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Comment améliorer votre façon de communiquer

Comment améliorer votre façon de communiquerComment lui parler efficacement ?

a)    La tchatche

Il faut savoir improviser un peu. La tchatche, c’est très important. C’est être drôle, original et sûr de vous. C’est éviter les sujets chiants (religion, politique, problèmes personnels, argent), et essayer de voir si vous avez des points communs avec elle (études, intérêts, hobbies). Créez un lien le plus rapidement possible! Observez les hommes politiques !

b)    La balise temporelle

La technique s’utilise en deux étapes. D’abord, durant la conversation, vous devez mentionner explicitement une activité que vous pourriez réaliser ensemble puis surveillez sa réaction qui vous indiquera son niveau d’intérêt pour cette activité. Si elle réagit positivement, vous savez alors que cette activité ferait un bon rendez-vous potentiel, si elle réagit négativement : vous devrez recommencer plus tard avec une autre activité.

c)    La sexualisation

Vous utilisez des mots comme sensualité, érotisme, désir, bien être, chaleur, moments en dehors du temps, violente attirance, envie, vivre, passion, fusion des corps…Vous êtes tactile. Vous faites des sous-entendus. Pas confondu avec un «ami».

d)    Les blancs

L’obsession d’un homme en train de séduire une fille peut être : « ne surtout pas tomber dans un blanc de conversation ». Se focaliser là-dessus, signifie oublier toutes les choses qui créent l’attraction durant la conversation. Or, lorsque vous êtes avec vos bons amis, votre famille, des proches, etc… un moment de silence est vécu comme normal.

e)    Les points de vue

«Parler comme elle», c’est simplement reprendre à votre compte les idées auxquelles elle tient le plus. Au cours de votre rendez-vous, vous allez discuter de nombreux sujets. Avant de donner votre avis sur certains d’entre eux, attendez qu’elle exprime le sien pour ensuite reprendre son opinion à votre compte (en la reformulant) quelques minutes plus tard.

f)     La synchronisation

1) La synchronisation des mouvements

Dans un premier temps, vous répétez ses mouvements, puis vous les faites en même temps, jusqu’au moment où c’est elle qui reproduit vos gestes. Vous êtes devenu le leader de la discussion : possibilité de synchronisation directe ou inversée !

Créer du rapport signifie que la cible est en confiance en notre présence : elle n’est pas sur ses gardes. Il faut agir dans un certain ordre. Si votre cible bouge le pied avec une fréquence régulière, reprenez ce rythme par exemple en tapotant sur une de vos cuisses avec les doigts de la main. Pour séduire une partenaire, vous devriez calquer votre position du corps sur la sienne. Cette attitude doit refléter la sienne. Lorsque vous serez expérimenté, vous pourrez même calquer votre souffle, votre voix, etc.

2) La synchronisation verbale :

La synchronisation verbale relève du même témoignage d’acceptation que la synchronisation des mouvements. Cet accord concerne autant le débit de la parole, la force de la voix et sa hauteur (plutôt grave ou aigüe par exemple) que les formules employées.

Si on se synchronise au niveau verbal, on parle le langage de l’autre :
– vocabulaire adapté au système principal de la cible (VAK) ;
– niveau de langue ;
– vision subjective du monde, vous comprenez la personne.

Je me rends dans un magasin pour acheter un ordi et comme je ne comprends pas grand-chose, je veux que ce soit Windows XP comme sur mon ancien PC.

A) Synchronisation échouée :
« Bonjour, je veux un ordi avec un grand espace disque car je télécharge beaucoup de films. » Le vendeur : « Nous avons ce PC de 40GO, avec un lecteur HD et une superbe webcam intégrée! Je l’utilise personnellement et c’est de la bombe! »
« 40 quoi? Je ne parle pas ce langage… Je voudrais utiliser XP car c’est mieux pour moi. »
Le vendeur : « Ouah, c’est dépassé, prenez au moins Windows Vista ou Windows 7, ce sera plus agréable de naviguer! » Que d’erreurs! A comparer avec une synchronisation réussie.

B) Synchronisation réussie :
« Bonjour, je voudrais acheter un ordi avec un bon espace disque pour regarder des films. »
« Bonjour, vous voulez acheter un ordi? Je vous propose celui-là, l’espace disque est volumineux et ainsi vous pourrez télécharger beaucoup de films. »
« TB; et je voudrais utiliser Windows XP car son fonctionnement est plus clair pour moi. »
« Cet ordinateur est vendu avec Windows Vista mais XP fonctionnera également dessus, nous l’avons en CD-Rom, et je pense comme vous : il est plus clair. »

La reformulation :
Cela favorise la création du lien de confiance.

La reformulation mot pour mot :
« Bonjour j’aimerais des renseignements sur cette offre… »
« Bonjour, vous aimeriez des renseignements sur notre offre… »

La reformulation en questionnement et reformulation mot pour mot sous forme interrogative :
« Bonjour, je souhaiterais des renseignements sur cette offre… »
« Bonjour, vous souhaiteriez des renseignements sur notre offre…? »

Une reformulation ponctuelle consiste à reprendre seulement les derniers mots :
« Bonjour, je voudrais des renseignements sur votre offre… »
« …des renseignements sur notre offre? »

La reformulation interrompue, c’est votre interlocuteur qui va finir la phrase :
« Bonjour, je voudrais des renseignements sur votre… » ; « Bonjour, vous voudriez des renseignements… » ; « Oui, c’est pour votre offre… »

La reformulation en recadrage :
On modifie légèrement la donne, en employant d’autres termes que celui de son interlocuteur dans le but de lui faire comprendre qu’on a bien compris ce qu’il voulait dire. Cela permet d’amplifier des éléments positifs et de transitionner efficacement.

En modifiant les données :
« Je voudrais des renseignements sur…  »
« Vous voudriez des informations sur… »

En amplifiant le positif :
« Bonjour, je n’ai pas été très content de l’état de ma seconde commande, mais les deux dernières m’ont satisfait. »
« Alors vous avez été très satisfait par nos deux dernières commandes! Figurez-vous que nous avons un nouveau système de traitement des commandes que je vais vous présenter… »

3) La synchronisation para verbale :

C’est le fait de se synchroniser sur d’autres choses que les mots ou le langage corporel :
– le volume de respiration
– la vitesse, le débit, le volume, le ton, l’accent de la parole (attention à ne pas exagérer !)

g)    Les mots clés

Vous devez détecter des mots clés dans son discours, puis les réutiliser dans vos propres phrases pour qu’elle pense que vous la comprenez parfaitement. Essayez de remarquer les changements dans ses intonations – elle aura tendance à mettre l’accent sur les mots clés. Repérez ses tournures de phrases.

h)    Création de sentiments

Il s’agit de sentiments ou de messages que vous devez créer et faire ressentir à votre cible, en décrivant une situation (par exemple le plaisir que l’on ressent en écoutant de la musique ou en mangeant du chocolat). Adaptable à l’envie d’avoir un rapport avec vous.

i)      Ses valeurs désirées

Vous devez passer par trois étapes :
– Découverte de sa Valeur Masque (ex : garçons grands).
– Questionnement pour découvrir sa Valeur Désirée (ex : sentiment de sécurité).
– Création d’un lien entre vous et sa VD.

j)      Les oreilles

Si vous souhaitez toucher le côté sentimental de la fille, il faut lui parler dans l’oreille gauche. Si vous souhaitez lui faire entendre la raison, la persuader, il faut viser plutôt l’oreille droite.

k)    Non au « non »

Si vous lui demandez d’aller au ciné par exemple, il vaut mieux opter pour « Tu veux aller au ciné? » au lieu de « Tiens, tu ne voudrais pas voir ce film? » car, dans le deuxième cas, le message passé contient déjà une négation et cela va influencer sa décision.

l)      Le pont vers l’avenir

En faisant comme si vous vous verrez toujours dans de longs mois, celle qui vous intéresse se sentira beaucoup plus en sécurité avec vous, comme si vous étiez déjà proches.

m)  Le marquage analogique

Ex : Est-ce qu’il t’est déjà arrivé de tomber amoureuse d’un homme totalement inconnu? De quelqu’un que tu viens de rencontrer? (d’un geste de main, vous vous désignez discrètement.)

n)    Les mots à éviter

Utiliser « oui mais » annule tout. Il annule ce qui se trouve après et met des tensions dans l’interaction. Le « mais » seul annule seulement les mots d’avant et met en valeur les mots qui viennent après. Par contre « et » conserve tout. Les mots à éviter sont les termes négatifs et ceux relatifs à un problème car l’inconscient ne reçoit pas la négation car il reçoit chaque mot que vous prononcez comme une suggestion directe qui se transformera en acte comme une modification de votre ressenti.

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o)    Les métaphores

Ces histoires, apparemment toutes simples, permettent de faire passer directement un message à l’inconscient, sans que cette solution ne soit analysée par la conscience du sujet.

p)    La bulle proxémique

Peut-être avez-vous déjà remarqué ou ressenti que vous vous êtes méfié lorsqu’un inconnu s’est approché trop près de vous pour demander un renseignement; vous auriez préféré que votre interlocuteur respecte votre Bulle Proxémique. Ne vous asseyez pas en face de la personne exactement mais en face à droite ou à gauche, cela à une distance appropriée définie par la nature de votre relation avec la cible (professionnel, amical…).

q)    Quelques autres techniques de communication

Ecoute active :
Pour créer une relation de confiance, il faut être attentif aux informations transmises tant sur le plan conscient que sur le plan inconscient (verbal, non verbal, para verbal). On doit donc calibrer c’est-à-dire observer pour recueillir un maximum d’informations. Il faut réfléchir et agir en conséquence pour adapter le comportement et les propos. Il faut rester cohérent et transmettre le message efficacement.

Affirmations indirectes :
Ne pas faire des affirmations ou suppositions qui pourraient être considérées comme telles mais plutôt admettre qu’on ne sait pas, ou plutôt pas encore… C’est la position basse « seul celui qui est en haut de la montagne peut en tomber! » Celui qui contrôle une situation est celui qui sait s’y adapter en faisant preuve de flexibilité comportementale!
« Je me demandais si… Je suis curieux de savoir… Pouvez-vous me dire… J’aimerais que… » on demande quelque chose de manière indirecte!
« Je me demandais si vous pourriez appliquer une réduction sur cet article »
« Je vous rappelle que j’ai déjà appliqué une réduction à votre premier produit! »
« Je ne faisais que vous faire part de la question que je me posais, ce n’était en rien une demande mais une interrogation personnelle… »

Le principe d’intention positive :
« Chaque chose a sa raison d’être même si on ne la comprend pas toujours. »
C’est un choix de carte du monde. Vous ne saurez jamais ce que pense la personne en face donc autant lui donner le bénéfice du doute ou mieux celui de la bonne intention. La vie vous apparaîtra ainsi plus belle.

Les truismes :
Enoncer un truisme c’est dire quelque chose d’évident « on est bien mieux quand on est bien installé » ou décrire quelque chose d’incontestable « vous avez une voiture rouge ». La personne ne peut donc qu’acquiescer. Ca la met en bonne condition.

Le oui-set :
C’est une série de truismes pour ensuite placer une suggestion directe dans un climat d’acceptation inconscient.
« Vous avez changé de cravate, noire sur ce costume foncé alors qu’elle était rouge la semaine dernière, vous êtes tout beau. Allons signer ce contrat maintenant! »
4 truismes et une suggestion directe…

Le non-set :
C’est l’inverse du oui-set. On crée un climat de refus dans son esprit.

Les nominalisations :
Ce sont des termes vagues et indénombrables qui servent à mieux parler le langage de l’autre. Liberté, égalité, fraternité, curiosité, savoir, confort, chemin, changement, lumière, amour, paix, émotion, vie… Sont des exemples de nominalisations.

Les liaisons :
Cela permet de lier deux phrases : intéressant car les liaisons sont une méthode qui facilite l’acceptation d’une suggestion par une personne: et, alors, ainsi, donc, pendant que, alors que, tout en…
« Ce steak est super bon, on a bien mangé, alors passons maintenant à la signature du bon de commande… » Il n’y a pas de lien direct entre les deux choses mais bon ça marche!

Le lien de cause à effet :
« Il est onze heures alors je vais vous présenter des articles qui vous ressemblent »

Le double-lien :
C’est le choix entre deux propositions mais en fait ce n’est qu’une illusion :
« Vous réglez maintenant ou dans un mois? » peu importe car il paiera.
« Vous préférez l’ordinateur noir ou le blanc? » peu importe car il prendra l’un des deux.
« Vous voulez louer la villa pour ce week-end ou le week-end prochain? » il louera.

Les présuppositions :
C’est un sous-entendu pour maximiser les chances d’acceptation.
« Lorsque vous commanderez l’un de nos produits, téléphonez-moi avant, j’aurai quelque chose à vous dire. » Ici, on sous-entend que le client va commander quelque chose. En plus, on joue sur sa curiosité car on lui expliquera quelque chose mais seulement après la commande… « Lorsque vous ferez ceci / pensez à »

Les omissions :
Ici, en fait, on ne précise pas l’objet de la phrase. C’est l’autre quoi doit l’imaginer. Par exemple : je pense que je serais d’accord. Par rapport à quoi? Laissez le subconscient travailler.

Prenez du recul :
Mettez-vous à la place de quelqu’un qui verrait la scène de l’extérieur. Faites le point !

 

Résultats d’expériences :

–  Le regard participe à l’augmentation du taux d’acceptation d’une requête.

–  Le caractère rare d’une promotion entraine les clients à prendre le produit proposé.

– Le physique des solliciteurs joue de façon significative sur son efficacité à obtenir des dons : dans la tête des personnes, « ce qui est beau est bon ».

– La technique du « un peu c’est mieux que rien » fonctionne bien.

– Les requêtes atypiques entraînent davantage les personnes à demander une justification donc mieux vaut singulariser sa demande pour maximiser ses chances.

– Une transgression se vérifiait en situation d’anonymat, avec les déguisements, mais disparaissait quand on leur avait préalablement demandé leur nom et leur adresse.

– Les étudiants masculins, ayant eu à faire à l’interlocutrice attirante, ont significativement plus changé d’opinion quant aux réformes éducatives que les étudiants ayant eu à faire à la même interlocutrice, mais peu attractive (mise en valeur).

– Les appels à la peur ne possèdent pas l’efficacité qu’on pouvait leur accorder de prime abord. Ce sont les sujets qui ont été exposés aux messages ayant le moins recours à la peur qui changent le plus d’attitude.

– Tout réussit mieux à qui sait effleurer ses semblables. Succès, persuasion, séduction, domination sociale. Mieux encore : le toucher réduit les conflits sociaux, suscite plus de motivation chez les étudiants et une meilleure prise des médicaments par les malades.

– La règle semble réserver l’acte de toucher à une personne qui se trouve en situation de dominance. Amorcer le contact tactile revient donc d’une certaine façon à tenter d’instaurer de façon implicite une hiérarchie. Il faut pour cela se trouver en confiance, mais l’audace paie puisque les réactions négatives sont rares : les mesures effectuées entre hommes et femmes montrent que les femmes acceptent toujours le contact tactile (courtois) de la part d’un homme et que c’est presque toujours le cas aussi entre deux hommes, sauf dans le cas particulier d’individus homophobes.

 

Vous l’avez compris, ces techniques sont très utilisées dans la vente. Mais rien n’empêche de les utiliser dans un contexte de séduction, où vous vous vendriez VOUS.

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