Dans cet article, nous allons parler de comment séduire le client. Quels parallèles peut-on faire entre séduire un client et séduire une fille ? Pour le dire autrement, il y a de nombreux parallèles entre séduction en affaires et séduction amoureuse. C’est ce dont nous allons parler aujourd’hui.
Note : ce qui suit vaut aussi pour apprendre comment séduire LA clientE.
Pick up artists et marketeurs : un tronc commun
Il y a un premier parallèle évident à faire entre la communauté de la séduction et celle des webmarketeurs.
Tout d’abord, parce que de nombreux livres sont conseillés dans les deux. Je pense par exemples à Réfléchissez et devenez riche, Comment se faire des amis ou Les 48 lois du pouvoir. Influence et manipulation ainsi que Pouvoir illimité sont également cités dans The Game.
Ensuite, parce que de nombreux webmarketeurs à succès étaient des PUA avant. Je pense par exemple à David DeAngelo qui fait aujourd’hui du webmarketing sous le nom de Eben Pagan. En France, le coach en séduction Sébastien Night est Le Marketeur Français. On pourrait en citer de nombreux autres…
Enfin, parce que la séduction a une mauvaise image, tout comme le marketing. Les gens l’associe facilement à de la manipulation alors que ce n’est rien d’autre que de la communication. Et puis, ne sommes-nous pas manipulés tous les jours à la télé par les pubs et tout ? Autant apprendre comment tout ça fonctionne, ne serait-ce que pour s’en protéger.
Voyons maintenant voir des parallèles entre séduire le client et les techniques/le style de vie pour séduire des filles.
Prospecter : jouer sur les grands nombres
En vente, on prospecte pour trouver des clients. En séduction, on aborde des filles.
Si vous refusez de créer des contacts, de multiplier les occasions et donc de provoquer votre chance, vous ne brillerez ni en vente ni en drague. Je le dis souvent : si vous voulez prendre la main, vous devez jouer sur les grands nombres.
Pour maximiser vos chances de trouver des gens avec qui il y aura un super feeling, ou du moins un intérêt partagé et réciproque, il faut accepter de prospecter suffisamment. (Ou bien compter sur un énorme coup de chance.)
En vente, si vous connaissez votre avatar client, vous savez quel type de personnes est le plus susceptible d’acheter chez vous. En séduction, il s’agir d’être présent sur le marché des femmes qui vous plaisent pour optimiser vos chances. C’est quand même mieux quand l’offre rencontre la demande !
En gros, si vous aimez les petites bourgeoises qui suivent la mode, à rien ne sert de sortir dans les bars de métalleux ou de vous rendre dans des endroits plus baba cool.
Séduire le client : la peur du rejet
Certains vendeurs sont très bons pour se lier rapidement avec le client. Ils se font des amis et tout mais ça va rarement plus loin. Ceci correspond un peu à la friendzone dans le monde la séduction.
Ne pas savoir vendre, ou ne pas oser fixer un prix à la hauteur de la valeur de son produit, est un problème chez le vendeur. Cela correspond chez le dragueur à ne pas oser prendre le numéro d’une fille, ne pas oser essayer de l’embrasser ou encore galérer quand la fille leur plaît vraiment.
Mine de rien, y’a beaucoup de mecs qui assurent quand la fille leur plaît un peu mais pas trop et qui se plantent lorsque la nana leur plaît vraiment. Ils ne savent pas quoi dire, se bloquent, perdent leurs moyens, etc.
Il faut accepter que l’on ne peut pas tout contrôler dans la vie. Mais il faut savoir prendre des risques (mesurés). En soi, vous n’avez pas grand-chose à perdre à tenter votre chance et la jouer « prudent » dessert souvent en drague. Comme je l’ai dit dans mon guide sur comment avoir des plans cul, « il faut prendre le risque de perdre une fille pour la gagner rapidement ».
A voir : Le guide du plan cul
Séduire le client : la règle des trois tiers
Comme je le dis souvent, même avec la meilleure approche du monde, on n’aurait pas 100% de réussite. Et même avec une approche un peu bidon, on peut avoir des résultats. Tout dépend sur qui on tombe.
Il y a des gens avec qui il y a une bonne compatibilité naturellement grâce à une alchimie qui se crée immédiatement. « Le courant passe », comme on dit. Pas besoin d’un game extraordinaire pour conclure avec ces gens-là. Je les appelle les feux verts.
Il y a aussi un tiers intermédiaire avec qui ça peut le faire mais il va falloir gérer son game. Je les appelle les feux orange.
Et puis, il y a des filles avec qui, même si on s’y prend bien, ça ne mènera nulle part. Il y aura refus même si on fait l’approche parfaite. Je les appelle les feux rouges.
Ce qu’il faut comprendre ici c’est que chaque non rapproche d’un oui. Question de statistiques, en séduction comme en vente.
Séduire le client : partir gagnant
En vente, quand on présuppose que le client est intéressé, on augmente son taux de réussite. Les vendeurs qui agissent comme si le client était forcément intéressé par leur produit et qui se demandent juste quand est-ce qu’ils pourront signer le contrat augmentent leur taux de close.
En séduction, quand on est dans une bonne énergie, que l’on a un bon mojo, que l’on est en confiance, on a bien plus de réussite. Si on drague une fille en partant gagnant, on augmente notre taux de numclose.
En fait, il s’agit d’une prophétie auto-réalisatrice : se permettre de communiquer comme si on était déjà validé enlève de la tension à l’interaction et augmente donc le taux de réussite.
Séduire le client : l’audace
Ce qu’il faut savoir c’est qu’on aura toujours des gens qui ne seront pas intéressés. Je ne vais pas forcément parler ici des filles qui ne sont pas intéressés mais plutôt des mecs qui vous critiquent parce que, vous, vous osez draguer. Les fameux haters !
Vous aurez toujours des détracteurs si vous faites quelque chose de couillu, d’osé ou de nouveau. Il faut le savoir !
En amour comme en vente, si vous voulez être bon, il va falloir avoir de l’audace. Essayer des choses. Tenter des trucs ! Prendre le risque de prendre une initiative.
En amour comme en vente, le plus grand risque est de n’en prendre aucun… alors, ayez du culot !
Comment séduire le client : bien communiquer
Les meilleurs vendeurs sont ceux qui savent créer une connexion avec leur client. Je ne parle bien sûr pas ici du caissier de l’épicerie du coin mais plutôt d’un vendeur de voiture ou d’appartements.
Les clés pour bien vendre sont un peu les mêmes que pour bien séduire.
Etre positif est très important.
Savez raconter des histoires (le storytelling) est une bonne technique pour convaincre sans en avoir l’air.
Des techniques comme le mirroring (le fait de refléter l’attitude de l’autre) ou la synchronisation verbale (le fait de parler comme l’autre) ont déjà prouvé leur efficacité en vente.
Utiliser le prénom de la personne à qui on essaye de vendre contribue à créer un lien et augmente également les chances de vendre ou de séduire.
Bien sûr, il ne faut pas que les ficelles soient trop grosses, sinon cela casse tout l’effet. Si le client peut « voir » vos techniques de vente, il risque d’être moins intéressé. Tout comme une fille qui reconnaîtrait vos techniques de séduction (parce qu’elle lirait mon blog lol).
Séduire un client : l’écoute active
Apprendre à écouter le besoin de l’autre et comprendre ses demandes pour ensuite orienter la conversation vers les qualités du produit permet de faire acheter le client.
En séduction, je dis souvent qu’il faut faire parler l’autre d’elle et de ce qu’elle aime. Parce que si vous savez vous intéresser à l’autre, vous deviendrez intéressant à ses yeux. C’est comme ça en drague comme en vente.
Alors, il ne s’agit pas ici d’être un odieux manipulateur qui fait semblant d’écouter juste pour baiser ou vendre. Il faut juste apprendre à mieux communiquer avec l’autre. Devenir authentiquement curieux de l’autre.
Et communiquer, ça passe par écouter. La plupart des gens ont du mal à écouter l’autre. Et ils ont donc du mal à rebondir, à créer un lien et à faire vivre les conversations.
Dans une boutique de vêtements, je préfère toujours acheter si le vendeur a été agréable. Une attitude de merde peut également me faire déguerpir et dépenser mon argent en face. D’où l’importance de savoir séduire son client.
Séduire un client : les objections
Les clients ont parfois des objections ou des doutes sur votre offre ou votre produit.
Par exemple, si je vous dis que la formation Cyprine peut vous faire coucher avec une nouvelle fille par semaine, certains auront une objection « ouais mais pour moi ce n’est pas possible, je suis petit ».
Il faut donc lui répondre un truc du genre « moi aussi je suis petit et un peu gros et pourtant, ça a marché pour moi ».
En drague de rue, une fille peut dire « j’ai un copain ! » et être, en fait, intéressée. On peut la convaincre en lui demandant « ça fait quoi d’avoir trouvé l’homme avec qui tu vas passer le restant de tes jours ?
– Ah non mais ça va j’ai juste 18 ans.
– Alors si c’est pas l’homme de ta vie, pourquoi te priver ? Donne-moi ton numéro. »
Le prizing : en vente comme en séduction
En amour comme en affaire, on a envie de vouloir se vendre. A petite dose, c’est nécessaire. Il faut bien que le client connaisse les avantages du produit qu’il s’apprête à acheter. Mais il s’agit de ne pas être lourd. Il y a des vendeurs qui sont sacrément lourds!
En séduction, on pratique les démonstrations de haute valeur et on bannit tout ce qui peut être assimilé à de la vantardise.
Mais le mieux c’est quand c’est l’acheteur qui devient vraiment demandeur de notre produit. Quand on se prize en quelques sortes. Cela fait tomber le client de son piédestal.
Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de draguer une fille idéalisée, mais ça mène souvent à la catastrophe. Par contre, si la fille sait que vous êtes populaire ou que vous avez une bonne réputation (grâce au bouche-à-oreille), tout devient plus facile. C’est pareil si votre client sait que vous êtes la meilleure marque de votre thématique. Il voudra votre produit et pas un autre !
Si vous voulez vendre des produits très chers, il faut surtout que le client se sente unique et qu’il lui confère une certaine valeur sociale.
Ainsi, dans le monde du marketing, on voit parfois des gens vendre des coachings à 10000€ en disant : « remplis le formulaire ci-dessous pour tenter d’intégrer mon mastermind, je ne prendrai que 4 personnes ».
Le vendeur prend la main. Celui qui achète, lui, pourra se la péter auprès de ses amis « j’ai intégré un groupe avec des entrepreneurs très connus ».
Séduire un client par le non-verbal
Le non-verbal (posture, vêtements) et le para-verbal (poser sa voix, volume, vitesse, pauses) contribuent à faire qu’une personne dégage de bonnes choses.
Parce qu’on aura du mal à acheter un produit qui présente mal ou à un vendeur qui paraît hésitant à propos de ses bénéfices, il faut assumer et avoir l’air plutôt sûr de soi en séduction.
Séduire un client : le toucher
De nombreuses études ont prouvé que savoir toucher une personne nous faisant paraître plus convaincant et plus sympathique.
En vente, les vendeurs qui touchent (d’une manière sociale) les clients augmentent leur chiffre d’affaires.
En médecine, les patients qui ont un contact avec le personnel médical, ont plus de chances de guérir.
Et en drague, faire un kino (toucher la fille) augmente les chances de repartir avec son numéro.
La persuasion et la manipulation
En vente comme en séduction, les gens ont souvent peur de se faire manipuler. Tout est une question de point de vue et d’attitude.
Alors, il existe de la manipulation légère comme le fait de présupposer que l’accord a déjà été obtenu. On en a déjà parlé.
Et puis, il existe des techniques de manipulation plus agressives comme le pied dans la porte. En séduction, on fait un peu un pied dans la porte quand on sort son téléphone et que l’on écrit le prénom de la fille puis qu’on lui tend et qu’elle n’a plus qu’à y mettre son numéro.
Tout est une question d’éthique. Le but n’est pas d’être un forçeur qui fait faire des choses aux gens contre leur volonté juste parce qu’ils ne savent pas dire non.
Le but c’est de faire faire aux gens ce qu’ils ont envie de faire au fond. Par exemple, le sexe. Beaucoup en ont envie, peu osent se lancer. Mais il ne faut surtout pas de lui faire faire quelque chose qu’elle pourrait regretter ensuite.
Pour les cas où la fille regrette de s’être laissée convaincre par le garçon, par exemple, s’il l’a mal traitée au lit, on parlera du regret de l’acheteur. C’est souvent le cas quand une fille ne rappelle pas après le sexe. On retrouve aussi cette notion en vente : quand un vendeur arrive à refourguer un produit de merde juste grâce à son charme ou son bagou, c’est le buyer’s remorse. L’ennui est que la personne ne rachètera probablement rien à cette personne ou de cette marque.
Si vous cherchez à apprendre à mieux communiquer, je vous conseille ces deux guides :
– Communication, séduction et manipulation ;
– Comment sublimer votre langage corporel.
Peut-on insister davantage en vente qu’en séduction ?
On voit souvent des marketeurs qui relancent leurs prospects. Parfois jusqu’à 10 fois.
Il ne s’agit bien sûr pas ici d’aller importuner une fille 10 fois jusqu’à ce qu’elle dise oui, par lassitude.
Mais il est vrai qu’en séduction, on peut persévérer un petit peu. Les filles font parfois exprès de ne pas dire oui tout de suite, par jeu ou pour tester le garçon.
Mais beaucoup de mecs n’osent pas insister un peu. Pourquoi ? D’une part, il ne savent pas reconnaître un refus d’une objection. Et surtout, parce qu’ils ne sont pas convaincus de leur valeurs. Ils pensent que la fille vaut plus qu’eux.
Pour pouvoir être persistant avec bienveillance, il faut être convaincu que la valeur de ce que l’on offre est supérieure au prix demandé. En gros, vous devez être convaincu que votre proposition est bonne et que vous avez de la valeur (question d’estime de soi).
Si vous êtes un super bon coup, que vous avez une super confiance au lit, et que vous vantez votre discrétion : la fille n’a aucune raison de vous dire non. C’est une offre irrésistible !
Pour acquérir une super confiance en soi au lit : Le guide du bon coup
Séduire sur Internet c’est comme vendre
Quand on veut séduire sur Tinder ou sur Adopteunmec, on rédige un profil. Il s’agit d’une sorte de page de vente sauf qu’on ne vend pas un produit mais soi-même.
C’est pour cela que, dans ma méthode, je conseille d’utiliser une phrase d’accroche pour attirer l’attention.
Puis, j’y développe de nombreuses astuces que l’on retrouve aussi dans le monde de la vente pour convaincre le client de passer à l’action. D’acheter !
Par exemple, à la fin du profil, je conseille de mettre un call to action, un hameçon qui donne envie à la fille de vous envoyer un message. Quelque chose qui lui facilite la tâche !
Je parle aussi de la notion de visibilité : envoyer des notifications (charmes et autres) car si personne ne voit votre produit, même si celui-ci est merveilleux, il ne PEUT pas se vendre.
Parfois, quand je rédige un profil pour mes coachés, il ne fonctionne pas comme je l’espérais. Alors, je le refonds. Je teste deux approches et vois ce qui fonctionne le mieux sur les filles. C’est le genre de choses que l’on ne peut pas deviner, il faut tester. En marketing, on parle de split testing.
En gros, quand vous draguez sur Internet, vous êtes une sorte de produit et vous devez donner envie à la fille de vous mettre dans son panier. Sortir la carte bleue revient à vous inviter dans son lit.
Découvrez ma méthode de drague en ligne : Secrets pour séduire sur Internet
Conclusion sur séduire le client
On peut séduire en affaires comme on peut séduire en amour. Beaucoup de leviers sont communs.
La séduction, c’est savoir donner à l’autre l’envie de nous acheter en sachant nous vendre subtilement.
Une partie de ce processus va passer par vos mots, le reste par l’attitude et le comportement qui va découler de votre état d’esprit.
La séduction et la vente, soit c’est un don naturel. Soit on décide de l’apprendre. Soit on ne veut pas faire d’efforts et on maronne en regardant ceux qui s’enrichissent et qui ont une super vie sexuelle !
Je sais que l’argent comme le sexe sont des sujets populaires mais tabous. Vous le savez : je kiffe parler de ce genre de choses. C’est pourquoi, j’ai lancé un nouveau projet ! Cela s’appelle Argent Content et j’y parle pas mal de comment gagner de l’argent grâce à un site Internet. N’hésitez pas à aller y faire un tour en cliquant simplement sur le lien (ceci est un call to action 😉).
Votre coach en séduction,
Fabrice Julien
PS : dans les commentaires, vous pouvez tout à fait ajouter d’autres parallèles que vous voyez entre le monde de la séduction et celui de la vente/du marketing. J’ai hâte de vous lire sur le thème « séduire le client » !
Sympa comme format plus confortable à partager pour moi ! Je le met sur mon mur FB 😉
Merci à toi BG !