Draguer comme OSS117
Ce field report est lié à celui du 9 février 2013.
Le 24 février 2012,
Yeahhh aujourd’hui, j’ai enfin eu un entretien pour un stage à Aix !!!!! Mais j’me suis fait une fausse joie : c’était niqué d’avance… bureaux de merde, test d’embauche de merde (je suis meilleur à la débauche), patron gros et moche… j’me vois pas me lever à reculons tous les matins pendant trois mois pour aller me faire exploiter. Alors, quand il a commencé à me faire la morale sur mon attitude « trop décontractée par rapport à l’enjeu » et mon « humour déplacé » ; je lui ai conseillé d’aller faire du sport, de sortir sa chemise de son pantalon et d’arrêter de péter plus haut que son cul. C’était un gros con, il le méritait. Diplômée ou pas, ça reste une grosse merde. C’était le coup de gueule du jour, putain. Je préfère revenir à des aventures plus constructives.
Hier soir, on était avec quelques potes de ma fac rue de la Verrerie (normal c’était jeudi), là où il y avait un bar de rempli de gens bizarres avant. Bref, on a bu, et glou et glou et glou, puis j’ai avisé un groupe de gothiques. Étant habillé avec un t-shirt noir et une veste en cuir noir ainsi qu’un pantalon foncé, je me suis dit que j’avais une chance avec la nana du groupe qui était d’ailleurs la seule potable (ça veut dire qu’on peut boire sa cyprine), les autres étant trop percées de partout. Et moi, il n’y a qu’un seul trou qui m’intéresse.
Je l’ai abordée comme j’abordais toutes les nanas ce soir-là : « Bonsoir, Hubert De La Bath.
– Enchantée, Henriette.
– Tu as un prénom venu de la préhistoire. Bon, il paraît que j’embrasse bien.
– Ça tombe bien, moi aussi.
– Cool !!!
– 😉
– Mais dis-moi, Henriette c’est pas ton vrai prénom quand même ? C’est moche… » Ce à quoi elle répondit qu’elle s’appelait en fait Océane. Je lui ai tendu la main puis ai fait durer le contact en la regardant par en dessous, la tête un peu penchée. Je lui ai caressé les paumes l’air de rien, avec mon pouce.
Pour ceux qui se demandent, ouais j’aurais kiffé me faire remballer, j’aurais ainsi pu lui sortir la cultissime réplique d’OSS117 : « Quoi ? Tu n’aimes pas les hommes ? »
On bavarda un long moment. « Allez, on va dans un coin plus tranquille, histoire de… discuter ? » Un groupe était sorti du bâtiment contre lequel nous étions appuyés, et j’avais subrepticement empêché la porte de se refermer ; dans le hall de ce vieil immeuble en pierre, il y avait une espèce de salon du XIXème siècle (façon de parler j’en sais rien) et un grand canapé sur lequel on s’assit. On papota encore un moment de tout et de rien tandis que mes mains se faisaient de plus en plus entreprenantes « oups ». Et là, je l’ai embrassée, elle m’a dit que c’était ce qu’elle attendait. Je lui ai dit « Je sais, mais ça m’a amusé de te faire attendre…
– Confiant ?
– Un peu trop. »
Tout en l’embrassant, j’ai mis mes deux mains sous son t-shirt et j’ai soudain senti ses doigts dans mon caleçon. Ces gothiques, je vous jure, quelles coquines ! Je vous passe les détails parce que j’attends des potes pour un apéro alors je fais vite mais, en gros, c’est comme ça que j’ai pénétré une gothique dans le hall d’un immeuble lors d’une soirée où j’étais un peu saoul (pour changer). Maintenant que j’y pense, c’était ouf mais sur le moment, je me disais… si c’est un rêve qu’on ne me réveille pas… voyons jusqu’où elle va oser aller en tout cas ce n’est pas moi qui vais me dégonfler le premier (surtout que j’étais très gonflé de partout). Sérieux, je suis content d’être un peu barge, et d’avoir de la chance (ou de la provoquer), c’est ce qui me permet de vivre des aventures incroyables comme ça… Nous ne nous sommes jamais revus, elle est ensuite allé retrouver ses amis et moi les miens ; après on a fait une descente en boîte où mes potes n’ont serré qu’un thon, en boîte (tous les deux la même, en plus).
Vous avez probablement remarqué que je n’ai pas décrit physiquement ma conquête. En effet, j’aurais pu vous dire « Elle était grande, sexy et j’ai toujours rêvé de taper dans une gothique » mais je suis surtout satisfait du troisième point. Leur côté mystique m’excite. Celle-ci était, de surcroît, fichtrement dévergondée, exactement ce dont j’avais besoin !
Un dernier conseil (après je m’arrache), si vos amis vous disent que votre nana ou celle que vous vous êtes faite est moins bien que ce que vous pensez, vous… N’y faites pas trop attention, soit quand vous l’avez pénétrée ou embrassée, un lien se crée, la rendant plus agréable à vos yeux ; c’est l’essentiel. Ou alors soit vos potes essaient de se consoler de pas avoir été choisis : « c’est pas si grave, de toute façon elle était… grassouillette, trop maigre… elle avait les dents jaunes, etc. »
… 🙁 Que le Dieu du Game soit avec vous !