Dans ce troisième (et peut-être dernier) tome de Diary of a French PUA nous allons parler sexe, drague (en ligne, dans la rue, nocturne), séduction, développement personnel et relations hommes/femmes. Comme d’habitude…
Mais nous aborderons aussi des sujets plus graves. L’amour : que fait un PUA (un serial baiseur) lorsqu’il tombe amoureux d’une fille ? La vie active : comment s’envoyer 4 nouvelles petites bombes par mois lorsqu’on passe 45 heures par semaine dans un bureau ? Fantasmes : à quoi ressemble réellement l’intérieur d’un club libertin ?
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Fabrice Julien et suis un libertin ardent. J’ai 26 ans et il ne me manque qu’une seule dent. Je viens du sud (Aix-en-Provence) et par tous les chemins je n’y reviens pas… de toute façon, je n’ai plus rien à y foutre, j’ai déjà fait jouir la moitié des meufs de mon ancienne ville !
J’ai donc récemment déménagé au centre-ville de Lyon, terre providentielle du 69. Comment me suis-je retrouvé dans cette cité de bouffeurs de chattes ? J’ai passé 4 entretiens pour du boulot, un à Paris, trois en Rhône-Alpes et ai été pris dans 2 sociétés lyonnaises. J’ai choisi celle qui m’inspirait le plus confiance.
En tout cas, je suis content parce que tout ce que j’ai appris dans les ebooks et séminaires anglais de développement personnel (je n’aime pas trop la littérature française sur la séduction parce que je trouve qu’on a un train de retard sur la communauté américaine) m’ont permis d’avoir exactement le boulot et l’appart que je voulais : j’ai réussi à convaincre un patron de m’embaucher sans expérience dans la compta et un proprio de me louer son appart sans caution. Comme quoi tout ce travail sur moi-même ne sert pas qu’à baiser des choupettes !
Ça fait trois semaines que je travaille ici : au début, j’étais logé chez mes cousins un peu à l’extérieur de la ville. Ils habitent à Gorge de Loup, pour ceux qui connaissent. Ceci dit, j’aurais préféré habiter à Gorge Profonde. C’était sympa de leur part de m’accueillir mais, sérieux, j’avais plus d’une heure de transports pour aller au boulot… J’avais vraiment la vie de merde « métro-boulot-dodo » ! Je plains les gens qui font ça toute leur vie. Pour que ce soit tenable, ça devrait être au moins « métro-boulot-abdos-levrette-dodo ». Fin de la digression.
Cela fait une semaine que j’ai mon appart : ça me change la vie. Il est assez bien placé, entre la Part-Dieu et mon travail. Je peux donc dormir un peu plus longtemps, aller taffer à pieds et écrire des insanités dans mon journal en rentrant (au lieu de tomber de sommeil comme si on m’avait donné du GHB – faudra que j’vérifie la composition de la fontaine à eau qu’on a au bureau). J’suis content aussi parce que je viens de recevoir ma box Internet : j’vais pouvoir regarder du porno amateur et passer mes nuits sur 9gag !
Sérieusement, j’espère que j’vais arriver à avoir une vie en dehors du boulot… que je vais dorénavant pouvoir faire du sport et sortir draguer le week-end! Mais ça ne sera pas facile car on fait quasiment 45h hebdomadaires dans le cabinet comptable où je travaille (et pas de la figuration – moi qui menais la belle vie d’étudiant, ça change !) J’ai vraiment hâte que mon organisme s’habitue à ce rythme de vie afin de pouvoir éjaculer toujours plus, toujours plus loin, toujours plus fort.
En fait, le binz c’est que j’ai des problèmes de « santé » qui me gâchent la vie. Certains de mes lecteurs le savent déjà, je fais des crises d’angoisse suite à une agression dans la rue (entre autres causes) : je souffre de stress post-traumatique depuis plus d’un an. J’ai mis du temps à accepter de voir un médecin mais maintenant je les gère beaucoup mieux. C’est d’ailleurs aussi pour me débarrasser d’un maximum d’ancrages négatifs du passé que j’ai changé de ville… Bon, je ne souhaite pas me faire plaindre. Les troubles anxieux avec agoraphobie, c’est pas facile, mais c’est toujours mieux qu’un cancer. Donc, positivons ! Grâce à Lyon, je souhaite repartir du bon pied, retrouver la pleine forme et donner des orgasmes à 36 jolies filles car c’est ce qu’il manque à mon tableau de chasse pour atteindre un joli compte rond. Je tiens à préciser ici que j’ai déjà raconté la plupart de mes aventures passées dans mes Diary of a French PUA 1 et 2 : il y a même des preuves dedans, et il y en aura aussi pour celui-ci, je ne suis pas un mytho mais un mec qui partage son expérience dans le but d’aider ses lecteurs et lectrices à comprendre leur sexe opposé.
Comment est-ce que je trouve ma nouvelle vi(ll)e ? Très sympa. Sérieux, je kiffe ! Les filles font presque toutes du vélo ici, elles ont donc des jambes de ouf. Il y a un autre truc excitant que je découvre, c’est le métro : il y a affluence de phéromones par cette chaleur. Et avec cette proximité sous-terraine entre les gens, à mon avis, on doit tous avoir envie de niquer. Parfois, j’me retrouve collé à des nanas en short dans le métro et j’dois avouer que j’ai la demi-molle (je ne suis qu’un homme avec des désirs sexuels, faudrait m’anesthésier pour que je reste mou). Enfin, tout ça pour dire que ça me change vachement de mon ancien bled où y’avait pas de métro (et Dieu sait que j’suis métrosexuel).
Les gens ici sont beaucoup plus calmes, plus sociables, plus sympas et plus ouverts que dans le Sud (le Nord pour un sudiste c’est au-dessus d’Avignon). Y’a pas de comparaison ! Quelle bande d’excités malpolis à côté ! Je ne m’en rends compte que maintenant. Et je parle également des commerçants et tout… c’est vraiment un autre monde ! Ça n’a rien à voir et je ne regrette pas (encore) de m’être exilé.
Par rapport à Paris, je ne compare même pas, ici c’est super cool, comme je l’ai dit. Là-bas, à mon goût, y’a beaucoup trop de prétentieux complètement abrutis qui sont persuadés d’être le centre du monde. J’suis pas anti-parigots mais les dirigeants de la boîte parisienne où j’ai passé un entretien d’embauche étaient des putains de péteux. Je me suis d’ailleurs barré en claquant la porte. Ces enculés m’ont fait faire 8h de route jusqu’à Paname pour me traiter de « branleur de sudiste ». Tout ça parce qu’ils ont vu sur mon CV (qu’ils n’avaient pas zieuté avant de me convoquer) que j’ai été plagiste près de Saint Tropez quand j’étais plus jeune. Gros jaloux, restez dans votre pollution de Paname, parce que vous le valez bien…
A mon travail, d’ailleurs, ça se passe bien. Mes collègues sont cool, je me marre bien avec et ne veux surtout pas mêler le game (la science de la séduction) à tout ça car je ne sais pas comment ils le prendraient, s’ils découvraient ma face cachée de queutard respectueux… très peu de gens sont ouverts d’esprit… ce sera donc mon jardin secret. Bien tondu, comme j’aime ! Y’a quand même deux grosses connasses dans le lot donc je me méfie. Une des vipères est assez sexy avec ses lunettes de salope mais c’est la nièce du patron, une grosse lèche-cul qui lui rapporte tout. En plus, elle fait le Ramadan donc je ne peux même pas la baiser. L’autre est purement et simplement imbaisable : grosse, moche et vulgaire. Enfin bon, de toute manière, j’avais dit que je ne mélangerais pas orgasmes et travail.
Mes objectifs pour cette année ?
– Chasser le stress de ma vie ;
– Réussir dans mon travail ;
– Rencontrer plein de gens et m’amuser ;
– Avoir un rythme de vie sain et perdre du poids car j’ai déjà pris 2 kg dans cette région réputée pour sa bonne bouffe ;
– Améliorer encore ma compréhension du game ;
– Faire 36 FuckCloses (car j’aime les comptes ronds comme les seins d’Emily Ratajkowski) ;
– Je veux que ce journal se situe quelque part entre Sex & the city, Girls et Californication. A la différence que tout ce qui est raconté ici est réel.
J’espère que cette introduction vous a plu. Sinon j’m’en tape (désolé) parce que j’écris pour moi avant tout, pour me vider… la tête. Et mettre mes idées en ordre. Ce journal sera donc aussi intime que mon slip.
Lyonnais, lyonnaises, mettez vos filles majeures, vos sœurs et vos mamans à l’abri ! Cyprineman est ici pour ravager votre field !
A bientôt… Inch’Allah.
Que le Dieu du Game soit avec nous !
FJ Cyprine