Retour de mon mojo
Le 4 juillet 2013,
Proposer le fruit défendu. C’est simplement de ça qu’il s’agit. On peut tourner la chose comme on veut, en faire tout un plat et compagnie mais tout se résume à un utérus accueillant un phallus. N’oublions pas que nous ne sommes sur Terre que dans deux buts : survivre et nous reproduire (génétiquement parlant). Alors, quand un mec interagit avec une meuf, il y a toujours une attirance sous-jacente, du moins au départ. Pour que la copulation sexuelle ait lieu, il faut :
– qu’il n’y ait pas de pression sociale (et notamment isolation) ;
– que l’un ou l’autre ne commette pas de bourde qui détruise la tension sexuelle (mal à l’aise) ;
– un contact physique (regard, rapprochement, toucher).
Hier soir, petit rancard dégotté à l’arrache. Une meuf (l’espoir politique 2013 de mes couilles) que j’avais pokée mais traîné à troncher m’a dit « je suis en couple maintenant.
– OK alors envoie le numéro d’une copine. » Résultat j’ai eu rencard avec cette fille. Une espèce de tarée qui s’habille en robe-dos-nu/talons mais qui chante du rap avec un flow… comment dire… inimitable « je suis opticienne mais pas une fille de chienne ». True story.
On a bu un verre puis elle m’a proposé de manger chez elle sauf qu’il fallait aller faire les courses avant. Passage au rayon capotes, je l’ai provoquée comme je sais si bien le faire « prends en beaucoup, je suis nympho ». J’ai sorti des répliques dans ce genre non stop en fait. J’y peux rien si je suis un prédateur. Elle m’a expliqué le plus sérieusement du monde que quand un mec leur plaît, certaines filles le font galérer au maximum afin qu’il ait une bonne image d’elles : elles croient que pour qu’on se mette en couple avec et qu’on les respecte il faut qu’elles nous prouvent (ou fassent croire) qu’elles ne sont pas des filles faciles. J’ai répondu « moi j’aime la simplicité, une meuf qui ne sait pas s’éclater et qui me prend la tête pour le plaisir ne me revoit pas ». J’ai continué « toi je t’aime bien parce que t’es spontanée, tu ne te prends pas la tête justement. C’est excitant… j’ai envie que tu sois ma pote et de te faire l’amour de temps en temps. »
– Tu crois vraiment qu’on couchera ensemble ? En tout cas pas ce soir, peut-être la prochaine fois. » En tout cas, elle était d’accord sur le fait que je ne suis pas un connard car je préviens les filles que je ne serai qu’un amant… je ne les baratine pas pour finalement leur briser le cœur : je leur donne du plaisir et si en plus le courant passe super super bien… ben, on se revoit ! That’s it !
Une fois chez elle, on a mangé puis elle s’est mise sur l’ordi pour répondre à ses autres prétendants. C’est chaud… y’a un gars dans son appart, en train de lui caresser le dos et les jambes et tout, et elle t’chate avec des loulous qui espèrent se la tirer. Y’en a même un qui lui a proposé d’aller faire un tour sur son bateau. Bref, j’étais là à tripoter son dos et à m’arrêter jusqu’à ce qu’elle me dise « continue c’était bien…
– ouais bon, c’est déjà 22h, je vais rentrer (fausse sortie) ».
A un moment, elle s’est allongée et j’ai passé ma main sous sa robe en la caressant nonchalamment, elle m’a lancé un regard comme pour essayer de m’intimider… mais avec toute la nonchalance qui me caractérise j’ai lancé un « qu’est-ce qui a, t’aimes pas ?
– si c’est agréable.
– ben alors pourquoi tu fais chier ? tu sais le nombre de filles qui sont chez elles à s’emmerder et qui aimeraient bien qu’un mec les chauffe ?
– oui c’est vrai.
– aller, tourne-toi, je vais te faire un massage… Et enlève ta robe sinon c’est pas pratique ! » J’ai eu droit à une résistance rigolote : « je mange pas la même confiture que ma copine
– ??
– ben tu t es tapé [sa copine l’espoir politique], non?
– ah non pas du tout… de toute façon, je ne vois pas ce qui te laisse penser qu’on va coucher ensemble. » En tout cas, l’autre ne lui avait pas dit le contraire… chelou ! Ou alors c’était un test pour voir si j’étais un menteur… Bref, j’ai commencé mon massage : le dos, puis la tête, puis les seins et enfin les fesses. Je baissais son string, la massais puis le remettait en place. Ce petit jeu a duré jusqu’à ce que je la retourne et la lèche. Autant vous dire qu’elle n’a pas gardé sa culotte très longtemps après ça. La baise était bonne, la fille mignonne, ça se voit à sa façon de bouger qu’elle a parcouru des kilomètres. C’est pas un mauvais point.
Après le rodéo, sa copine et le capitaine nous ont rejoints (gros concours de circonstances que j’ai pas envie d’expliquer)… retenons juste que la copine en question (celle qui nous a branchés ensemble) voulait apparemment se foutre de ma gueule en me branchant sa pote dans le genre « t’as aucune chance vas-y casse toi les dents dessus ». Elle était super étonnée que je sois avec elle « oh non mais je veux plus le voir lui il va me violer sur place…
– tkt je viens de coucher avec…
– !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! » Bref. On a ensuite voulu sortir dans la boîte d’Aix qui a un nom de vent parce que « entrée gratuite pour tous ce soir » était annoncé sur FB. Sauf qu’à l’entrée, le videur « non c’est pas vrai, c’est 10€, c’est qu’en hiver que c’est gratuit ». Classique le coup du pied dans la porte (mais peut nuire à leur réputation). Le principe : tu te prépares, tu prends la voiture pour certains, alors une fois que tu te retrouves devant la boîte… ben, t’es plus à dix euros près. Easy de manipuler les esprits simples. Mais mentalité lamentable…
Sur le chemin du retour, j’ai croisé Marie, mon ex-relation ouverte. Elle veut qu’on se revoie la semaine prochaine. Je craque toujours autant dessus. C’est pas sain. La bonne nouvelle, par contre, c’est que j’ai retrouvé mon Mo-Djo. Austin Power n’a qu’à bien se tenir. En fait, la drague c’est comme au foot : parfois de grandes équipes sont dans une sale période et ne gagne pas même les matchs faciles tout comme de petites équipes peuvent en battre des meilleures qu’elles. Ce qui importe finalement c’est la moyenne, le style de vie.
Que le Dieu du Game soit avec vous !