Le 3 novembre 2012,
Le manuel de l’homme qui s’auto-foire ses coups :
Chapitre 1 : mettre son téléphone en silencieux quand la fille que t’as envie de levretter travaille la nuit et propose de te rejoindre après le boulot. Deux fois. (Je l’ai fait samedi dernier et j’ai récidivé mercredi avec la barmaid, nixamère).
Chapitre 2 : mettre un refus à la fille que t’as envie de levretter quand elle te propose un RDV le soir où elle ne travaille pas, parce que t’as décidé que c’était plus productif de regarder l’Arnacoeur avec Romain Duris et Vanessa Paradis (hier mais, pour ma défense, c’est un chouette film).
Ce soir, j’ai ENFIN arrêté de jouer au mec insupportable (le dur en cuir) et suis allé boire un chocolat avec la miss Cucarrachas dont je vous avais parlé l’autre fois. Sérieux : j’sais pas comment elle a fait pour me supporter, j’me serais presque auto-nexté… Quand je suis arrivé : elle avait déjà attaqué la picole (SANS MOI, QUEL CULOT) et ne s’emmerdait pas vu qu’elle connait tous les serveurs ou presque de tous les bars ou presque (C’EST SEXY N’EMPECHE, LA NOTORIETE, MEME CHEZ LES FEMMES). Des fois je me dis que, si j’étais serveur dans un truc un peu sympa, zebbi qu’est-ce que je levretterais des coquines sans effort (LE POURBOIRE).
Bref, on a parlé un peu, on s’est fait du pied beaucoup, puis on a mangé un bout de pizza et elle m’a dit chercher un endroit pour se changer avant d’aller bosser. Requête anodine ? Je ne pense pas… « Coup de bol ma puce, j’ai un appart, et pas loin en plus ». Arrivés dans ma base secrète, j’ai simulé une panne d’électricité (parce que l’obscurité est propice au rapprochement) mais au bout de 5 minutes j’l’ai plaquée sur l’interrupteur et tout s’est éclairé… « Ah tiens, ça remarche ! »
Dans la foulée, elle s’est changée devant moi (sacré indicateur d’intérêt) alors je lui ai demandé à quoi ça lui servait de s’habiller puisque j’allais la déshabiller dans quelques minutes. De fil en aiguille, on l’a fait deux fois avant qu’elle ne parte en retard pour le TAF. Un petit missionnaire sur mon lit afin que nos corps fassent connaissance et une levrette plus sauvage sur le canapé. Elle m’a fait marrer quand sa patronne l’a appelée en plein coït « oui, j’arrive, je suis dans la rue là, si je suis essoufflée c’est parce que je marche vite ».
Elle m’a ensuite demandé de l’accompagner jusqu’à la boîte mais, nixamère, il faisait trop froid wesh. Bon, j’l’ai quand même fait, parce que je suis trop gentil… Là, elle revient après le boulot, soit à 6h. J’ai vérifié que mon portable n’est pas en vibreur histoire « d’approfondir » la question. Quoi qu’il en soit, la barmaid, c’est checked.
Je vous fais un bisou sur les seins et si vous n’en avez pas, je vous serre la main. Que le dieu du Game soit avec vous.