Le 20 août 2016,
Depuis ma dernière publication, j’ai quitté ce taf de merde qui me faisait tant chier. Et j’ai eu une promesse d’embauche pour le rentrée (le 29 août, déjà, bouhouhou ça passe trop vite) !
C’est toujours dans un cabinet mais ils ont l’air plus « normaux ». Enfin, maintenant je me méfie quand même.
Le gros patron de mon ancien taf ne m’a pas adressé la parole du tout durant mes 10 derniers jours donc ce sera difficile de faire pire. Sérieux, je ne sais pas ce que je lui ai fait à part vouloir partir : je ne lui ai même pas dit que c’est un gros con mais j’aurais peut-être dû. Et le soir de mon départ, au moment où je partais, il a fait semblant de courir à la photocopieuse pour éviter de me dire au revoir, pitoyable. Il a dû avoir peur que je lui dise ses 4 vérités.
En tout cas, je ne suis pas fâché d’avoir quitté cette bande de nazes. Surtout le plus gros, sérieux, il se la joue « je suis un vrai mec » mais n’a même pas les couilles d’assumer qu’il a mis fin à une période d’essai. Bref, heureusement pour lui que le ridicule ne tue pas. Le gay refoulé a, lui, eu l’hypocrisie de me dire « à bientôt, peut-être ».
Le week-end d’après, on a tchatchée une étudiante en architecture sur Tinder, avec La Prof.
Le pick-up a été très facile, je vous laisse en juger par vous-même :
– Envie d’une petite expérience de triolisme ?
– J’ai rien contre ! déjà essayé, j’aime bien
– Cool. Ca te dit de se rencontrer today ?
– Pourquoi pas. Vous habitez où ?
– On est dans Lyon, [on lui donne notre adresse]
– Ok
– Tu viens ? Il fait frais chez nous en plus 😉
– Quelle heure ?
– Nous on est en vacances donc on s’adapte ! on peut dire pour le goûter 😉 ou pour l’heure de l’apéro 😉
– Plutôt heure de l’apéro
– On se dit vers 20h ?
– Ok
– Je suis en route
– Super on t’attend !
– Quel étage ?
– Rdc !
On était à jeun depuis 24 heures quand elle est arrivée (ça faisait une éternité que je n’avais pas jeûné mais ça m’a fait perdre 1kg). C’était une grande brune aux yeux verts qui est venue sans faire d’histoire. On lui a proposé un verre d’eau et on a discuté autour de la table du salon de ma chérie, pendant quelques minutes puis elle s’est mis seins nus, de but en blanc. Ça nous a fait rire !
Elle nous a raconté qu’elle est en couple libre avec un mec de trente ans (elle en a 24) et que c’était sa deuxième expérience de triolisme. Elle s’était inscrite la veille sur Tinder : elle avait baisé la veille au soir avec un type et avait déjà 3 propositions de couples pour des partouzes.
Ensuite, on est allés sur le lit, et on a baisé. Y’a eu pas mal de choses qui n’allaient pas : elle léchait très mal ma copine et puait la transpiration. On a même été obligés de lui demander d’aller prendre une douche, je ne déconne pas !
Bref, nous l’avons finalement bien baisée (je n’ai eu aucun soucis pour la bourriner même si je n’avais pas mangé depuis la veille au soir) puis je l’ai mise sur le ventre et lui ai doigté le point G. Elle a été pris de panique « oh lala arrête ça me donne envie de faire pipi » ! C’est normal, elle allait en fait éjaculer et atteindre le plus gros orgasme de toute sa vie. Mais pas grave, qu’elle aille se faire foutre si elle n’a pas le courage d’aller au bout ! Je donne une chance, pas dix (sauf à ma chérie) !
Voilà, c’était pas un plan à trois extraordinaire même si la fille était très sympa et pas moche. Malgré tout, ces filles ont quand même eu le cran de franchir le pas, contrairement à beaucoup d’autres peut-être plus jolies ou qui sentaient meilleur. Et elles ont donc, selon moi, mérité la réalisation de leur fantasme.
Mais, cependant, c’est à nous d’apprendre à détecter en amont les mauvais coups afin de ne pas se brader (pas le choix il faudra leur demander des photos sexy et leur CV sexuel avant).
Nous, on en veut soit des très bonnes, soit des pas trop mal mais qui savent baiser.
Sur Tinder, la loi de l’offre et de la demande fait qu’on est trop demandeurs, c’est pour ça qu’on s’est fait avoir deux fois dernièrement. En fait, on s’est retrouvés avec des meufs puis on s’est dit « ah bon ben maintenant qu’elles sont là on va les baiser » et c’est ça le piège.
Après cette aventure, on a fait une après-midi d’accrobranches avec la sœur de La Prof. Puis on est descendus en vacances dans le sud, à Villefranche-sur-mer, en amoureux. Je n’ai eu droit qu’à trois ou quatre crises de nerfs cet été, sinon ça s’est bien passé.
En vrai, je crois que je vais bientôt arriver à accepter que les meufs sont toutes un peu chiantes. D’ailleurs, la mienne compense plutôt bien avec ses qualités : elle est très gentille et très mignonne. Elle est très ouverte d’esprit et me fait rire. Elle baise bien et est amoureuse de moi. C’est loin d’être négligeable!
Surtout que, la plupart du temps, quand j’observe les autres meufs autour de moi, je vois que la plupart sont plus chiantes et moins belles ! Donc, je suis content de mon affaire.
Y’a quand même eu une grosse mésaventure qu’il faut que je vous raconte. L’autre jour, on mangeait tranquillement puis elle m’a attrapé la main. « Je ne me sens pas bien, chéri ». D’un coup, elle a eu le regard vide, les yeux mi-clos, sa tête est tombée en arrière. Je l’ai rattrapée de justesse et lui mettais des claques pour qu’elle me regarde. Mais elle se perdait dans le néant. J’ai eu très peur, surtout quand sa langue est partie à l’intérieur de sa gorge et que sa glotte a doublé de volume.
J’ai paniqué, suis allé la chercher avec mes doigts au fond de sa gorge pour la mettre en position de sécurité puis j’ai allongé ses pieds en l’air et ai appelé SOS MEDECIN. Deux bonnes minutes durant lesquelles j’étais désemparé. Puis elle est redevenue consciente, mais s’est mise à trembler de tout son corps. Enfin, elle s’est calmée, peu avant que le docteur n’arrive, comme par hasard. Ce dernier semblait très inquiet et a appelé le SAMU puis on est partis aux urgences parce que son cœur battait à 120 par minute au repos.
A l’hôpital, il a fallu plus d’une heure pour qu’elle soit prise en charge. Tu parles d’urgences ! Puis ensuite, j’ai attendu 7h dans la salle d’attente. Ils lui ont fait une batterie d’examens comme un électrocardiogramme, des prises de sang à répétition, etc. Finalement, ils ont conclu à un malaise vagal.
Maintenant, elle pète la forme. Mais nous avons eu très peur. Enfin, surtout moi car elle n’a pas eu trop le temps, la pauvre. Cet épisode aura quand même eu du bon : j’ai pu voir à quel point je tenais à elle !
Voilà, il me reste quelques jours de vacances alors je vais travailler sur un projet ambitieux : parvenir à maîtriser l’injaculation, le fait de jouir sans éjaculer, d’être un homme multi-orgasmique. J’ai commandé de la documentation sur le sujet.
Si on y réfléchit, ce serait que justice : la plupart des femmes, elles, peuvent jouir autant qu’elles le veulent. Alors pourquoi pas nous ? Nous, on galère à arriver à les baiser pour qu’elles aient ensuite plus de plaisir que nous. C’est ouf ! Quelque chose ne va pas dans l’équation… il est temps de reprendre la main. Un mec qui maîtrise sa queue maîtrise sa vie.
Voilà, si vous cherchez une lecture pour terminer l’été je vous rappelle que j’ai sorti début août l’ebook Evopsy & Séduction pour comprendre tout ce qui est sous-jacent dans les relations hommes/femmes.
A bientôt !