible : j’ai l’impression que ce n’est un sujet honteux… QUE pour les mecs.
Pourtant, vous seriez surpris de certaines réactions, car même si je ne le crie pas sur tous les toits, je ne cache pas à mes ami(e)s ou à ma famille que je suis membre de la communauté internationale de la séduction. A part quelques réactions stupides (venant bizarrement de ceux qui ne savent pas s’y prendre avec les filles et de filles frustrées qui ont rigolé bêtement pour essayer de me remettre à ma place), la plupart des gens sont intéressés par la démystification de l’amour (réflexion déjà engagée par Denis de Rougemont dans L’Amour et l’Occident).
Décrire la magie de l’instant où un mec et une fille se rencontrent, apprendre comment gérer une relation, savoir que faire si on craque sur une personne en couple, ou encore, comment réussir à séduire cette personne qui nous semble inaccessible, et donc comment devenir un individu heureux et épanoui… Ce sont des sujets dont tout le monde a envie de parler. Par exemple : une copine a dévoré des dizaines d’articles sur mon blog après que je lui en ai juste montré un, une autre après avoir vu un lien sur mon mur Facebook a été très agréablement surprise de la pertinence des sujets abordés et de la qualité avec laquelle ils étaient traités. J’ai plusieurs fois débattu des relations entre les filles et les gars avec des inconnues… Moralité : la séduction ne m’a jamais été aussi utile que depuis que j’en parle. Les filles sont passionnées par ce genre de sujets, c’est bien connu, et les mecs qui ont la maturité de l’admettre, le sont souvent aussi. Car ouais, rares sont ceux qui ont réellement la science infuse.
Pour les idiots qui aiment vous traquer parce que vous lisez des articles de développement personnel, ma foi… Moi aussi ça m’est arrivé, mais y’a eu pire comme bâton dans les roues ; et franchement ça n’est pas trop difficile de les écarter du chemin qui nous sépare d’une nana. C’est pas des mecs Barbara Gould comme nous qui allons nous laisser emmerder par des gamineries de bas étages ! Souvenez-vous que ceux qui critiquent sont en fait souvent des jaloux mal dans leur peau qui répercutent leur haine sur les gens qui veulent réussir parce qu’ils n’ont pas eu eux-mêmes le courage de se lancer. Ils croient que les choses sont comme elles sont et que rien ne peut changer un loser.
La séduction n’est-elle pas un sujet universel ? Et surtout, la sexualité n’est-elle pas LA source de tant de maladies psychiques parce que la plupart des gens n’y ont pas été assez sensibilisés dans leur jeunesse ? Ce n’est pas un sujet de moquerie : vous êtes en train de lire un manuel de séduction, et…? Si on enseignait la compréhension de l’autre sexe à l’école, les gens seraient probablement plus heureux toute leur vie. En effet, comme toutes les connaissances, certains les ont acquises dès l’enfance ou à l’adolescence, les derniers vers l’âge adulte tandis que les autres ne les auront jamais, c’est triste !
Il existe une drague intelligente et plaisante dont il est dommage de se priver ! Je parle d’une drague ludique, qui se base sur l’humain, qui fait kiffer les interactions avec les filles. C’est la drague que j’aime, la drague du plaisir. No prise de tête, pas de A3-S2 ou je n’sais pas quoi comme dans la méthode Mystery. En clair, je serai toujours pour l’école de la simplicité, car c’est à mon avis la seule façon de vraiment apprécier la séduction comme un jeu. A l’opposé, la tendance actuelle est excessivement simpliste mais qu’importe ! Ce qu’il faut véritablement éviter, c’est de devenir le bouseux de 30 piges qui porte des t-shirts Harry Potter, qui vit dans le grenier de ses vieux mais sort 5 soirs par semaine grâce à son RSA pour lever des poules. La quarantaine ou la cinquantaine passée, ce mec n’arriverait plus à rien car son style de vie est moisi, et j’suis à peu près sûr qu’il n’aurait pas un véritable choix dans ses conquêtes parce que son lifestyle ne lui offrirait pas un panel de filles assez étendu. Si on dénigre trop le développement personnel pour ne se consacrer qu’à la drague, on risque de devenir ce type. C’était une vision extrême d’un mec sans aucune volonté de développement personnel, maintenant à l’autre extrême… Être un as du dév’ perso et passer sa vie à lire un max de bouquins ou à réfléchir sur des sujets hyper pointus, et donc ne jamais foutre le nez dehors pour rencontrer et faire l’amour (parce que bon, c’est un peu ça le but de la drague) c’est pas sain non plus. Alors sortons, activons notre Mojo, désactivons nos neurones, enfilons nos plus belles chaussettes et vérifions qu’on a toujours la capote porte-bonheur qui est dans notre portefeuille depuis les « années collège ».
Pour terminer avant d’entrer dans le vif du sujet, sachez qu’il est préconisé de coucher avec au moins deux ou trois femmes avant de se lancer dans une relation longue. C’est pas forcément pour perpétuer le modèle du Dom Juan collectionneur… c’est surtout parce qu’un paquet de mecs se mettent en couple par défaut avec la première fille qui veut bien d’eux. Je l’ai vu moultes fois : le gars qui arrive à presque rien, et qui au premier succès, refuse de lâcher la fille et entame quelque chose qu’il subit plus qu’il ne vit parce que la nana ne lui correspond pas plus que ça. Avoir quelques princesses à son actif permet de savoir ce qu’on recherche/ne recherche pas chez une fille, quels traits de caractères nous plaisent ou nous répugnent, quelle personnalité complèterait bien la nôtre… Bref, il faudra que vous fassiez votre choix en connaissance de cause et, heureusement, cet ebook va vous y aider.
Pour conclure, vouloir s’améliorer est un objectif que j’estime noble. Selon moi, l’être humain devrait être en perpétuelle recherche d’évolution, du moins jusqu’à ce qu’il atteigne un stade d’épanouissement qui lui convient. En effet, combien d’hommes vivent malheureux parce qu’ils n’ont pas osé changer ? Il est normal de vouloir évoluer si l’on estime que quelque chose ne va pas, ou si l’on pense que quelque chose pourrait aller mieux. Bien qu’il ne faille pas tomber dans le piège du « toujours plus jusqu’à l’infini » : reconnaître et accepter ses faiblesses dans le but de les combler est une entreprise courageuse qui, avec du bon sens et de la motivation, conduit immanquablement au bonheur. Alors pour faire face aux quelques critiques qui n’étaient finalement que de basses attaques camouflées, je dirai que nous ne sommes pas des geeks déconnectés de la réalité. Les membres de la communauté de la séduction sont des types normaux, des femmes ordinaires, sauf qu’ils ont osé. Sautez le pas, vous aussi, à moins que vous ne l’ayez déjà fait.
Au travail (ceux qui refusent d’étudier ou de se remettre en question sur certains points n’auront pas le droit de se plaindre de ne pas satisfaire leur appétit sexuel) !
Extrait de : La vérité (qui dérange) sur les relations hommes/femmes