Aujourd’hui, j’ai envie de vous faire partager une réflexion sur les nanas. La plupart des femmes n’étant pas dotées d’humour (je plaisante putain), je précise à toutes fins utiles que je l’ai écrite pour rire. De toute manière, ma maman m’a dit que j’ai le droit de la publier. Petit avertissement, si Muriel Robin éveille en vous un intérêt sexuel quelconque, merci de ne pas lire la suite de l’article.
En immersion
Je me suis longtemps préparé à la rédaction de ce texte : j’ai passé plusieurs jours à lire des magazines féminins. D’ailleurs, j’ai même poussé la mise en condition encore plus loin : afin de pénétrer l’âme des gueuses, je me suis plusieurs fois déplacé jusqu’à la cuisine pour faire à manger. J’ai aussi fait le ménage, une fois.
J’ai néanmoins pu relever au cours de mes lectures une redondance cyclique, un même foutu sujet semble revenir sans cesse. Explication : leurs cerveaux très attaqués par des comédies romantiques, elles pensent pour la plupart se connecter à la réalité grâce à de saines lectures. Remercions donc l’auteur au menton radioactif, Fredo Beigbeder, pour quelques bouses littéraires qui vendent indubitablement du rêve à la gonzesse de base. Croyant déchanter du prince charmant après avoir terminé le pavé, elles en ressortent en fait persuadées de l’existence de celui-ci.
L’homme parfait
Après ces quelques recherches terriblement poussées, j’ai dressé le portrait de la fripouille tant convoitée : l’homme parfait serait un subtile mélange des princes de Walt Disney, saupoudré d’un air de médecin quadragénaire de Grey’s Anatomy. Il serait musclé, pour protéger la coquine du danger, mais pas trop non plus. Il serait poilu car ça fait viril, mais pas trop non plus. Il serait attentionné et généreux, il saurait écouter… mais pas trop non plus. Il aurait une grosse bite, mais pas trop non plus. En ce moment, il est incarné aux yeux de la masse par Ian Somerhalder (depuis qu’il s’est fait recoller les oreilles).
Voilà le condensé exceptionnellement vrai de ce que l’incroyable femme du XXIème siècle se croit être en droit d’attendre d’un mec. Mais pourquoi ne le trouvera-t-elle jamais ?
1) Parce qu’il n’existe pas : un gars qui se respecte se fiche royalement d’être parfait. Il fait éventuellement attention à sa ligne pour niquer un peu plus que la moyenne mais au fond de lui, ce qu’il veut, c’est une bobonne pour lui cuisiner un plat de lasagnes et lui apporter sa bière pendant qu’il se gratte les couilles devant la télé.
2) Parce que dans l’éventualité où cet homme existerait : aucune femme ne le mériterait. Eh oui, c’est la femelle gourmande qui a fait exclure le mâle innocent du paradis. Qu’elles aillent donc se faire foutre, ces garces !
La Fille parfaite avec un F comme « Fellation »
Notre revanche : dressons maintenant le portrait de la femme parfaite, et voyons pourquoi nous, mâles, sommes en droit de l’obtenir. Nous sommes l’élite de la société : le monde s’est construit à la force du barbu. De la lance plantée dans les tripes d’un satané Mammouth à la plantation de légumes bizarroïdes pour nourrir la tribu, c’est bien l’homme qui a permis à notre espèce de survivre.
J’entends déjà des gouines de féministes hurler comme des truies « Mais connard, sans nous il n’y aurait pas d’espèce car c’est nous qu’on fait les bébés ! » Ce à quoi je réponds simplement « Tais-toi donc, morue. Sans notre délicieux sperme, tu n’enfanterais point ! »
C’est l’homme qui a créé les premières sociétés, c’est également lui qui a fait évoluer ses sociétés en quelque chose de plus élaboré, système que nous subissons aujourd’hui. La république, l’école, la religion, les films X, le racisme et l’inceste, toutes ces merveilles sont des inventions de mecs.
Fin d’une justification basée sur un raisonnement d’une logique absolue qui, comme vous pouvez le constater, ne comporte aucune faille. L’être venu de Mars peut donc prétendre à la conquête d’une créature à sa hauteur, la Femme parfaite.
Description de la gazelle :
– Si possible assez grande, mais pas trop non plus. Elle doit quand même faire au moins 10 centimètres de moins que nous pour ne pas nous manquer de respect.
– Ses seins ne doivent pas forcément être énormes, mais ils ne doivent pas pendre comme ceux de ma mémé. Si nous avions été un brin excités par les vaches laitières, nous autres serions redevenus paysans depuis fort longtemps.
– Ses fesses doivent être rebondies pour pouvoir être bien claquées lors de la levrette, mais pas trop imposantes afin qu’on n’ait pas honte lorsqu’on les tripote en public.
– La couleur de ses cheveux n’a pas d’importance mais la Femme parfaite se doit quand même d’en avoir (exception faite de Natalie Portman).
– Son regard doit être audacieux : on doit pouvoir y lire en termes romantiques « je te l’avale quand tu veux ». Ses yeux doivent également pouvoir exprimer la jouissance extrême, la crainte de s’en prendre une si elle a mal repassé votre chemise ainsi que la compassion lorsque l’OM perd face au PSG.
– Elle doit porter avec une élégance qui force le respect les shorties ras-du-cul. Le string doit également faire partie intégrante de sa garde-robe.
– Elle est pure, mais expérimentée.
– En boîte : elle bouge son boule comme Shakira et les autres mecs la regardent avec envie, mais heureusement, elle ne voit que vous. D’ailleurs, elle danse toute la nuit sans transpirer.
– Elle a la capacité de passer de la plus pute des attitudes (salope perverse et malsaine comme une actrice de X slovaque) à une attitude de jeune fille de bonne famille.
– Elle est intelligente car parfois, après la pipe du dimanche matin, vous pouvez être d’humeur philosophique. Ainsi, la poupette doit se tenir au courant de l’actualité, connaître les grandes auteurs, les grands films, mais moins que vous. Elle n’atteindra aucunement votre haute élévation spirituelle : vous resterez toujours son maître.
– Elle est 10% lesbienne.
– Son prénom n’est pas ridicule, et vous pouvez ainsi le rugir puissamment pour la faire rappliquer, sans vous taper la honte dans la rue.
– Elle se bat souvent dans la boue avec ses copines. Elles font aussi des batailles de polochon en string dans votre salon, dès que l’occasion se présente.
– Elle est souple, mais ne vous demande jamais de l’être au moment du coït. Après que vous ayez terminé de la démonter sur le siège arrière de votre Aston Martin, elle peut se contorsionner à votre guise pour varier les positions lors du second round.
– Elle est amoureuse de vous, sans condition et de manière absolue.
– Suis-je obligé d’insister sur les qualités fondamentales : femme de ménage, cuisinière, couturière et infirmière pour quand vous vous sentez faible… ?
Ecrit par : un connard aixois.