Dans cet article, je propose de vous parler de la procrastination. Tout d’abord, c’est quoi procrastiner ? Pourquoi c’est embêtant de tout remettre à demain ? Puis, je vous proposerai des solutions pour arrêter de tout remettre au lendemain.
A voir aussi : Comment arrêter de se trouver des excuses et ENFIN agir
Définition de la procrastination
Quelle est la définition de procrastiner ?
La procrastination est la tendance à remettre systématiquement au lendemain certaines actions, une activité, une tâche en particulier. Le procrastinateur n’arrive pas à se « mettre au travail »… surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.
Mais être un « retardataire chronique » ne signifie pas ne rien faire. Au contraire, le sujet peut être pris d’une véritable frénésie d’activités (aller faire les courses, entamer un grand ménage de printemps, repeindre les volets et prendre des nouvelles de sa grand-mère) tant que celles-ci n’ont aucun rapport avec une tâche vraiment problématique pour lui.
A la fin de la journée, le procrastinateur se dit qu’il n’a finalement pas beaucoup avancé dans son projet… Mais que ce n’est pas grave, car demain, il s’y mettra sérieusement, promis.
Que nous dit Wikipedia sur la procrastination ? La procrastination (du latin pro « en avant » et crastinus « du lendemain ») est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.
Qui est concerné par la procrastination ?
Tout le monde peut-être sujet à la procrastination pour une raison ou pour une autre. Je vous donne des exemples : l’adulte désireux d’apprendre par lui-même qui laisse ses livres prendre la poussière, les étudiants qui glandent sur Youtube au lieu de réviser, les gens qui veulent faire un régime ou arrêter de fumer et qui se promettent toujours de commencer le lendemain, etc.
Les causes de la procrastination :
Des études ont montré qu’il y a une connexion entre la procrastination et : l’anxiété, le perfectionnisme (la peur de son propre jugement ou de celui des autres), une faible estime de soi, l’ennui, l’apathie et l’impulsivité.
Certains perfectionnistes sont donc touchés par la procrastination. Puisqu’ils ne peuvent se résoudre à rendre un travail moyen et qu’un travail parfait demande beaucoup de temps et d’efforts, ils préfèrent chasser la tâche à accomplir de leur esprit. La procrastination est donc souvent liée à la peur de l’échec.
D’autres se disent « dépassés » et ne pas savoir par où commencer. Cela peut être le cas en séduction à cause de la masse d’informations disponible. Je vous ai donc préparé un plan pour vous y retrouver plus facilement : cliquez sur ce lien pour le voir.
On peut aussi y voir une peur de réussir, ou plutôt une peur inconsciente du changement, peur de se défaire d’un cercle vicieux (le vide que ça pourrait laisser). Le sentiment qu’il faut être (très bien) préparé avant de faire les choses peut être un autre motif à la procrastination.
Selon le psychologue Walter Mischel de l’université Stanford, qui a mené des expériences dans les années 1960, la procrastination est un phénomène principalement dû à un manque d’apprentissage de maîtrise de soi, de ses désirs. Mais, selon lui, et quelques autres universitaires à sa suite, on peut apprendre cela vite et bien. C’est encourageant !
Les excuses qui mènent à procrastiner :
3 types d’excuses à la procrastination
Si vous êtes un procrastinateur, vous trouvez toujours une bonne excuse pour vous justifier. Vous tournez autour du pot mais ne trompez que vous-même. Les excuses se divisent en trois types :
– le manque de temps et d’autres ressources non-renouvelables ;
– le manque d’argent et d’autres ressources renouvelables ;
– manque de talent personnel, les trucs du genre « je ne m’en sens pas capable ».
Les dragueurs procrastinateurs
Celles que l’on retrouve le plus souvent quand on drague avec des mecs sont :
« Je ne vais pas aborder une fille tant que toutes les conditions ne sont pas réunies. Il y a trop de monde autour. Je ne suis pas sorti pour ça. Ce n’est pas le bon endroit. Je ne suis pas allé chez le coiffeur. Et je n’ai pas encore le niveau pour réussir donc à quoi bon tenter ? »
« Y’a trop de bruit dans cette boîte, j’aborderai dans une soirée où on s’entend parler… »
« Je me sens pas super chaud ce soir, la semaine prochaine ça ira mieux. Je ne suis pas d’humeur. »
« J’suis au lycée, mais, une fois à la fac je vais me bouger. » Et une fois à la fac « je m’y mettrai après mes exams, là, je suis occupé ! »
« Cette fille marche trop vite pour l’approcher, j’aborderai la prochaine. En plus, elle n’est pas assez bien, je ne suis pas assez motivé. Et elle n’a pas l’air sympa, elle a l’air d’être une bourge superficielle, de toute façon. »
« Je n’ai que 16 ans, c’est chaud d’aborder des filles à mon âge, vers 18 ans je me sentirai plus à l’aise pour le faire. » A 19 ans, « je ne me sens pas très bien en ce moment, on verra plus tard. »
Vu qu’il n’y a ici aucune raison recevable pour ne pas agir, on peut en conclure que ce ne sont que des excuses de lâches. Et il s’avère que c’est effectivement le cas dans 99% des cas ! Je m’en tape de ce que vous comptez faire dans le futur. Je veux voir des actions maintenant. Parce qu’une initiative vaut 1000 paroles.
Le concept de stratégie d’évitement :
L’évitement est un comportement qui consiste à éviter ce qui vous confronterait à vos angoisses. Il faut prendre conscience que la plupart des gens vivent dans une prison de verre.
Stop l’évitement !
Les stratégies d’évitement adoptées à travers ce genre d’excuses vous font quand même ressentir un malaise diffus derrière votre mauvaise foi. Alors qu’un effort salvateur vous aiderait à améliorer votre niveau de bien-être. Sinon, je ne vous casserais pas les couilles avec ça.
Cependant, si vous ne faites pas l’effort, vous allez essayer de vous trouver des excuses pour garder de la cohérence interne et justifier votre inaction. Et ça peut durer longtemps…
Mais y a-t-il vraiment un bon moment pour sortir de sa zone de confort et donc arrêter de repousser au lendemain ? Pour commencer une vie meilleure ? Ou bien est-ce que le moment idéal est… maintenant ? Prenez une décision, disons… ce soir, pas dans un an. Et essayez de vous y tenir !
Si vous n’y arrivez pas, ne vous découragez jamais : vous êtes sûrement le juge le plus sévère sur vous-même… alors, pourquoi juger impossible pour vous ce qui vous paraît possible pour un autre ? Soyez patient et compatissez avec vous-même ! Puis réessayez !
Les femmes et les stratégies d’évitement
Je rencontre souvent des nanas qui ont envie de réaliser leurs fantasmes (comme des plans à trois) et qui font les chaudes tant que la perspective est lointaine mais qui se dégonflent au dernier moment sous des excuses vaseuses. « J’ai un peu mal au ventre ce soir alors je ne viens pas » : c’est normal d’avoir mal au bidou parce que ça les stresse de sortir de leur zone de confort mais il faut voir au-delà de ça ! Alors sachez que pour vivre des choses exceptionnelles, il faut un peu les mériter, en osant par exemple ! Le pire c’est « moi je veux que ça arrive de façon spontané », ça veut dire que ces gens attendent que tout tombe du ciel.
Les solutions à la procrastination :
Alors, comment arrêter de remettre au lendemain ? Comment arrêter de tout reporter au lendemain ? Comment soigner la procrastination ?
Le temps passera quand même
Si vous manquez de recul, n’oubliez jamais que, que vous agissiez ou non, le temps passera quand même. C’est une contrainte bien réelle à utiliser judicieusement. Il vous faut donc faire le point sur vos priorités et analyser ce qui vous bloque vraiment ! Ce n’est pas à 60 ans que vous irez draguer de la jeunette ! Sélectionner les choses les plus importantes, celles qui vous procureront le plus de bien-être. Trouver une chérie (ou plusieurs) et avoir une activité sexuelle régulière, est-ce important pour vous ? A quel point ? A vous de voir (sans mauvaise foi). Attaquez-vous à ce qui fera une vraie différence dans votre vie, et allez au bout des choses.
Fixez-vous des objectifs réalisables
Ensuite, prenez conscience de quand vous procrastinez ou utilisez une stratégie d’évitement, puis sachez reconnaître quand ces excuses (et votre petite voix intérieure) vont dans votre intérêt ou contre celui-ci. Fixez-vous des objectifs réalisables (il vous faudra un peu de discipline) : au début, ça ne va pas être baiser quatre nouvelles filles par semaine. Mais aborder trois filles par semaine, par exemple. Changez votre façon de penser, relativisez tout ça, changez les mots que vous posez sur les choses et essayez d’être positif. Pensez au sentiment de satisfaction, à l’immense plaisir que cela vous procurera d’avoir enfin FAIT cette chose ! Même s’il faudra sûrement vous faire un peu violence au début (ce n’est pas facile). Prouvez que vous avez du caractère, de la volonté!
Pour ce qui est d’oser aborder une fille :
– Au début, soyez dans le jeu plutôt que dans l’enjeu. Ça vous évitera de trop stresser.
– N’essayez pas de faire des approches parfaites (on s’en balek ça met trop de pression et puis qui peut en juger de toute façon ?)
– Faites simple : une idée par phrase, ne faites pas TROP original, essayez juste de… faire !
En tout cas BRAVO pour avoir lu cet article jusqu’au bout, pour ne pas avoir remis sa lecture à demain. Ça montre que vous sentez que quelque chose ne va pas et que vous avez envie de le changer. C’est un objectif très noble, de vouloir se bouger le cul.
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Votre coach en séduction ex-gros procrastinateur,
Fabrice Julien