Les filles draguées dans la rue sont-elles plus belles ?
Ce Field Report a été écrit par Padawan, le 14 juin 2013 :
Ça faisait un bon moment que l’idée nous trottait sans la tête : aller faire du SPU (Street Pick Up), du vrai, de jour, « à la dur ». On décide enfin d’utiliser nos couilles (celles qui sont dans le cerveau), celles qui ont fait la répute de nos aïeux, des BG qui osent aborder parce qu’ils en ont dans le froc ! Mercredi dernier RDV au parc Jourdan avec Fab (Cyprineman) pour une session de SPU à partir de 19h !
Arrivés sur place, je vois que le parc est à moitié inaccessible, mais il y avait de quoi faire ! Quelques groupes de meufs posées dans le parc attendant qu’on vienne les draguer. Mais grâce à de bonnes excuses bidons, du style « ouais, on peut pas aller de groupe en groupe » on finit par aller faire un tour dans les cités U… qui étaient désertes !
On décide alors de repiquer vers le centre ville : je pense que c’est à ce moment qu’on prend réellement conscience du potentiel du SPU, chaque foufette croisée peut être lev(ret)able ! Et les idées d’approches ne manquent pas pour aborder : « pourquoi t’as un bonnet en été ? », « Alors mon numéro c’est …. », « J’aime ton style, prends mon Facebook on ira boire un verre ». Pourtant, il faudra attendre d’être en centre ville pour réellement trouver les couilles d’attaquer.
Une meuf passe avec un appareil photo, j’y vais ! Mais la garce rentre dans un immeuble juste à ce moment là. On continue notre tour en ville, croise des connaissances et des bombasses ! Fab joue au mentaliste avec une cible arrêtée sur le cours Mirabeau, ça marche bien !
On remonte vers le Monop’. Assise contre la vitre du magasin, une coquine écoute de la musique. On décide alors de se la jouer « police » et je m’assoie à sa droite et Fab à sa gauche. Elle se demande alors ce que deux gus viennent faire à côté d’elle et la conversation s’engage. On joue au mentaliste avec elle, on la fait rire, lui parle de chose sexuées (bravo Fab d’avoir gardé le cap la dessus). On lui propose de jouer avec nous, elle est open, tous les feux sont au vert.
En fait, elle attendait ses copines (qui faisaient des courses) qui finissent par arriver. Une de ses copines lui lâche « ahah tu t’es faite abordée ! ». Elle a dit que c’était rare que ça arrive, du moins par des gens qui avaient l’air normaux. S’en suit un blabla qui clôture la conversation. Mission accomplie, des barres !
Assez fiers, on débriefe la drague, les blancs laissés, etc. et c’est à ce moment-là (genre 5 minutes plus tard) que la fille REVIENT prendre nos numéros et nous propose une soirée à la fin de la semaine, avouant avoir été conquise par l’approche surprenante !
Il était temps de filer et de terminer sur une bonne note, mais on se sentait puissant, et j’avais l’envie d’aborder chaque petite bombe qui passait !
Les bombes sont dans la rue le jour !
SPU POWA !