Ou comment j’ai appris le french kiss à des américaines
Ce Field report est lié à celui du 28 février 2013.
Le 18 février 2012,
Je rentre de soirée : ce fut magnifique ! Tout a commencé par un jeu d’alcool que j’ai perdu (ouais ça m’arrive). J’avais défié Hafid et Arnaud (tous deux contre moi) et ils ont gagné, les fourbes ! En plus, à la fin j’étais tellement arraché que ce traître d’Arnaud versait de l’eau dans son verre et me faisait croire que c’était d’la vodka alors comme un con je pensais qu’il buvait aussi mais j’étais le seul à prendre cher.
C’est dégueulasse l’eau, j’en ai bu une fois, j’ai vomi. Ca fait rouiller. Bref, j’ai perdu et mon gage a été des plus terribles, j’ai dû raser cette barbe de 2mm que j’entretiens avec amour depuis la Terminale et qui laisse penser aux filles (à tort putain) que j’ai des origines ibériques. En fait, je ne l’ai pas totalement effacée de mon visage, puisqu’ils m’ont imposé de garder une MOUSTACHE et d’aborder les filles en leur demandant « ça t’excite les moustachus ? ».
La désormais culte ‘stache de Cyprineman qui a soulevé tant d’interrogations : la moustache est-elle réservée aux plus de 60 ans ? Se marie-t-elle bien avec un Lacoste et des TN ailleurs que dans les cités ? N’est-ce pas surtout un truc de gays actuellement ? Est-ce que les filles kiffent les moustaches ?
J’y ai mis le temps mais je ne me suis pas trop coupé : un exploit avec près de 3 grammes + 2 joints et le résultat était digne des Village People. Arnaud s’est endormi comme un Ronflex sauvage sur mon canapé alors on l’a enfermé dans l’appart en partant… Puis, mon fidèle et vaillant compagnon Hafid et moi, on est allés (et pas « on étalait ») dans une petite boîte sombre du centre-ville. Sitôt sur le dancefloor, il fut abordé par les fesses d’une coquine qui venait danser mine de rien à reculons contre lui. J’y vois une tentative d’abordage typiquement féminine, entendez par là que si elle plaît au mec, il la draguera ; et si elle ne lui plait pas, elle fera mine qu’elle n’a pas fait exprès de manœuvrer ainsi son derch en marche-arrière (elles sont futées dans le gang des croqueuses de pommes). Mon pote eut la bonne idée de la faire pivoter et de l’embrasser sans hésitation (CA C’EST UN HOMME).
Sa copine se retrouva alors désœuvrée, dansant toute seule, l’air un peu perdue. Je me suis approché d’elle et lui ai dit « Mon pote est en train d’embrasser ta copine, allez, nous aussi pour créer une forme de symétrie comme le Ying et le Yang. » Nous avons passé l’heure suivante à rouler des patins contre un mur à des nanas que nous ne connaissions ni d’Eve ni d’Adam, dix minutes plus tôt (la symétrie dans les roulages de pelles est quelque chose d’important). A un moment, j’ai regardé la tête de mon pote et ai constaté qu’il avait l’air de prendre son pied alors j’ai visé un peu les mimines de sa choupette qui était en train de lui taper une branlette discrète. J’ai donc décrété à la mienne que j’en voulais une aussi. Pas facile de mimer ça, façon langage des signes, mais je me suis plutôt pas mal débrouillé, en utilisant le langage sexuel universel. Je me fis donc un peu branler et lui ai mis des doigts, après qu’elle se soit néanmoins fait prier quelques minutes, pour la forme. C’est à moment-là que l’histoire est devenue carrément folle !
J’entrepris de communiquer de manière télépathique à mon coéquipier que ce serait rigolo d’échanger nos conquêtes. Je préfère mettre les nanas devant le fait accompli alors tout simplement, on les a attrapées par les épaules et on les a échangées. La mienne parut réticente à l’idée de se fouler le poignet plus longtemps mais le plus important c’est que l’autre fille avait faim. Très faim même (pour la récompenser, je la touchais aussi) ! Pour ne pas venir trop vite j’ai dû penser à Arnaud qui devait être en train de baver de la vodka sur mes coussins. Voilà donc l’histoire de comment on s’est fait masturber discrètement en boîte par deux copines. Une des filles me fit la remarque agréable que j’étais un mort de faim. J’ai assumé. D’ailleurs, elle en est venue toute seule à la conclusion qu’elle en était une aussi. Elle m’a aussi confié que ce qui l’excitait, c’est qu’on était des inconnus et qu’on ne se reverrait probablement jamais.
Vous savez ce qui est agréable également dans une telle situation ? C’est la tête de tous les gars autour qui sont également venus pour choper mais qui vont rentrer brocouille. Tout cela me fait réfléchir au pouvoir de l’alcool sur une poulette bourrée. On devrait remercier Poliakov et les autres marques de Vodka ! Je leur enverrai une carte de vœux à Noël. A moins que j’oublie… Oui, il y a de fortes chances que j’oublie d’ici là… De quoi on parlait déjà ?
Ah ouais, j’ai éjaculé dans mon caleçon et ça collait : validation un peu tirée par les cheveux (j’adore tirer sur leur longue chevelure pendant que les filles me tripotent et tout).
Pour terminer, sachez que tout est prêt pour mon anniversaire : j’ai installé dans mon salon une piscine gonflable (le genre pour les gamins) que je vais remplir de vodka ainsi que de ballons. Concept prometteur donc, j’espère que ça va finir en orgie surtout que j’ai préparé une Black-Room.
Ma soirée : Entrée gratuite pour les moustachus, les mineures et les hommes aux tenues moulantes !
Que le Dieu du Game soit avec vous !