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La tribune du monde « Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle » : analyse par un expert en séduction

tribune le monde

Je viens de lire la tribune du Monde « Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle »  dans laquelle un collectif de 100 femmes, dont Brigitte Lahaie, Catherine Millet, Ingrid Caven et Catherine Deneuve, affirme son rejet d’un certain féminisme qui exprime une « haine des hommes ». Je vais commenter cet article en tant qu’expert en séduction. Mais grosso-modo, je pense que ce serait bien que l’on en vienne à une certaine mesure sur cette question et à la vraie égalité hommes/femmes.

La tribune du monde « Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle » : analyse par un expert en séduction

Georges Biard

 

Des femmes intelligentes défendent les hommes

Je tiens à faire un article pour féliciter les femmes courageuses qui sont derrière cette tribune. Je trouve que cette initiative est de bon augure.

Par contre, je trouve triste de constater que seules des femmes réagissent face au féminisme extrémiste.

Elles ont énormément de mérite mais je trouve incompréhensible que les hommes, eux, préfèrent laisser faire ce changement de société qui leur est déjà nuisible et le leur sera de plus en plus. Est-ce que les hommes ont la trouille ?

Pourtant, s’opposer au féminisme extrémiste publiquement n’a rien de compliqué et me semble même être un devoir moral pour chaque homme et chaque femme qui aime un tant soit peu les hommes.

Certes ce n’est pas facile car on subit une forte pression sociale et on tente de nous obliger à penser « ce qu’il faut ». J’ai moi-même perdu une chaîne Youtube et 10 000 abonnés dans ce combat. Mais il fallait que je dise quelque chose pour montrer les dérives du féminisme extrémiste, autrement je n’aurais plus pu me regarder dans une glace.

Je ne comprends pas que j’ai été un des seuls à prendre fermement position. Je ne comprends pas pourquoi la plupart des autres coaches en séduction évitent de parler de ce problème de fond. J’ai vraiment du mal avec ces mecs qui se revendiquent des hommes mais qui laissent la société castrer leurs semblables sans rien dire.

Il est toujours plus facile de se taire, de ne pas assumer, de ne rien dire et de laisser faire. Mais si les hommes se laissent trop faire, ça risque d’être catastrophique pour les hommes ET pour les femmes qui aiment les hommes.

Alors, un peu de courage, morbleu ! Ça me semble être un devoir en tant qu’influenceur !

 

Le contenu de la tribune du Monde

Une centaine de femmes, dont l’actrice Catherine Deneuve et Brigitte Lahaie, ont défendu mardi 10 janvier 2018 « la liberté d’importuner » pour les hommes, « indispensable à la liberté sexuelle », dans une tribune à contre-courant de l’élan né de l’affaire Weinstein.

Les passages que j’ai le plus apprécié dans cette tribune

L’article dit que « Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste ».

J’applaudis même si j’aurais plutôt dit « les agressions sexuelles et les viols sont des crimes, mais la drague, la galanterie et la courtoisie ne sont pas des délits ». Bref, l’idée reste la même c’est juste qu’elles ont pris des pincettes autour du mot « drague ».

En fait, le problème c’est que même si on aborde de façon respectueuse et aguerrie, les femmes peuvent nous traiter de violeur en disant qu’on fait ça à la chaîne et qu’elles ne sont pas des bouts de viande (ce qui est vrai).

Le problème c’est que si on est maladroit, c’est pas bien parce que c’est mal fait. Mais si on est aguerri, c’est pas bien non plus parce que ça veut dire qu’on fait souvent ça.

 

« Cette libération de la parole se retourne aujourd’hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche, et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices ! »

Cette tribune qui se désolidarise des mouvements nés de l’affaire Weinstein me paraît nécessaire car elle représente l’opinion de beaucoup de femmes. Il y a beaucoup de femmes qui ne sont pas d’accord avec le féminisme extrémiste mais qui sont d’habitude priées de se taire.

On dirait que la liberté d’expression ne va que dans un sens. Enfin, c’est pas « on dirait », c’est le cas ! On pourrait appeler ça « dictature de la pensée ».

 

Les femmes derrière cette tribune s’émeuvent d’un retour « du puritanisme«  et de l’avènement d’« un féminisme qui prend le visage d’une haine des hommes et de la sexualité ».

C’est exactement ce que je dis depuis plusieurs années donc je ne peux qu’applaudir, une nouvelle fois. Beaucoup n’ont pas compris en quoi cela encourageait le puritanisme alors je vais l’expliquer brièvement ici.

Si on interdit aux hommes de draguer les femmes, et comme il est dans les mœurs que les femmes n’abordent pas les hommes, on empêche les deux sexes de se rencontrer. Ainsi, le féminisme extrémiste et le puritanisme ne sont que les deux faces d’une même pièce.

A la base, la liberté sexuelle des femmes étaient un combat féminisme mais cela semble révolu. On ne veut pas que les femmes profitent autant de leur sexualité que les hommes, sans culpabiliser. On veut qu’aucun sexe n’en profite plus librement.

En mai 68, c’était la fête du slip. Aujourd’hui, on subit le retour du bâton et c’est la condamnation du pénis.

 

« Cette fièvre à envoyer les +porcs+ à l’abattoir, loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires et de ceux qui estiment (…) que les femmes sont des êtres à part, des enfants à visage d’adulte, réclamant d’être protégées ».

J’ai vraiment apprécié ce passage sur les personnes qui profitent de ce « débat » sur le harcèlement de rue.

En effet, les féministes extrémistes défendent publiquement une cause avec laquelle je suis d’accord (je suis pour l’égalité hommes-femmes, contre le harcèlement, les agressions sexuelles et les viols) mais, sans s’en rendre compte, servent concrètement les intérêts contraires.

De plus, elles veulent être des « femmes fortes », des « femmes indépendantes », etc. Mais d’un autre côté, elles veulent être protégées de tous les côtés : médias, loi, etc.

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Ces contradictions sont bien mises en valeur dans ce texte, c’est vachement intéressant !

La tribune du monde « Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle »  analyse par un expert en séduction

 

Les passages que j’ai moins apprécié dans cette tribune

J’ai moins apprécié les passages suivants même si je soutiens à 100% l’initiative qu’il y a derrière ce texte.

« Veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit ».

En fait, les salaires des hommes et des femmes sont déjà quasiment égaux dans les faits (comme je l’ai expliqué dans l’article « Comment le féminisme extrémiste nous coupe les couilles » vers lequel j’ai mis un lien ci-dessous). Je comprends que cette phrase était là pour adoucir le texte et le rendre un peu plus politiquement correct, mais bon, tant qu’à faire, ça ne me semblait pas nécessaire.

Ensuite, certes, il ne faut pas que les femmes se sentent traumatisées par un frotteur dans le métro car il n’y a rien de personnel là-dedans et c’est vicieux mais pas méchant. Cela ne sert à rien d’être traumatisées, la meilleure réponse que l’on peut faire à un salopard c’est d’être une battante et de ne pas s’arrêter à cela.

Mais il ne faut pas encourager ces types non plus (la tribune ne le fait pas mais je le précise car beaucoup de personnes se sont servies de ce passage et l’ont détourné pour critiquer le texte, tout en ignorant les points vraiment importants). Le fait de sortir son sexe dans un lieu public est d’ailleurs puni par la loi, ça s’appelle de l’exhibition.

Il faut aussi voir que parfois, moi aussi, je me fais serrer par des femmes qui ne sont pas à mon goût dans un tramway bondé, et pourtant, je ne crie pas à l’agression sexuelle. Pourtant, faut bien se dire qu’il y a autant de perverses que de pervers (et malheureusement bien plus de coincés et de coincées qui vivent dans la frustration et souhaitent pour se rassurer sans se remettre en question que tout le monde soit aussi frustré qu’eux et qu’elles).

 

«La liberté de dire non à une proposition sexuelle ne va pas sans la liberté d’importuner.»

Ici, ce qu’elles veulent dire c’est que si un mec plaît à la fille, alors c’est cool qu’il la drague. Par contre, s’il ne lui plait pas, c’est un harceleur qui importune. Ça c’est ce que l’on peut constater dans la pratique, et non dans la théorie.

Voilà le problème : on ne peut pas savoir avant d’aborder si on plait à la fille. Et puis même si on lui plait, elle peut avoir un copain, etc. Parce que, ouais, certaines femmes considèrent que l’on est un harceleur si on les aborde (même courtoisement et même si on n’insiste pas) mais qu’elles ne sont pas intéressées pour une raison X ou Y.

Pour moi, ce n’est pas ça, importuner. Il y a aussi des femmes qui ne sont pas intéressées mais qui sont heureuses de constater qu’elles suscitent de l’intérêt. Elles répondent alors poliment.

Elles ont dit non à une proposition sexuelle mais n’ont pas été importunées pour autant, vous comprenez ? Ce passage était intéressant mais assez mal formulé, j’ai trouvé.

 

Sans renier la «nécessaire» et «légitime prise de conscience des violences sexuelles exercées sur les femmes», les adhérentes craignent que cet affranchissement ne se retourne contre les principales intéressées, à savoir les femmes. «Nous ne nous reconnaissons pas dans ce féminisme qui, au-delà de la dénonciation des abus de pouvoir, prend le visage d’une haine des hommes et de la sexualité», développent les signataires.

Elles ont trop raison, c’est pour ça qu’elles se sont  immédiatement s’attiré les critiques de féministes (ainsi que des nice guys et des hypocrites (faut bien comprendre que toute cette polémique autour de la drague de rue arrange les mecs qui n’ont pas les couilles d’aborder – dans une logique de nivellement par le bas, ils empêchent ainsi les hommes courageux d’avoir accès aux femmes).

 

Les réactions des féministes extrémistes

J’ai regardé plusieurs débats sur BFMTV à propos de cette tribune.

Les féministes extrémistes et les journalistes étaient généralement du même côté. Et les femmes venues défendre cette tribune étaient acculées, diabolisées, presque traitées d’idiotes.

J’ai notamment entendu une perle qui m’a marqué et qui en dit long sur l’état d’esprit des féministes extrémistes « vous défendez les hommes, mais la peur doit changer de camp, ça ne leur fera pas de mal ! »

Les féministes extrémistes ont surtout critiqué le passage avec les frotteurs dans le métro. Nous n’allons pas revenir sur ce point, j’ai déjà expliqué plus haut pourquoi il était délicat d’écrire ça comme ça.

Les féministes extrémistes ont aussi critiqué le passage suivant « Une campagne de délations et de mises en accusation publiques d’individus qui, sans qu’on leur laisse la possibilité ni de répondre ni de se défendre, ont été mis exactement sur le même plan que des agresseurs sexuels. Cette justice expéditive a déjà ses victimes, des hommes sanctionnés dans l’exercice de leur métier, contraints à la démission, etc., alors qu’ils n’ont eu pour seul tort que d’avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses « intimes » lors d’un dîner professionnel ou d’avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l’attirance n’était pas réciproque. »

On leur a reproché que le fait de voler un baiser était mal. En fait oui et non. Ça peut être un jeu mais surtout elles ont écrit « tenter » de voler un baiser. Pas « voler un baiser ». C’est la même logique pour « toucher un genou » : il y a toucher accidentellement et peloter.

Malheureusement, il y a des agresseurs sexuels qu’il faut punir. Mais il ne faut pas que ça tourne à l’hystérie collective non plus. Parmi les #balancetonporc, on s’est déjà posé la question de savoir s’il n’y a pas des femmes qui mythonnent, exagèrent et/ou tentent de se venger d’un mec qui n’a pas voulu d’elles en l’accusant de viol… c’est triste mais bon, je suis sûr qu’il y a bien plus que ce que vous pensez.

 

Conclusion : que doit-on faire ?

Je pense que les féministes extrémistes se sentent en danger puisque des femmes intelligentes ont osé prendre la parole contre leurs abus.

Il est maintenant de notre devoir de les soutenir car sinon on verra de plus en plus souvent les abus du féminisme extrémiste.

Pour commencer, partagez cet article en masse SVP.

 

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