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Tout sur l’orgasme

Tout sur l'orgasmeC’est quoi, un orgasme ?

L’orgasme est la réponse physiologique qui a lieu au maximum de la phase d’excitation sexuelle. Il est souvent synonyme de jouissance extrême. Il est généralement associé, chez l’homme, à l’éjaculation et à des contractions musculaires rythmiques des muscles du périnée, et chez la femme, à la rétraction du clitoris, à des contractions musculaires rythmiques périnéales et vaginales. L’orgasme libère également deux protéines neurologiques, l’ocytocine et la prolactine, qui provoquent une profonde sensation de bien-être.

L’orgasme humain résulte le plus souvent de la stimulation du pénis, du clitoris ou du vagin, même si de nombreuses parties du corps peuvent être sollicitées (anus, sein, nombril, aisselle…). Les recherches contemporaines mettent également en évidence le rôle décisif de stimulations psychologiques.

Dans la pratique médicale, on retient une définition assez restreinte : l’orgasme désigne une succession de mouvements musculaires dans le cadre d’une activité sexuelle ; ces mouvements s’accompagnent généralement d’une accélération du rythme cardiaque et du rythme respiratoire. L’orgasme ferait ainsi référence à la libération soudaine d’une importante tension sexuelle.

En dehors de cette définition restreinte, l’identification des phénomènes physiologiques liés à l’orgasme est matière à débat. Parmi les points portant à controverse, la communauté médicale s’interroge sur l’existence d’orgasmes féminins causés par la seule stimulation du point G ou d’orgasmes continuels capable de durer plusieurs minutes, voire une heure.

Les sensations éprouvées varient grandement d’un individu à l’autre. Il est dès lors difficile d’inscrire l’ensemble des observations dans un cadre général. Les recherches contemporaines tendent néanmoins à s’accorder sur les points suivants :
– l’orgasme procure une sensation de plaisir intense ;
– cette sensation n’est pas limitée à une localisation précise mais affecte l’ensemble du corps humain ;
– dans le cas spécifique de l’individu masculin, l’orgasme se distingue nettement de l’éjaculation. Il semblerait d’ailleurs que l’orgasme masculin possède une complexité similaire à celle de l’orgasme féminin.

L’orgasme résulte généralement d’une succession de stimulations régulières opérées sur les principales zones érogènes du corps humain : pénis, testicules, prostate chez l’homme, clitoris, vagin, grandes et petites lèvres chez la femme, seins, anus, nombrils, aisselles, etc. pour les deux sexes.

Aux facteurs physiques s’ajoutent une multiplicité de facteurs psychologiques qui ne sont pas encore parfaitement identifiés par la communauté scientifique. Ces facteurs sont parfois suffisants. Un rêve érotique peut provoquer un orgasme indépendamment de toute stimulation physique. Inversement, un contexte psychologique défavorable n’empêche pas l’émergence d’un orgasme physique, strictement mécanique. Certaines victimes de viol connaissent ainsi des orgasmes involontaires et traumatisants : la souffrance liée à l’agression est compliquée d’un sentiment de culpabilité.

La plupart des recherches menées sur la psychologie de l’orgasme portent sur l’orgasme féminin. Elles admettent plus ou moins explicitement l’hypothèse d’un orgasme féminin plus introverti et plus complexe que l’orgasme masculin. Des analyses neurologiques comparées sur les réactions des deux sexes tendent aujourd’hui à infirmer cette hypothèse, de plus en plus attribuée à certains préjugés sociaux préalables.

L’orgasme est la troisième étape de la stimulation sexuelle, selon le modèle en quatre phases de la réponse sexuelle de Masters et Johnson. Il peut être obtenu de 2 façons différentes : avec partenaire (rapport sexuel) ou sans partenaire (masturbation).

Il peut se caractériser par des manifestations involontaires : une baisse de la vigilance, les pupilles des yeux qui se dilatent, une lubrification des organes génitaux, des vocalisations (râles, cris, soupirs, etc.), une respiration accrue dont l’apport d’oxygène décuple les sensations, des spasmes du visage, des contractions musculaires diverses (le coït étant physique par nature, de par ses « va-et-vient »), une rougeur de la peau, une excitation des mamelons, etc. ; pour aboutir au « point de non retour » qui déclenche une intense jouissance physique.

C’est la conclusion de la phase en plateau par la relâche de la tension sexuelle, accompagnée d’une série de contractions musculaires rapides entourant les régions de l’anus, des muscles du périnée et des organes génitaux, avec l’éjaculation de sperme, ou moins fréquemment de fluides chez les femmes.

Une sensation euphorique généralisée est ressentie, qui sera dès lors accompagnée de la dernière phase : la résolution de la tension sexuelle, un apaisement.

L’orgasme dure en moyenne beaucoup plus longtemps chez la femme que chez l’homme. Alors que l’orgasme masculin dure en moyenne 6 secondes, l’orgasme féminin dure en moyenne 20 secondes.

Dans les années 2000, les recherches en neurosciences ont montré que les êtres humains stimulent leurs zones érogènes car cela procure des récompenses / renforcements dans le cerveau. Ces récompenses, en particulier l’orgasme, sont perçues au niveau de la conscience comme des sensations de plaisirs érotiques et de jouissances. En simplifiant, l’être humain recherche les activités sexuelles car elles procurent du plaisir sexuel et surtout l’orgasme.

Chez l’être humain (et le chimpanzé, le bonobo, l’orang-outan et le dauphin), le comportement sexuel n’est plus un comportement de reproduction, mais devient un comportement érotique. Au cours de l’évolution, l’importance et l’influence des hormones et des phéromones sur le comportement sexuel a diminué. Au contraire, l’importance des récompenses est devenue majeure. Chez l’être humain, le but du comportement sexuel n’est plus tourné uniquement vers le coït vaginal mais aussi vers la recherche des plaisirs érotiques, et surtout de l’orgasme, procurés par la stimulation du corps et des zones érogènes.

Une des principales fonctions de l’orgasme serait d’induire l’apprentissage du comportement érotique, qui permet indirectement la reproduction.

De manière générale, quand une femme approche de l’orgasme, le clitoris en érection se retire sous le prépuce clitoridien, et les petites lèvres enflent, deviennent plus foncées et plus sensibles. Lorsque l’orgasme est imminent, le vagin diminue de volume, environ 30 %, et se gorge de sang. Les muscles de l’utérus se contractent. Au moment même de l’orgasme, l’utérus, le vagin et les muscles du bassin subissent une série de contractions musculaires. La lubrification naturelle du vagin est alors intense. Après l’orgasme, l’afflux de sang disparait, ce qui fait que le clitoris sort du prépuce et reprend sa taille normale, en moins de 10 minutes.

L’origine de l’orgasme féminin a suscité de nombreuses études, théories et mythes.

Dans la théorie classique initiée par Freud on distingue deux types d’orgasmes chez la femme. Le premier chronologiquement serait l’orgasme clitoridien considéré comme basique ou infantile, le second, l’orgasme vaginal nécessiterait un apprentissage pour les femmes et serait selon Freud « l’orgasme de la femme mature ».

Les études modernes ont remis en question la théorie classique. Dans cette quantité de sources se dégage de plus en plus le rôle prépondérant du clitoris. En ce qui concerne la place du vagin dans la génération du plaisir sexuel féminin, les avis sont divergents.

Certains psychiatres, comme Philippe Brenot, assurent qu’il n’existe qu’un seul organe du plaisir sexuel chez la femme, le clitoris, et un seul type d’orgasme féminin. Cet orgasme survient par stimulation directe ou indirecte du clitoris.

Ainsi, selon Masters et Johnson, l’orgasme obtenu lors du coït n’a pour origine qu’une stimulation indirecte du clitoris (Il existerait donc une sorte d’unité mécanique fonctionnelle vagino-labio-préputio-glandienne transmettant et transformant les mouvements de va-et-vient du pénis en frottement du capuchon et du prépuce sur le gland clitoridien rétracté). Cette théorie s’appuie sur le nombre important de leurs observations : ils ont observé et mesuré environ dix mille réponses sexuelles. Mais aussi sur les recherches faites sur l’autostimulation féminine ainsi que chez les femmes n’utilisant pratiquement jamais la stimulation vaginale de façon privilégiée lors de technique d’autostimulation.

Selon d’autres découvertes concernant le clitoris faites par le sexologue Andrée Matteau, l’orgasme dit « vaginal » met toujours en œuvre le clitoris par l’intermédiaire de ses branches profondes qui encadrent les parois du vagin. La distinction entre orgasme vaginal et orgasme clitoridien n’aurait donc plus lieu d’être, même si les composantes psychologiques, affectives, physiologiques, anatomiques s’entremêlent tellement dans ce domaine qu’il est difficile d’isoler une zone ou un organe dans ce mécanisme. Il existe une partie interne de la structure clitoridienne, explique Andrée Matteau, sexologue : « La partie extérieure et visible du clitoris, c’est cette petite perle que tout le monde peut identifier. Mais cette structure comporte également des nerfs qui aboutissent à l’intérieur du vagin, comme des pattes qui se rejoignent dans ces éponges que le docteur Grafenberg a bien vaniteusement appelé le point G. Certaines femmes peuvent effectivement ressentir un grand plaisir de la stimulation de ces éponges qui sont fortement innervées. Elles peuvent les repérer par exploration manuelle et s’en servir lors de la pénétration pour amplifier les sensations. Mais de là à prétendre que le point G procure l’ultime jouissance… »

Ainsi, il n’y aurait qu’un seul et unique type d’orgasme féminin. Un extrait d’une enquête de F. Magazine, préfacé de Marie Cardinal en 1980, illustre parfaitement ce point de vue : « La théorie psychanalytique a créé une séparation nette et sans appel entre deux orgasmes qu’elle veut étrangers l’un à l’autre. L’un symbolise la normalité, l’autre l’immaturité. Or, tout ceci est faux. Malgré les travaux récents et l’importance de la sexologie dans les médias, la confusion reste maintenue. En effet, il n’existe aucune différence entre un orgasme obtenu par une stimulation digitale ou buccale du clitoris et un orgasme provenant de l’excitation provoquée par le frottement du pénis (pendant la pénétration) sur le clitoris. Si dans ce dernier cas, on peut parler d’orgasme vaginal, c’est seulement parce qu’il y a eu, là aussi, stimulation clitoridienne. »

Ce genre d’affirmation est cependant radicalement mis en cause par une partie du corps médical : « Contrairement à ce que pensent les hommes, bien des femmes n’ont pas de désir focalisé électivement dans le clitoris, ou en tout cas pas d’une façon constante, alors que beaucoup ont d’emblée, dans le coït, le désir focalisé au pourtour de la cavité vulvo-vaginale, le plaisir clitoridien étant comme accessoire au moment de la jouissance vaginale maximum ; et cela peut être au moment de l’éveil du col utérin, qui est pour beaucoup de femmes un organe ambigu, dressé phalliquement au fond de la cavité vaginale, et dont elles ignorent souvent l’existence et, en tout cas, la sensibilité tactile, avant qu’elles n’en aient éprouvé le plaisir au cours du coït. Bref, l’orgasme clitoridien qui survient seul n’apaise pas la tension sexuelle. »

Dans Les Métamorphoses, Ovide rapporte comment Tirésias acquiert le don de divination. Alors qu’il se promène en forêt, il trouble de son bâton l’accouplement de deux serpents. Aussitôt, il est transformé en femme. Tirésias reste sous cette apparence pendant sept ans. La huitième année, il revoit les mêmes serpents s’accoupler, refait le même geste et redevient homme. À l’occasion d’une querelle entre Jupiter et son épouse Junon sur le plaisir que prennent les femmes dans l’acte sexuel, ceux-ci interrogent Tirésias qui, par son expérience, en sait plus que quiconque. Malgré les signes que lui fait Junon de ne pas révéler le secret, Tirésias affirme que les femmes jouissent sept fois (ou huit fois, selon les versions) plus intensément que les hommes. Et Junon, « plus offensée qu’il ne convenait de l’être pour un sujet aussi léger, condamna les yeux de son juge à des ténèbres éternelles » ; le privant symboliquement de ses deux « testicules » (jeu de mots sur testis = témoin et étymon de « testicule ») oculaires. Jupiter, ne pouvant réparer cette castration symbolique, décide alors, pour compenser sa cécité, d’offrir à Tirésias le bâton (substitut phallique) et le don de divination ; ainsi qu’une vie longue de sept générations.

L’orgasme pénien (du pénis) se caractérise par des contractions rapides et rythmiques de la prostate, de l’urètre et des muscles à la base du pénis. Ces contractions expulsent le sperme par le méat urétral du pénis (l’éjaculation). Ce processus dure de trois à dix secondes et est accompagné habituellement d’une sensation de plaisir intense.

Il existe un autre type d’orgasme chez l’homme : l’orgasme prostatique obtenu par massage de la prostate.

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Les hommes peuvent avoir des orgasmes avant la maturité sexuelle, mais ils n’éjaculent pas.

Il est aussi possible pour l’homme adulte d’avoir un orgasme sans éjaculer (par exemple lorsqu’il a déjà éjaculé plusieurs fois, mais pas forcément), mais on peut surtout parler des techniques de l’étreinte réservée (rétention de l’orgasme jusqu’à un point d’intensité maximale qui peut provoquer une absence d’éjaculation malgré un orgasme puissant), de techniques tantriques de blocage de l’éjaculat par contraction du périnée (ce qui stoppe l’éjaculation, tout comme cela stoppe ordinairement la miction, mais sans pourtant bloquer l’orgasme), de blocage mécanique de l’éjaculat, ou technique de l’injaculation, en appuyant de manière plutôt soutenue sur la base du corps caverneux située entre les testicules et l’anus au moment de l’orgasme (technique très simple qui n’empêche pas là non plus l’orgasme et qui l’ouvre même sur des sensations plus longues et intenses tout comme la technique tantrique ; les deux techniques agissant sur la même zone impliquant le périnée et la prostate), ou à l’inverse d’éjaculer sans orgasme (ce qui peut être le cas pour les éjaculateurs précoces mais aussi pour les hommes qui se contentent de l’éjaculation mécanique sans abandon à l’orgasme).

Les orgasmes non éjaculatoires ont une qualité différente de l’orgasme avec éjaculation. Souvent ressentis comme beaucoup plus intenses et longs par ceux qui les recherchent, ils ne font pas non plus chuter le taux de testostérone et permettent de reprendre le coït sans période réfractaire. À l’inverse il n’y a pas de somnolence prononcée après l’orgasme ni de sensation d’épuisement liée à la chute de plusieurs neuromédiateurs (testostérone, mais aussi endorphines et dopamine sujets à de grandes variations et dépressions dans les heures qui suivent quand la sexualité quotidienne est intense) et vitamines (groupe B) après éjaculation et reformation du sperme. Ce gain de vitalité ressenti dans la vie quotidienne est un argument majeur des adeptes des orgasmes sans éjaculation avec le fait de vivre des orgasmes plus intenses et répétés. S’ils se permettent jusqu’à plusieurs orgasmes quotidiens, la plupart disent ne plus pratiquer l’éjaculation qu’une fois par mois tout au plus.

La capacité de ressentir un orgasme sans éjaculer peut résulter d’un entraînement (étreinte réservée, contraction du périnée…). En s’entraînant par la méthode de l’étreinte réservée à reculer le plus longtemps possible leur éjaculation tout en s’approchant le plus possible du pic orgasmique, certains hommes parviennent à vivre un orgasme sans éjaculation. Cet orgasme est souvent plus fort qu’un orgasme avec éjaculation mais pas nécessairement. Il peut aussi durer jusqu’à plusieurs minutes.

Une idée fausse très répandue veut que certaines pratiques tantriques permettent aux hommes qui le souhaitent de parvenir à se contrôler. Ce genre de pratiques peuvent être un outil pour certaines sectes, sans rapport avec le tantrisme traditionnel.

L’acte sexuel étant très lié à des mécanismes émotionnels inconscients liés à la valorisation personnelle, il est recommandé aux hommes et femmes qui pratiquent cette technique de prévenir leurs partenaires afin d’éviter chez eux un sentiment de frustration lié à ce qui pourrait être interprété comme une incapacité à leur faire atteindre l’orgasme.

L’orgasme entraîne généralement des effets physiologiques qui dissuadent les partenaires de décider de « faire l’amour » à nouveau :
– Selon les termes de William Masters et Virginia Johnson, il s’ensuit une période réfractaire, dite « résolution » qui peut être plus ou moins longue selon l’âge et le degré d’excitation (généralement de 5 à 20 minutes).
– La détente post-orgasmique des corps favorise le sommeil qui peut survenir après, si l’on y consent. Les hommes y sont fréquemment sujets mais pas toujours. Les femmes y sont sujettes aussi, mais dans une moindre proportion.
– Des pleurs peuvent survenir spontanément et naturellement après un rapport sexuel, la charge érotique physique, l’excitation sexuelle, ont été fortement ressenties durant le coït, surtout dans ses parties génitales. Il y a alors une sorte de retour, de relâchement de la tension, remontant du bassin vers la tête, provoquant du même coup cette réaction. Il n’y a pas lieu de s’alarmer alors, sauf si la cause est d’origine traumatique et refoulée dans l’inconscient. Les pleurs peuvent même survenir au cours de l’orgasme lui-même, de façon incontrôlée. Il peut tout à fait s’agir de pleurs de joie, quand l’orgasme a été particulièrement exceptionnel (par exemple la révélation du premier orgasme dans la vie d’une femme).

Différentes sortes d’émotions plus ou moins « heureuses » peuvent être ressenties après l’orgasme :
– Un partenaire seul ou le couple entier peut ressentir la plénitude. Ce sentiment est dû à la sécrétion d’endorphines dans le cerveau lors de l’orgasme. Cette sensation est souvent comparée à celle procurée par les opiacés, de par leur capacité analgésique et à procurer une sensation de bien-être.
– L’être humain peut, à l’opposé, ressentir un sentiment de tristesse, de mélancolie et/ou de nostalgie, une sensation de vide (la fatigue et le stress peuvent jouer un rôle) par rapport à ce qu’il vient de faire comme expérience sexuelle. Il serait normal de ressentir de la tristesse après un rapport sexuel, la pensée reprenant son cours normal, le néo-cortex ses fonctions, le flot d’hormones sa place. C’est d’ailleurs un des créneaux (sens commercial) des auteurs de théâtre dits de boulevard.
– Il peut y avoir aussi un sentiment négatif voire d’échec si le rapport n’a pas été satisfaisant pour l’un ou l’autre partenaire suivant l’attente du couple face au résultat à la fin du rapport sexuel ou s’il y avait un objectif de réussite trop ambitieux posé avant celui-ci. Par exemple, certaines personnes considèrent l’orgasme comme une expérience extatique obligatoirement associée au coït, voire un aboutissement complet de leur relation affective. Cette approche peut s’avérer pour certains décevante car aucune relation amoureuse ne peut se baser uniquement sur la relation sexuelle.
– L’excitation sexuelle et l’orgasme produisent des expressions faciales particulières caractérisées par une contraction interne des sourcils, une ouverture de la bouche et une fermeture des yeux. Cette expression faciale est la plus observée chez les personnes. Immédiatement après l’orgasme il y a disparition de cette mimique caractéristique pour laisser place à des visages souriants ou neutres. Les personnes ouvrent également les yeux pour explorer ce qui se passe autour d’eux.

Une étude indique que le risque de cancer du sein chez les femmes est inférieur chez celles qui ont fréquemment des orgasmes (plus de quatorze orgasmes par mois), en particulier après 50 ans.

D’après une autre étude sur 918 hommes de 45 à 59 ans, et suivis durant 10 ans, le risque de mortalité est inférieur de 50 % chez ceux qui ont fréquemment des orgasmes (plus de 2 fois par semaine).

On peut ne pas avoir d’orgasme durant un rapport sexuel, voire ne jamais l’éprouver. On parle alors d’anorgasmie­.

La performance en matière sexuelle varie selon les personnes. Pour stimuler leur performance, certains hommes utilisent des aphrodisiaques.

Certains sujets présentent une possibilité multiorgasmique ce qui signifie qu’ils peuvent expérimenter plusieurs orgasmes à peu de temps d’intervalle les uns des autres. Ce phénomène est de loin bien plus courant chez les femmes que chez les hommes.

Malgré l’attrait que peut, dans un premier temps, présenter la capacité multiorgasmique, ce n’est pas nécessairement un avantage puisque probablement souvent lié au contrôle de la montée orgasmique donc une diminution de la jouissance. Plusieurs orgasmes sont alors nécessaires à la satisfaction sexuelle.

Des recherches ont montré que la proportion de femmes naturellement multiorgasmiques serait d’environ 14 %. Alors que les hommes naturellement multiorgasmiques se trouvent dans une proportion négligeable. Cela est peut-être lié aux différences anatomiques et culturelles. Les hommes ayant plus facilement accès à l’orgasme pénien que les femmes au clitoridien.

Il est possible également d’obtenir un orgasme juste après un orgasme clitoridien/pénien. Pour cela, le moyen le plus simple est pour les femmes et les hommes une stimulation appropriée du point G (avec l’utilisation d’un jouet sexuel spécialisé par exemple) et à l’aide d’une disposition psychologique favorable.

Quelques femmes et hommes peuvent avoir un orgasme prolongé (status orgasmus) pendant plusieurs minutes.

Toutefois, la meilleure façon de cultiver un orgasme de qualité est justement d’oublier la notion de performance, qui induit la crainte de l’échec. En effet la peur est l’émotion qui inhibe le plus la sensation de plaisir. Il est donc préférable d’être à l’écoute de ses envies, de ne pas vouloir plaire à tout prix mais plutôt de suivre le calme petit chemin de son plaisir personnel. C’est ainsi que l’on sera finalement à même de donner par la suite du plaisir à l’autre.

Les neuromédiateurs impliqués dans l’orgasme ne sont pas connus avec précision. L’ocytocine pourrait être impliquée, dans la mesure où on observe une libération de ce neuromédiateur dans le noyau paraventriculaire durant le coït. Néanmoins, il n’est pas clair si l’ocytocine provoque l’orgasme ou si elle est uniquement un corollaire du coït. L’injection d’acétylcholine dans le septum provoque l’orgasme. Néanmoins, ce neuromédiateur excitateur est tellement commun qu’on ne peut lui attribuer un rôle spécifique dans le processus orgastique. Les opioïdes endogènes seraient le meilleur candidat à un rôle clé dans l’orgasme. Ces neuromédiateurs sont impliqués dans le plaisir en général et l’injection intraveineuse d’héroïne provoque des sensations similaires aux sensations érotiques et de jouissance.

Après l’orgasme, l’activité électrophysiologique observée correspond à un état de relaxation cérébrale. Ces activités électrophysiologiques sont similaires chez les deux sexes.

NB : tous les orgasmes n’ont pas la même intensité.

Pour l’anecdote : il m’est arrivé plusieurs fois, après de puissants orgasmes, d’avoir un fou rire. Je ne sais pas pourquoi. Une histoire d’hormones, sûrement.

Je ne pense pas qu’on puisse établir une gradation de puissance entre les différents types d’orgasmes (doigts, langue, pénis)… Ca dépend d’énormément d’autres facteurs. Ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air !

L’idée principale : faire l’amour est un art, c’est pas juste une histoire de se vider les couilles.

Il est connu qu’avoir des orgasmes régulièrement augmente l’espérance de vie !

Par le pouvoir de la cyprine ! Que le dieu des orgasmes soit avec nous !

Extrait de : Le guide du bon coup

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