Intuitions négatives
Vous avez de sacrés problèmes qui limitent vos succès avec les femmes.
Votre esprit pense pouvoir prédire des situations et deviner la personnalité des gens avant de les avoir rencontrés. En vérité, votre instinct ne sait rien, c’est un con. A moins que vous ne vous lanciez et que vous n’alliez leur parliez, tout le reste c’est de la branlette intellectuelle.
Masturbation intellectuelle stérile
C’est quand vous portez des jugements hâtifs sur des gens ou des situations. Vous pensez que, simplement en regardant quelqu’un, vous pouvez dire si c’est une connasse ou quelqu’un de cool. Vous pensez pouvoir prédire quelles filles vont vous apprécier et quelles filles vont vous détester. Vous dites des choses comme « ça se voit qu’elles veulent rester entre filles ce soir, je ne vais pas les déranger ». Vous n’êtes pas un aventurier.
Le genre de mecs qui dit « y’a rien à faire dans ce bar » ou « toutes les filles sont en couple ici ». Ces gens-là ne savent rien et manquent un bon paquet d’opportunités.
Connasses, lesbiennes et meufs hautaines
Une nuit, j’ai branché un groupe de filles qui portaient ces lunettes bizarres énormes et colorées. Je leur ai dit que mon pote ne voulait pas leur parler car elles avaient l’air hautain. On a fini par en rigoler et tout et elles m’ont appris qu’elles s’étaient déguisées pour un anniversaire. C’étaient en fait des filles très intéressantes.
Une autre fois, j’ai aperçu une latino seule au bar et mon instinct m’a influencé « ce doit être une paumée ». Je ne lui ai pas parlé. Vingt minutes plus tard, toutes ses jolies copines ont débarqué et je me suis senti naze.
Une autre fois encore, je pensais parler à des lesbiennes vu comme elles étaient habillées mais c’était en fait une équipe de je ne sais plus quel sport. Au fait, hyper cool, ces nanas (et hétéros) !
Faites cet exercice dès à présent
La prochaine fois que vous voudrez parler à une femme, prenez une seconde pour écrire l’excuse qui vous en empêche.
Par exemple : vous voyez une jolie fille que vous aimeriez approcher mais votre petite voix intérieure rationalise « ça a l’air d’une connasse. » Maintenant levez-vous quand même et allez lui parler. Ohlala, elle est américaine, son accent est trop chou et elle super sympa. Intéressant…
Soyez sûr d’avoir écrit ces trois choses :
– ce que vous voulez faire (aller lui parler) ;
– ce qui vous empêchait de vous lancer (elle avait l’air méchante) ;
– ce qui s’est réellement passé (elle est en fait très sympa et vous a proposé de venir boire un verre chez elle, le soir-même).
Faites particulièrement attention au décalage entre votre pensée initiale et ce qui s’est réellement passé.
Après quelques jours, vous vous apercevrez que la plupart de celles que vous pensiez être des « connasses » sont en réalité des filles très sympas, en vacances. Que cette fille qui a l’air de sortir avec ce grand costaud vient en réalité de le rencontrer, il y a 5 minutes. Que les deux nanas qui paraissaient vouloir rester entre filles sont très heureuses de parler à un mec.
J’ai fait cet exercice : il est très très amusant. Vous serez choqué, étonné, troublé parfois de voir comme vous pouvez être à des années-lumière de la vérité. Chaque fois que vous vous imaginez quelque chose à propos de quelqu’un que vous n’avez pas rencontré, ce n’est qu’un fantasme hors sujet. Et même si vous aviez raison, que c’est réellement une grosse pétasse, au moins vous pourrez dire : « je le savais ».
La branlette intellectuelle vous empêche de rencontrer de nouvelles nanas. En plus, votre esprit est conditionné pour se faire une mauvaise image des gens avant même de les approcher. En gros, vous ne pouvez pas prédire le caractère d’une personne en un clin d’œil.
Vous devriez tenter votre chance (et la sienne) pour le découvrir par vous-même.
Extrait de : La vérité (qui dérange) sur les relations hommes/femmes