Une partie du « feeling » entre deux personnes correspond à la communication inconsciente entre elles. Vous pouvez donc augmenter le nombre de personnes avec qui vous aurez du feeling en améliorant votre langage corporel et en étudiant la communication interpersonnelle.
Mais il n’y a pas que ça.
La définition exacte du feeling est « la manière de ressentir telle ou telle situation ». Le « feeling » étant ce qu’une personne ressent, cela dépend en grande partie de son état d’esprit (par définition). Du coup, une partie du résultat de votre drague dépendra toujours de l’état d’esprit de votre interlocutrice.
J’ai fait, comme vous le savez, de nombreuses rencontres sur Internet. Et, dans beaucoup de celles-ci, les femmes voulaient savoir s’il y aurait « le feeling entre nous » avant de venir chez moi pour faire l’amour. En fait, je comprends ce qu’elles voulaient dire : elles se demandaient si elles auraient l’intuition que ce serait bien au lit avec moi. Mais je pense que c’est un assez mauvais critère de sélection (dans une certaine mesure). Je vais vous expliquer pourquoi.
Une question de contexte
Il faut comprendre qu’il y a des situations où une fille sentira « le feeling » avec un mec et d’autres où elle ne le sentira pas… avec ce même mec.
Par exemple, si vous faisiez un premier rendez-vous « balade » avec une nana durant lequel vous restiez à un mètre l’un de l’autre tout le long… cela étant peu propice aux touchers, le « feeling » aurait très peu de chances de passer. Un date autour d’un verre serait probablement plus opportun, notamment parce que vous pourriez vous regarder dans les yeux.
Mais, peu importe le type de rencard, c’est souvent à nous (les hommes) de faire le taf, de toucher les filles et ce genre de choses… pour faire en sorte qu’il y ait un feeling. Pour qu’elles aient l’impression que « ça passe bien » entre nous.
En fait, ça c’est chiant. Quand on y réfléchit, la plupart des nanas attendent que ça tombe du ciel tout seul. Et pour peu qu’elles soient un peu stressées par le fait d’avoir rencard : elles seront mal à l’aise, ce qui empêchera ce fameux « feeling » de passer.
Parce qu’il faut réaliser que si la meuf ne sait pas gérer son stress, il sera très facile et très tentant pour elle de se réfugier derrière l’excuse « on n’a pas de feeling » pour ne pas sortir de sa zone de confort. Puis, elle ira se plaindre auprès de ses copines que les rencontres sur Internet, ça craint… alors qu’en fait, c’est elle, qui craint.
Je pense qu’à un moment ou un autre, si les meufs veulent jouir, elles doivent y mettre du leur.
Un petit récit
Je me souviens d’un date avec une meuf qui voulait voir s’il y aurait « un feeling » entre nous ou pas. A la base, on devait aller chez moi boire un verre mais elle a, au dernier moment, exigé d’aller d’abord ailleurs pour voir si je n’étais pas un psychopathe qui risquait de l’assassiner. Enfin bon, si j’étais un tueur, je ne le lui aurais pas dit de toute façon. C’est con mais c’est tellement vrai…
Du coup, j’étais juste sorti pour aller la chercher pour aller chez moi quand elle m’a annoncé ça. Je n’avais ni argent sur moi ni rien du tout. Un peu pris de court, j’ai insisté pour qu’elle vienne chez moi, comme si c’était normal (en fait, ça l’est). Mais elle m’a répondu « si c’est comme ça, on en reste là ». Déjà, ça jette un froid. La meuf n’en était qu’à son second rendez-vous Tinder de sa vie et elle voulait déjà faire les choses à sa façon, dicter ses règles.
J’sais pas pourquoi j’ai accepté (le principe de cohérence sans doute puisque j’étais sorti de chez moi – en plus y’avait un bon film à la télé).
On a donc quand même fait une « balade ». Mais elle se contentait d’être là, de tuer mes initiatives et d’orienter la conversation sur des sujets asexués.
Le pire, c’est qu’elle se permettait de juger plein de trucs, par exemple, elle m’avait soutenu que seuls les kékés et les wesh draguaient dans la rue. Autre exemple : elle disait qu’elle était sur Tinder « juste pour rire » mais que mon profil avait retenu son attention mais que d’habitude, elle faisait des rencontres uniquement dans des soirées.
Moi, ça me gave cet état d’esprit réducteur donc je n’avais pas fait d’effort et avais envie de rentrer chez moi au bout de 30 minutes… même si elle n’était pas trop mal physiquement. Ca a finalement duré 1h30… pour rien. Car elle comme moi n’avions pas envie de niquer. Même si on s’était bien chauffés sur Tinder.
Pourtant, si elle était venue boire un thé chez moi comme c’était prévu, on aurait pu faire monter la tension sexuelle dans un cadre où nos pulsions auraient pu s’assouvir sans entrave.
Ça joue, n’empêche, le cadre intime : elle aurait pu se lâcher et être la chienne qu’elle prétendait être sur Tinder au lieu de jouer la coincée. Pour ma part, je n’ai pas été oversexué non plus mais, pour ma défense, elle ne m’a laissé aucune chance de l’être. Ça me fait rire ça, les meufs qui aimeraient qu’un mec les plaque contre un mur et les baise sauvagement mais qui se tiennent à distance et n’envoient aucun signal lorsqu’il y a une bête de sexe en face d’elles.
Finalement, si on avait baisé ensemble, je l’aurais probablement faite jouir comme rarement elle a pris son pied dans sa vie (voir Le guide du bon coup), ce qui aurait fait tomber les dernières barrières de l’intimité.
Ensuite, on aurait pu réellement parler de tout de façon fluide, sans petit jeu à la con. Et tout le monde aurait été gagnant. Faut arrêter de croire que si on n’a pas grand-chose à se dire avant de baiser, on n’aura rien à se dire après et que la baise sera mauvaise car on n’aura aucune complicité. En fait, le sexe EST une manière efficace de créer une connexion avec une personne.
Au lieu de ça, ce fut un scénario perdant-perdant. Tout le monde fut déçu. Alors peut-être que je ne lui plaisais pas en vrai alors qu’elle avait kiffé mes photos (tout est possible)… mais dans ce cas-là, elle aurait dû le dire directement. Ca nous aurait évité une perte de temps et d’énergie. Même si, finalement, cette petite balade digestive m’a fait du bien (grâce à elle, j’ai dormi comme un bébé après) !
Ca me rappelle un épisode de Sex & The City où Carrie avait un plan cul avec qui le sexe était extraordinaire. Un beau jour, elle avait décidé de l’inviter au restaurant pour faire des choses « non sexuelles » et voir si une relation plus sérieuse était envisageable avec lui. Mais il s’était avéré que ce type était chiant comme la pluie en dehors du cul : ils n’avaient pas d’autre complicité que la complicité sexuelle. Et pourtant, elle prenait son pied comme une ouf avec lui. Alors, aurait-il fallu qu’elle passe à côté de ces moments d’extase car il n’y aurait pas eu de « feeling » lors d’un hypothétique premier rendez-vous au restaurant ?
Dans ma vie, il est régulièrement arrivé que des meufs venues chez moi pour baiser direct soient tendues, croisent les bras, etc. Mais dès que j’ai commencé à m’approcher d’elles pour les chauffer, quelque chose s’est allumé en elles. Et c’est resté activé après le sexe. Pourtant, si j’étais allé boire un verre avec ces filles dans un bar au lieu de se voir chez moi, je ne suis pas sûr que je ne serais pas rentré chez moi « brocouille ».
Dernier point, certaines ont eu besoin de boire de l’alcool pour se sentir assez à l’aise pour faire ce qu’elles avaient vraiment envie de faire au fond. Bizarrement, quand on est bourré, le feeling passe généralement beaucoup mieux. Mais, franchement, il faudrait parvenir à se connaître et se maîtriser vraiment pour ne pas avoir besoin d’avoir recours à ce genre de choses qui niquent la santé.
La conclusion c’est que « l’intuition » est un bon critère pour celles qui se connaissent un minimum, qui assument et qui savent gérer leur niveau de stress. Pour les autres, c’est de la merde. Enfin, je ne leur jette pas la pierre, si elles n’étaient pas tiraillées entre l’envie de jouir librement et cette putain de pression sociale (et par la pression qu’elles se mettent toutes seules)… on n’en serait pas là !
Bon courage, les coquinous !
Ah ben putain, sur 30000 articles qui disent que si ca marchen pas c’est qu’on a foiré notre game, qu’on est un afc, etc… enfin un article qui reconnaît qu’on fait peut-être face à des frigides, à des princesses, à des coincés… au passage les meufs sont assez perdantes dans toute cette histoire : à 25 piges une fille sur 6 est encore vierge contre un homme sur 10 !
En tant que nana, jsuis pas totalement raccord avec cette définition.
Parce que pour moi le feeling ça passes pas par les mots, la culture itou
Ya trois paramètres qui peuvent rendre quelqu’un attrayant a mes yeux.
1) Si iel m’attire physiquement
2) Si iel est intelligent.e
3) Si il y a ce fameux « feeling »
Et suffit d’un paramètre validé pour que je puisse vouloir choper ce quelqu’un. (Autant dire que peu de monde sort de ces critères, mais ça arrive.)
Le feeling, c’est une intuition, mais on ne peut pas le generaliser, chaque personne l’apprehende différemment, perso la situation n’a jamais changé le paramétre feeling, et il ne m’est pas « nécessaire » de l’avoir pour coucher
Salut Camille ! Tout d’abord merci de otn commentaire.
Effectivement, ça passe aussi par le body language et l’énergie, entre autres.
Cependant, ce qu’il faut comprendre c’est que ta réalité n’est pas la réalité de la majorité des filles. Ceci dit, j’aimerais que ce soit le cas, car elle n’est pas mal, la tienne.
Pourtant, la situation a souvent changé les choses. J’ai déjà choppé des meufs en boîte qui m’avaient zappé sur Adopte. Je suis sorti quelques semaines avec une nana avec qui j’ai été en cours pendant un an quelques années avant (elle ne se rappelait même pas de moi) mais je l’ai revue et l’ai draguée et voilà.
Ca dépend de beaucoup de choses… les paramètres humains sont nombreux et tu as raison de le souligner, ça varie selon les personnes.