Pensez-vous vraiment jouir de votre liberté personnelle ? Sûrement que oui… pourtant la plupart des gens vivent dans ce que j’appelle le « conditionnement collectif », basé sur la peur. Nous interprétons et jugeons la réalité comme si nous regardions au travers de ce brouillard. Ici, nous allons parler de comment penser par soi-même et, pour cela, nous allons nous baser sur le livre Les 4 accords toltèques de Don Miguel Diaz. Connaissez-vous les 4 accords toltèques ? Comment peut-on les relier à la séduction ? Comment devenir libre et heureux grâce aux piliers et règles toltèques ?
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Penser par soi-même pour être libre et heureux
Ca ne fait pas plaisir, mais il faut réaliser que nous n’avons pas choisi ce que nous savons, ni ce que nous croyons et que nos véritables choix sont pratiquement inexistants. Très peu de gens sont ainsi capables de, ne serait-ce qu’un peu, penser par eux-mêmes. Prenons pour exemple les élections présidentielles : très peu ont vraiment lu les programmes des candidats avant de faire un choix. Leur décision est donc plutôt prise en fonction de ce que disent les médias, les autres, etc. C’est grâce à cet « effet mouton » que l’on peut deviner le nombre de cambriolages par an et les % qui seront obtenus par les différents candidats : nous ne sommes pas libres !
La façon dont nous voyons la vie est donc conditionnée par notre éducation et par la culture environnante : les règles, les habitudes, les références… même la langue que l’on parle fait partie de ce processus de domestication de l’homme par la société, car c’est elle qui en permet la transmission et ses différentes interprétations.
Ce conditionnement détermine ce qui nous semble possible ou pas et donc souvent de quoi nous sommes capables ou pas. De plus, les croyances limitatrices nous privent généralement de joie et créent des souffrances inutiles (comme une pression à « être belle » qui fait souffrir beaucoup de jeunes femmes dans le seul but de leur vendre des cosmétiques).
Se libérer de la peur pour être libre et heureux
L’éducation que nous recevons quand nous sommes enfants fonctionne à cause de la peur des punitions, ou de ne pas réussir, de ne pas être reconnu, qui va soi-disant déterminer notre degré d’« adaptation » à la société. Quand on est jeune, en nous montrant tel que ce que nos parents et nos profs attendaient de nous, nous avons fini par ne plus nous montrer tel que nous sommes vraiment. A l’adolescence, notre regard sur le monde s’est modelé en fonction de l’éducation reçue, et bien souvent, à l’encontre de nous-mêmes, de nos vrais rêves. Pourtant, quand nous tentons de faire fi de ces lois qui nous dirigent, nous subissons le jugement de la société, et c’est ce qui rend si difficile une remise en question de la pression sociale. Une fois adulte, le processus se reproduit de lui-même puisque l’on s’auto-juge. On est bien dressés !
Être soi-même sans nous soumettre aux désirs et jugements de la société nous tente au fond de nous mais nous tétanise, même si on compte bien respecter la loi et ne heurter personne. En essayant de répondre aux exigences de la société, nous nous fixons plutôt des objectifs impossibles à réaliser, nous ne nous jugeons dès lors jamais à la hauteur et nous tentons de le cacher, nous nous rendons malheureux en nous laissant leurrer par facilité par les masques que les autres portent : y’a qu’à voir sur Facebook, la plupart des personnes paraissent avoir une vie de rêve, et pourtant…
Le conformisme dans la société
Par conformiste ou pour faire taire notre conflit interne (nous conformer VS faire ce que nous avons envie) nous nous forçons parfois à adopter des comportements très destructeurs, comme une sorte d’autopunition. En effet, quand on se drogue ou qu’on se murge toutes les semaines, nous sommes nos propres bourreaux. Et la société parvient presque à nous en rendre fiers.
Ce fonctionnement conduit la plupart des gens à vivre leurs vies dans le brouillard complet, ce sont de bons petits soldats. Pourtant rien ne nous force de l’extérieur à être prisonniers du conditionnement. Mais à l’intérieur de nous-mêmes, nous nous trouvons beaucoup d’excuses pour éviter de mener un travail de développement personnel qui serait pourtant libérateur (ou pour ne pas sortir de notre zone de confort – ça remettrait trop de choses en cause). Cependant, la liberté ne tient qu’à nous, il faut être un peu courageux pour entrevoir la lumière. La liberté consiste à sourire à la vie, à explorer, à s’exprimer, à vivre un peu plus le moment présent, sans tout baser sur le passé et/ou le futur, à vivre naturellement, à s’en battre un peu les couilles…
Conditionnement négatif et séduction
Le sexe est un bon exemple de conditionnement négatif : il tient en France la place de la sorcellerie en Afrique. Il est omniprésent et dissimulé, banalisé et dramatisé, plein de préjugés mais méconnu, méprisé en public et apprécié en privé. Pourtant, le sexe ne se résume ni à la simple débauche animale ni au concept de fidélité : ça peut être vécu comme une forme de sincérité, de recherche de vérité, de conquête de liberté. Grosso modo, le sexe est porteur de significations très différentes pour les uns et pour les autres et pourtant nous ne pouvons pas les assumer et les vivre à cause de la doxa. C’est une part de dissidence dans la société et c’est ce qui fait peur. Heureusement, la communauté de la séduction et le développement personnel peuvent vous aider à vous réconcilier avec ces choses instinctives mais indispensables à notre équilibre personnel !
Les 4 accords toltèques en séduction
Je vais maintenant vous donner 4 clés pour transformer votre vie et vos relations (ce sont les quatre accords toltèques auxquels Don Miguel Ruiz a consacré un livre) :
Accord toltèque #1 – Avoir une parole impeccable
C’est par la parole que nous exprimons notre pensée, nos émotions, nos désirs : ce que nous sommes. Elle a un pouvoir créateur d’une extrême puissance : il s’agit là de notre capacité à verbaliser les choses et donc à leur donner une consistance.
Une parole impeccable, c’est-à-dire la parole positive, va nous immuniser contre le poison que jettent les autres. Ainsi, en soignant notre parole, donc en restant positif, nous soignons notre esprit qui deviendra un terreau fertile à des choses extraordinaires.
Accord toltèque #2 – Ne pas tout prendre personnellement
Quoi que l’on nous dise de méchant, cela ne peut nous toucher que si nous y accordons de l’importance. Nous pouvons très bien choisir de ne pas en tenir compte, donc, de ne pas nous laisser atteindre par ce poison. C’est pour ça que vous ne devez jamais prendre un rejet personnellement, de toute façon, ça peut dépendre de tellement de choses, alors on s’en fout.
Si les autres sont programmés, conditionnés, à juger, ce n’est pas notre problème. Ne pas entrer dans ce piège peut protéger de la folie collective. Idem quand nous jugeons : nous ne faisons que projeter notre réalité sur les autres, surtout quand nous cherchons à avoir raison à tout prix. En vérité, le jugement ne concerne que celui qui juge, pas celui qui est jugé.
Les jugements sur nous-mêmes qui sont engendrés par des croyances limitantes peuvent nous piéger également, surtout lorsque plusieurs croyances contradictoires nous conduisent vers le conflit intérieur. D’où la nécessité de revoir une à une toutes nos croyances dans le but de vivre mieux.
Accord toltèque #3 – Ne pas faire de suppositions
C’est notre peur qui nous entraîne à ne pas nous poser trop de questions, à ne pas vérifier les pensées qui germent en nous, à suivre le mouvement général sans trop lever la tête.
Egalement, nous imaginons souvent ce que les autres pensent, ressentent, on croit que tout le monde fonctionne comme nous, et à chaque fois que cela s’avère faux, nous éprouvons une forme de colère. Cette tendance que nous avons à prêter aux autres des intentions qu’ils n’ont pas nécessairement nous empêche de progresser sur le chemin de la liberté.
Ainsi, arrêter de faire des suppositions rend possibles des relations et une communication saine, plus libre, et libérée de tout conflit inutile sur les intentions prêtées à l’autre. En plus, en drague, on ne peut jamais savoir quelle fille réagira positivement ni laquelle sera une vieille connasse agressive. Donc il faut devenir philosophe pour survivre dans une telle jungle…
Accord toltèque #4 – Toujours faire de son mieux
Faire de son mieux permet de pouvoir modifier la hauteur de la barre à sauter, en fonction de l’humeur, des capacités qui peuvent changer d’un moment à l’autre. Faire de son mieux, c’est ne jamais en faire trop mais ne jamais en faire trop peu : ainsi, pas d’auto-jugement possible (on ne peut pas s’en vouloir d’avoir échoué si on a fait tout ce qui était en notre pouvoir), pas de perte d’énergie inutile. En drague par exemple, on peut être génial un jour et ne pas avoir de résultats le lendemain, mais on s’en fout, car l’essentiel est d’essayer sans mauvais esprit.
Faire de son mieux améliore notre motivation à agir sans s’attacher à un résultat immédiat, ce qui augmente notre niveau de satisfaction général. Faire de son mieux permet d’évoluer en acceptant nos limites, en estimant correctement nos capacités, en reconnaissant nos erreurs et en améliorant notre conscience. Aussi, faire de son mieux permet d’éviter l’inaction et de poser l’action juste dans le moment présent, évitant la référence au passé et les souffrances qui peuvent en découler. Faire de son mieux c’est pouvoir être soi-même sans exigence particulière, sans devoir se conformer.
Eh ouais, la communauté de la séduction, ce n’est pas juste une bande de dalleux qui veulent niquer le maximum de gonzesses. On réfléchit aussi sur la vie et sur ce qui peut l’améliorer : c’est sûrement pour ça que la société en général ne nous aime pas trop…
PS : si le livre vous intéresse, lisez Les 4 accords toltèques ici.
Votre coach en séduction et développement personnel,
Fabrice Julien